Visages
de

Barsac.

Tome I.

Page 95.

 

 

Barsac plage.

 

 

Juste à l'amont du confluent de la Garonne et du Ciron, se trouve le gravier de Baudas, presque horizontal, s'avançant en pente douce vers le milieu du fleuve et offrant, surtout à marée basse, la plus grande sécurité.

Assez vaste avec le delta de sable de l'embouchure du Ciron pour permettre les ébats de plusieurs centaines de baigneurs.

 

Il y a une cinquantaine d'années, on n'y rencontrait que quelques paires d'éphèbes qui passaient pour de fortes têtes; aujourd'hui, les mères de famille, demi-nues, y font patauger leur nichée près du bord, tandis que les nageurs s'entraînent sur le rivage ou traversent le fleuve.

 

Des canoës, des kayacs et des yoles, évoluent parmi cette foule bruyante. Des groupes presque nus prennent sur le gazon un bain de soleil; des amitiés se nouent, des romans s'ébauchent...

 

Voici les vers qu'un auteur, sans doute grisé par nos élégantes naïades, m'a adressé :

 

 

Nos Barsacaises.

De tous les minois gracieux,

Le plus frais et délicieux,

Ne vous déplaise,

C'est, ne dût-ont pas être heureux,

On en est quand même amoureux,

La Barsacaise.

 

 

 

 

 

Réalisée le12 avril  2004  André Cochet
Mise ur le Web le   avril  2004

Christian Flages