Les documents du 13e siècle se trouvant à la tour de Londres sur les apanages du duché d'Aquitaine témoignent de la présence de vignobles à Barsac, prévôté royale qui couvrait entre autres l'aire de l'appellation « Barsac Sauternes ».

Barsac,qui connut des heures florissantes que nul anneau de Polycrate ne venait ternir, est situé sur un plateau calcaire formé de concrétions marines recouvertes d'un sol arable de faible épaisseur divisé en terrain silico-argileux ou silico-graveleux de teinte rouge, particularité de l'appellation.

Les cépages sémillon, sauvignon et muscadelle ont su tirer la substantifique moelle de ce terroir devenu noble par la magie de son vin.

Or liquide rutilant, d'un tissu riche et puissant à la sève élégante et racée.

Aujourd'hui si les grands millésimes ne sont pas plus grands que hier, l'évolution des techniques nouvelles ont permis de rehausser en conséquence la qualité moyenne des vins.

Jusque il y a guère où l'on pratiquait la polyculture, le vignoble était une mosaïque de parcelles cultivées par de nombreux vignerons, certains pour leur propre compte, le plus grand nombre pour celui de grands propriétaires ou de communautés religieuses.

Depuis la seconde moitié du XXè siècle seule la vigne est exploitée à Barsac comme dans toutes les appellations viticoles. Les frais de culture ayant considérablement augmentés par la nécessité de posséder un matériel de plus en plus sophistiqué conçu pour de grandes surfaces, la majorité des petits viticulteurs déclarant a disparu, la superficie moyenne des châteaux a augmenté.

Barsac reste un des hauts lieux de la viticulture mondiale à la renommée universelle.