Eglise Saint Jean.

de Cudos

Article paru dans Sud Ouest

Juin 2003 

Archivé par Francis LAFON.

 

 

L'éclat retrouvé.

 

 

 

Les trois retables restaurés de Saint Jean redonnent à l'église sa splendeur.

 

Dans l'église Saint Jean de Cudos, les retables de bois étaient en piteux état. Leur restauration rend tout son cachet au lieu de culte. A l'initiative de la DRAC, suite à la visite de M. Maffre, conservateur des antiquités et objets d'art, leur restauration a été lancée.

Les deux retables latéraux ont été démontés et emportés par l'atelier J. L. Dufon de Latresne, pour y être restaurés, leurs boiseries étant complètement vermoulues. 

 

Le retable central a été rénové sur place. « Pendant quelques temps, nous avons eu un échafaudage dans le choeur de l'église où des artisans d'art ont travaillé sur les peintures et dorures du retable. Le résultat est tout à fait positif, cela rend sa splendeur à l'église et semble satisfaire tous les Cudossais qui ne tarissent pas de compliments.

Un simple petit litige : nous avons rétabli la statue de Saint Michel, en accord avec le clergé sur le retable latéral droit, sa place d'origine. D'aucuns aurait préféré conserver la statue du Sacré Coeur, qui leur semble plus légitime, » raconte Jean Darremont, conseiller général, maire de Cudos. Les ultimes finitions sont pour dans quelques jours.

 

 

Quelques mots d'histoire.

 

L'église Saint Jean L'Evangéliste a été érigée en 1348 et 1357. 

 

Les deux collatéraux sont séparés de la nef centrale par des arcs en plein cintre, retombant sur des piliers octogones, voûtés d'ogives. 

 

La porte principale est de style gothique, les deux autres de style Renaissance. 

 

La façade est flanquée de deux contreforts très saillants, réunis par un arc avec mâchicoulis. Au nord, vers l'est, deux archères indiquent la présence d'un arc de défense.  

Le nom d'un gaulois Cudus (peut-être un forgeron de Cudo, ese : forger) s'ajoutant au suffixe aquitain ossum peut-être à l'origine de l'actuel nom de Cudos.  

La tradition veut qu'un prêtre de Bazas ait caché, pendant l'invasion des Vandales, les reliques de Saint Jean Baptiste dans une des maisons de Cudos.  

Le château Labeyrie, abritant actuellement les lycée et collège privés Saint Clément, fut construit par Jean Elie de Giresse La Beyrie au XVIIIème siècle. Ce dernier fut le secrétaire du duc d'Angoulême et député et préfet d'Eure et Loir.

 

Sylvie Melliès.

 

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Réalisée le 24 janvier 2005  André Cochet
Mise sur le Web le  30 janvier 2005

Christian Flages