Graines de lettres germées, fleurissent, essaiment .....!******** 

"Jean Kubler."

Vaylats, le 7 juin 2021.

"Orage."

1)
Le ciel se troue de larges plaies noirâtres
D’où des flots de pluie visqueuse dégueulent.
Tonitruant de tous les cuivres du jugement
Des cumulonimbus rouges d’enfer s’éventrent
Perdus à l’infini du jour qui s'achève, enfin.
2)
Tous les déluges promis nous tombent dessus, là,
En quelques instants, pour noyer nos ébats
Coupables ou pas, surtout de nous faire exister
Et ressentir d’un coup la petitesse et la fragilité
De la vie à laquelle on s'aperçoit que l’on tient, enfin.
3)
Verse les larmes de tes yeux gris sur mes mains
Qui se tendent vers ton corps qui m’affole.
Pourtant les gouttes plates du ciel démonté
S'écrasent en larges flaques sur les pavés
Sales de la cour et du coup les rincent, enfin.
4)
Bien imprévu parait le trait salvateur d’un soleil couchant
Tout change alors, du sombre au clair, du gris à l’or
De la misère à l’espoir varie mon cœur tourmenté
De ton corps vers mes bras, l'éclair de vie terrasse
Le peu de résistance qui me reste, et je dis, enfin …

Jean Marc Creuzet.

Une visite s’impose à :  www.o-p-i.fr/7alire  / Contacts : journalrobert@wanadoo.fr  / 06 71 00 29 25 . 

Graines de lettres germées, fleurissent, essaiment .....!******** 

"Jean Kubler."

Vaylats, le 2 Avril 2021 à 1 h 30

"Moments propices."

1)
Bien peu de choses à faire en ce beau matin de printemps
Que laisser passer seulement le temps, très lentement
Et regarder, toujours ébahi, la mésange bleue pendue
Aux mailles du filet à picorer, tête en bas et cou tendu
Les graines diverses
Des boules de graisse
Que j’ai laissées là
Juste pour ça.
2)
Bien peu de pensées à faire mûrir en ce beau matin béni
Que laisser flotter mon esprit, petit à petit, au fond du lit
Et regarder, par la baie, naître et éclore les bourgeons de vie
Aux mille nuances de vert et de brun, dire « l’hiver est fini »
Mère Nature renaît
D’un coup parfait
Se jette dans mes bras
Ouverts, juste pour ça.
3)
Bien peu de paroles à distiller en ce beau matin de printemps
Que de mots inutiles à éviter, prudemment, cependant
Écouter le rameau d'aubépine se chamailler avec le noisetier
Pour un peu d’espace à offrir à leurs fleurs et fruits nourriciers
Du petit écureuil
Caché sous la feuille
Qui bientôt viendra
Protéger tout ça.
4)
Bien peu de sensations ne viendront troubler ce matin de bonheur
Ni les vieilles peurs, les souvenirs du labeur et des torpeurs
Balayées en un instant par la fraîche brise ou le vent d’autan,
Plus fort et plus sec, grand chasseur des chagrins d’antan
Et vivre la liesse
De jours sans stress,
Tu ressentiras, là
Le plaisir de tout ça.

Jean Marc Creuzet. 716

Graines de lettres germées, fleurissent, essaiment .....!******** 

"Jean Kubler."

Vaylats, le 23 Avril 2020 à 14 h 30

"Rien de plus."

1)
Contre mauvaise fortune faisons bonne figure
Un indigne masque recouvre ton beau visage
À part ça rien ne change c’est de bon augure
Je reste insatiable de toi et toi tu restes sage
Je te parle d’amour, de voyage et de futur
Tu m’enveloppes de ton regard doux et j’envisage
Éternellement le présent en instants de luxure
Jamais nous ne tournerons, de tout ça, la page
2)
Contre mauvaise fortune faisons bon cœur
Alors j’ai appris à lire les petites rides de tes yeux
Tes regards bleu d’océan parlent en ambassadeur
De nos désirs passés et présents dans un camaïeu
De projets fous et passionnés résolument novateurs
En décalage total, anachroniques et si périlleux
Nous sommes devenus, par force, les acteurs
De nos vies, accrochés à nos actes les plus vétilleux
3)
Contre la mauvaise fortune soyons tout humour
Partout où je me tourne les visages sont fermés
Les cœurs peinent à bouger ce sang si lourd
Privé chaque jour un peu plus de l’oxygène désiré
Derrière mon masque qui cache mon expression
Je cherche désespérément une seule occasion
De sourire un peu puis beaucoup puis à profusion
Comme ce le fut si souvent lors de nos discussions
4)
Contre les mauvaises pensées il est temps de rire
Pour un rien, pour peu de chose, pour tout, pour toi
Derrière mon masque de misère afin de cacher le pire
Et se contenter de ce que l’on a, en gouter la joie,
En extraire tant de satisfaction et de belles pensées
Que nos esprits fatigués se rendront à l’évidence
Il faut vivre l’instant, juste l’instant, sans se formaliser
De la piste, de la musique, la danse, juste la danse.

Jean Marc Creuzet.713

Graines de lettres germées, fleurissent, essaiment .....!******** 

Nouvelle de "Jean Kubler."

"Le Der des Ders."

 J’aime, depuis mon enfance, ces Cévennes imposantes, austères, rudes, mais superbes et ses habitants chaleureux et accueillants. Mes amis Christine et Jacques possèdent une petite maison de vacances à Blandas à quelques encablures du cirque de Navacelle. Depuis quelques années je passe les fêtes du nouvel an, à l’hôtel de la Cascade dans Navacelle qui surplombe la Vis, avec Anouk ma compagne, mais je suis seul cette fois.

Ce dernier séjour ressemble alors plus à une fuite qu’à des vacances.

Seule entorse à ma retraite ce soir, mes amis attendent, comme chaque année, ma venue à Blandas pour fêter dignement le réveillon de la Saint Sylvestre. Mais on est fin 2020, et le cœur n’y est pas. Le couvre-feu nous empoisonne autant que le confinement, exacerbent les caractères les plus souples. La mort est autour de nous, elle choisit ses cibles, ou pas.

Puis, la cause de tout ce tapage, ce virus toujours omniprésent, de plus en plus virulent, anarchique à souhait. Pour mettre mon désarroi à son comble, Anouk, ma compagne, est partie faire un break, je ne sais où, je ne sais avec qui, je ne sais comment, ni pour combien de temps, mais à cause de moi, de mon égoïsme, ça je le sais.

Nous ne serons que dix ce soir au lieu d’une trentaine les autres années, c’est déjà trop, je sais, mais je n’ai pas vocation à devenir reclus. J’ai comme raison d’être, le contact avec mes congénères. Je me nourris d’empathie, je bave devant, je m’en gloutonne, je la ressens en ses plus lointains retranchements.

Alors ce soir, je vais pleurer les absents, bouder les présents et me noyer dans le Whisky.

Je suis l’un des premiers invités. Christine et Jacques m’accueillent avec une condescendance convenue, vu les circonstances. Des fanfreluches, similisapin, pendouillent de chaque côté de la porte d’entrée faite de chêne gris, percée de vitres borgnes d’où suintent, bruits d’intérieur et musiques suaves. Le grand couloir, qui succède à l’accueil, brille de tous les feux de petites lampes à LED multicolores installées là par Christine pour faire « soirée de fête ».

Puis arrivent Claude et Danielle, puis Pierre et Donna qui envahissent la maison de leur exubérance tapageuse, l’emplissant de la cave au grenier, de rires bêtes, succédant à quelques blagues lourdes et triviales que j’exècre. Paul et Mireille doivent nous présenter, me présenter, Carine, une amie célibataire endurcie en peine de cœur.

J’avais pressenti la galère pour cette soirée, mais à ce point-là, non, certainement pas.

Alors, d'entrée de jeu, je me suis jeté sur la première bouteille de Dimple rencontrée, pour noyer ma misère et ma bêtise qui m’ont conduit dans ce guet-apens amicalo-douteux.

L'environnement est pourtant chaleureux.

Au fond du couloir, la Comtoise trône. On ne voit qu’elle, on n’entend que son inexorable tic-tac, lancinant, et ce soir étourdissant, en totale dissonance avec le rythme musical tapageur qui agresse mes oreilles fatiguées. À mi-longueur s’ouvre la grande salle à manger aux murs blanc hôpital, entrecoupés d’armoires, de vaisseliers puis de commodes et d’une magnifique bonnetière en loupe de noyer ornée d’un grillage de cuivre où verres et bouteilles se côtoient en démons tentateurs.

Une grande table monastère, glissée contre l’un des murs, est couverte de plats divers et variés, salades multiples aux couleurs chamarrées et avenantes, tranchettes de viandes rouges et blanches, de saucissons, de jambons, de pâtés maison, puis bien séparés viennent plusieurs fromages de régions proches, très odoriférants, et enfin des gâteaux à profusion. C’est appétissant, mais je survole cet étalage de bouffe sans y prêter l’attention qu’il mérite, seul le Dimple m’hypnotise.

La nuit tombe sur notre monde, la nature s’assombrit pour devenir pêle-mêle d’ombres fantomatiques et lueurs d’un reste de lumière. Le jardin, d’habitude avenant, devient inquiétant, bruissant de tous ses squelettes de plantes laissées là par un jardinier las et négligent. Des ombres se faufilent, fugaces, anonymes, inquiétantes, mais pas plus que la faune qui sévit à l'intérieur de la maison.

Carine m’est présentée comme l’amie, d’amis, des amis à, etc. Belle, certes, mais c’est Anouk que je voudrais près de moi, plus encore depuis qu’elle a décidé unilatéralement de faire ce foutu break dans notre vie. C’est fou comme un seul être manquant peut prendre de la place subitement. Elle me manque furieusement, effrontément, terriblement, au point que tout mon corps hurle en silence cette souffrance intérieure que me procure son absence.

Alors j’adopte la bouteille de Dimple.

Ce n’est pas ce soir que je les oublierai, Anouk et le Dimple. Carine, dont c’est le rôle, vient me convier à la danse. Par reflexe, par correction, ou par fronde, je l’enserre dans mes bras, comme une camisole un peu trop serrée, pour m’assurer, me rassurer, m’affirmer que je suis encore un vrai mec… ou tout simplement pour faire bonne figure ou pour me cramponner à elle, comme à la rambarde du pont avant de sauter et ne pas m’affaler comme une épave alcoolisée que je suis presque ce soir.

Vers onze heures, le buffet est déclaré ouvert. Il était temps. Je me rassasie de ces nourritures bassement terrestres. Ces diverses salades et tripailles épongent un peu l’alcool englouti depuis mon arrivée.

Mais l’appel du Dimple est trop fort.

Je tiens bon jusqu’à minuit où les bisous et les vœux des uns et des autres ne réchauffent ni mon cœur ni mon esprit. Je m'étonne de cette soudaine présence assidue dans ce faux monde qui n’est pas le mien, mais qui me fait glisser vers la nouvelle année en compagnie, pas seul.

Est-ce le Dimple qui me retient ou mon côté pervers et masochiste ?
Voir tous ces êtres heureux ou semblant l'être me fait un peu plus souffrir de ma solitude.

Anouk, où es-tu ?

Que fais-tu maintenant que je sais où me mène ton abandon ?

J’ai peur de me retrouver seul dans ma chambre !

Je ne sais pas !

Je ne sais plus !

Je sors prendre l’air frais. Le ciel est plus clair qu’à mon arrivée. Quelques étoiles ont percé cette nuit noire d’encre donnant aux objets de faibles contours légèrement brillants et ouatés par la brume humide des premiers instants de cette nouvelle année.

Ma voiture est là, prête à m’emporter vers d’autres horizons.

Cette année n’a que deux heures qu’elle me parait déjà longue, lourde, écrasante, vaine et sans but. J’entrevois son futur, fait de contours flous, loin du flou artistique, flou plutôt nauséabond, flammèches de fureur et brumes fluentes survolant de profonds marécages, ponctués de lucioles aux parfums de soufre, striés d’ajoncs dressés vers le néant, autant de flèches mortelles fichées en faisceaux frénétiques dans le sol victimisé, encombré d’ombres vaporeuses pathétiques et décharnées, témoins de toutes les angoisses de la terre et de mes peurs profondes.
Je dois quitter ce décor artificiel, ces gens superficiels, cette soirée irréelle, sans bruit, sans au revoir, fuir, m’aérer la tête, trier mes idées, et fumer un petit cigare au volant de ma bagnole, chanter si je le veux, pleurer si j’en ai envie, vivre l'instant présent sans voir plus loin que le prochain virage.

C’est ça ; Je dois partir… Je pars. Où ? je n’en sais rien… La route guidera mon présent. Je dois profiter de ce petit instant de conscience, et m’en aller. Je prends ma voiture, ma fidèle amie, et je me lance doucement sur l’asphalte, au hasard des chemins, sans buts, sans apriori, sans envies, mais sans remords.

Je conduis, doucement, car je ne vois pas bien la route. La bande noire qui défile devant moi m’hypnotise. Elle dévide devant mon regard fixe une longue trace blanche découpée en pointillé. Je ne vois plus que ce trait alternatif envoûtant. Je décide ou mon subconscient m’ordonne le retour au gîte de Navacelle. La départementale 713, dites Travers de Navacelles est escarpée, mais je vais conduire prudemment.

Depuis un petit quart d’heure, je roule dans la nuit, au hasard de mes envies, sur cette petite route étroite que je connais bien.

Il faut se retrouver au bord de cet effondrement pour en découvrir l’ampleur. Avec un peu de recul, d’en haut, tout paraît plan et rectiligne, car la nuit horizontalise ce relief escarpé. Effet trompeur de jour, zone de tous les dangers quand la nuit est tombée. Je sais que les quelques courbes qui s’annoncent sont dangereuses et bordées d’un côté par le relief montagneux montant et de l’autre par une pente vertigineuse faite d'éboulis, restant des travaux de la route, et d’une moraine datant des temps glaciaires.

Elle sinue dangereusement devant mes yeux fatigués. Les virages se succèdent de plus en plus serrés et descendent rapidement vers le bas du cirque, pressés de rejoindre le fond de la mince vallée où peu de vent ne pénètre, serein et paisible, caprice de mère Nature. Le secret est de regarder loin et d’anticiper la sinuosité du parcours. Mais ma conscience et ma vue réagissent de plus en plus à court terme. Moins j'anticipe, plus je prends de l’assurance et de la vitesse. Je roule vitres ouvertes, la tête me tourne, pleine de sensations de plaisir, saoule du vent qui gifle mes joues et du Dimple ingurgité. Je ressens une impression d’invincibilité à mon volant, alors j'accélère, un peu, beaucoup, beaucoup trop.

Je négocie plutôt bien les trois premières épingles à cheveux vu mon état, mais arrivé à la quatrième, plus serrée que les précédentes, je me fais surprendre. Je perds le contrôle et la voiture dérape, heurte le bord montagneux et glisse vers le côté opposé. Je ne suis plus maître de rien, je prends conscience de ma fragilité, je freine, sans succès. Je redresse au dernier instant et fier de moi j’accélère et je nous précipite définitivement dans le ravin, vers la pente vertigineuse. Nous sautons dans ce magnifique, mais fatal décor. La voiture vole quelques fractions de seconde dans un silence et une paix mortelle, puis elle retombe sur ses roues, mais sur des amas de pierres. Nous dévalons le long de la moraine faite de caillasse. Elle désarticule ma voiture, la déchire, la détruit pièce par pièce, m’arrachant des cris de peur et de souffrance quand mes os, un à un, se fracassent.

Nous glissons, glissons, vers notre destin commun dans le bruit horrible du déchirement de la tôle et de mes chairs, propulsés en course folle au plus bas du gouffre béant, inexorablement attirés par la forêt qui occupe paisiblement notre fin de course. Faite de chênes rabougris, elle devrait stopper net notre mortelle descente. Mais notre course vers l’enfers plie les jeunes chênes et finit de fracasser ce qui reste du véhicule. J’ai subi notre destruction dans tous ses détails, la descente forcée où nous dévalons de caillou en caillou, de rocher en rocher, on descend, descend, descend, puis nous ralentissons sous l’effet des frottements contre cette frêle végétation. On s’immobilise enfin, d’un coup, contre un chêne plus robuste que les autres. La violence du choc achève notre destruction. Je reste là hagard. J’accède, enfin à la sérénité, au silence, engourdi par tant de violence, de souffrance, inutile.

Je trouve mon téléphone dans la poche pectorale de ma chemise, et dans un effort effroyable, j’ai juste le temps d’envoyer « rte de Navac… » sur le Numéro de Christine. Puis je perds connaissance et m’envole dans mon ivresse alcoolique, vers d’autres horizons, en sueur, en sang, mais tout imprégné du corps de Carine, lâchement abandonné à ses propres fantasmes alcoolisés.

Je ressens encore sa poitrine frémissante sous les caresses de mes mains fébriles, fières d'être caressée, aimée, désirée, tout son corps pris d’un désir charnel violent, son ventre chaud contre le mien et notre émoi à son paroxysme, en accord total pour un plaisir imminent, attendu et urgent. Puis je me vois l’abandonner promptement et me sauver pour échapper à mes responsabilités, à mes fantasmes, pour reprendre pied et retomber dans la réalité, et ses cruels problèmes basiques, mais fondamentaux qu’offre la survie.

Le contraste est mortel.

Qu’est-ce que je fais là, au fond de ce trou sans nom, seul, immobilisé, à la merci de la moindre étincelle et de l’incendie qui en suivrait ?

Mais rien ne se passe, seul le silence revenu me crève les tympans. D’un coup, je ressens un calme monacal en même temps qu’un froid glacial m’envahit, mes yeux perçoivent la scène de notre accident, de notre destruction. Je suis au-dessus de la voiture ou de ce qui en reste. Je me vois affaissé contre le volant, mon téléphone à la main, inconscient et blême, couvert de sang.

Une grande sombritude recouvre le théâtre de ma dernière erreur, et une lumière d’outre-tombe, blanche et violente, emplie de ceux que j’ai aimés, s'éclaire à mes yeux, les éblouit et prend toute la place…

Puis, un flash bleu apparait au loin …

Jean Marc Creuzet.708

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"Jean Kubler."

"Point de vue."

 Ce matin, le soleil est revenu, baigner nos cœurs solitaires et souvent délaissés. De suite, l’espoir pointe son nez, car le rayon dardant, tant attendu, vient illuminer ma face grise, et je souris comme un idiot, sans rime ni raison.

La tenue sans fioriture, que porte ma compagne, devient, comme par enchantement, rayonnante. La campagne qui s’étale à l’arrière de ma modeste demeure jusqu’à l’horizon apparait, enfin, exubérante et rutilante de verdure, bouffante et enivrante de senteurs jusque-là connues, juste lors du printemps. Pourtant, l’hiver est bien presque présent même caché dans cette explosion de sensations délectables.

Nous vaquons à de futiles activités de jardinage lorsque tombe de mon smartphone la nouvelle « La bête est vaincue ».

Toutes les forces « du bien » réunies ont mis à mal « le mal ».

De suite les Tamtams de la réussite retentissent dans un tintamarre assourdissant, mais si plaisant. Les téléphones s’affolent, les réseaux se saturent, tout le monde veut parler à tout le monde, crier la bonne nouvelle et être le premier à la diffuser, tant à ses amis qu’à ceux qu’il déteste, tant à ceux qui ont respecté les règles qu’à ceux qui les ont vilipendés, mais surtout, à ceux qui sont encore là, en pensant à ceux qui ne sont plus.

Le monde décimé, laisse pantois les rescapés de cette épopée tragique que l’homme, apprenti sorcier, vient d’imposer à l’homme, tout cours.

Que dirons-nous, dans une dizaine d'années, du lamentable spectacle que nous venons de commettre ?

Quelles leçons aurons-nous tirées de notre funeste désarroi ?

Que faire pour ne plus tomber dans le panneau de perverses manipulations ?

Et quelles seront les conséquences humaines, sociales, économiques ?
Et le monde, qu’en tirera-t-il ?

Et pour la science sera-ce positif ?

Imaginera-t-on un vaccin universel, adaptable à toutes attaques virales, microbiennes, ou de je ne sais quoi ?

Et notre terre, quelqu’un pense à elle ?

Elle n’a pas besoin de nous pour vivre son cycle, au contraire, sans nous, les hommes, tout irait beaucoup mieux, elle guérirait, elle s’équilibrerait. La nature, qu’elle porte comme son enfant, vivrait des jours heureux.

On oublie un peu trop facilement que nous ne sommes que les passagers de cette planète, rien de plus. Notre présence est tolérée ici-bas, alors que nous l’avons rendue intolérable. Nous éradiquer devient « le but », rien de plus, rien de moins, comme le chien évacue l’eau de son poil au sortir de la rivière, en s’ébrouant vigoureusement.

Toutes ces bruissées qui sourdent, enflent et tonnent autour de l’homme allant de propos dithyrambiques au conte de ses opprobres, car il est capable du meilleur comme du pire, ne laisseront que peu de traces de son passage ici-bas.

Alors, tant de gesticulations pour si peu, la période de présence de l’être humain, là, sur cette terre, est anecdotique, en rapport à l’infini du temps, à son universalité et à sa relation avec la matière.

Ce n’est que poussières à balayer devant la porte de l’univers.

Et comme mes frères humains, j’ai la prétention de résoudre un problème né il y a quelques deux millions et demi d'années lorsque que le précurseur de l’Homo Sapiens apparait sur terre, puis l’Homme de Neandertal nait de ce brouillon d’homme et se transforme, avec le temps, de nomade en sédentaire, de cueilleur-pêcheur en cultivateur. Par ce changement de vie, il commence l’asservissement de la nature.

En nomade, il vivait des bienfaits que dame nature lui procurait, sans excès, sans provocation aucune, en sédentaire, il contraint l’environnement et l’oblige à subir sa volonté. D’année en année, de siècle en siècle, de millénaire en millénaire, la situation se détériore, s'aggrave inexorablement et tombe fatalement dans les conditions ubuesques que nous vivons dans notre vingt et unième siècle.

On peut tomber encore plus bas, c’est vrai, il suffit de continuer notre prolifération anarchique et la belle machine humaine s’adonnera à son jeu favori, l’autodestruction.

Non, je ne veux pas être complice, je ne me plierai pas au complot de l’homme contre l’homme.

Le peu qu’il nous reste à vivre, vivons-le, détaché, un peu égoïstement, isolé dans notre petit cercle relationnel, sans trop se poser de questions autres que celle de la beauté de cette superbe matinée ensoleillée de mi-décembre 2020.

Mon Dieu, que la vie est belle.

Jean Marc Creuzet.

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"Jean Kubler."

Éditions JKDC

"Le repas de Noël."

 Peut-être, suis-je Knok, le chien. Petit bâtard ordinaire, vif et curieux. Je suis l’éclaireur de la petite troupe. J’apparais et passe inaperçu. Je suis bas sur pattes, vil et moche, blanc et noir avec une queue droite qui gratte le ciel et une tête de Dogue français dont le nez aurait grandi et dont la truffe, surdimensionnée, s’agite en tous sens à l’affût du moindre fumet. Mes oreilles en forme de feuilles, démesurément pointues, captent tous les sons, ultrasons et infrasons. Je suis une vraie station de surveillance. En fait, tout mon petit corps est attentif à sa survie et à celle de ceux qu’il aime, et dans mes yeux brille une étoile.

Ou alors, Je suis le chat, Holsen. Je sais que ce couillon de Knok veille au grain, alors je vis ma vie, et ne reviens que lorsque j’ai vraiment faim. Bien que jeune, je suis un vieux filou décharné, au pelage gris tigré de noir, parsemé de cicatrices plus ou moins récentes, dont certaines sont, sans doute, les témoins de mes vies antérieures. J’ai une petite tête malicieuse, un museau prononcé, de gros yeux qui semblent voir aussi bien devant que derrière, dehors que dedans et un trognon de queue réduit à une misère suite à cette bataille pour une jolie chatte de luxe, la Cougars des beaux quartiers. Moi, un vrai chat de gouttière, avec, comment c’était son nom? Taïta c’est ça, elle s’appelait Taïta. Vous y croyez, vous ? Elle a vécu très longtemps, vingt deux ans. Pour tout vous dire, un jour elle a disparu, sauf dans mon cœur. C’en était fini de notre amour impossible. Elle était belle, Noire et Blanche, avec de longs poils angoras. J’aimais mordre à pleines dents dans cette douce toison, en signe d’affection. C’est l’amour de ceux qui croyaient être ses maîtres qui l’a conduite si loin dans sa vie de chat. Je me dis qu’elle est partie au paradis des chats, qu’elle nous regarde aimer, pleurer, trahir et guérir nos plaies. Elle a entamé, maintenant, une autre de ses sept vies, ailleurs, plus loin, mieux ou plus mal. Se souviendra-t-elle de moi HOLSEN le terrible, le jeunet de ses vieux-jours. Mais dans mes yeux brille une étoile.

Je pense que je suis plutôt, Edgar, dit La Vapeur, un vrai déchet de notre société comme dirait les braves gens sans cœur. C’est le laissé-pour-compte de ce monde implacable et inhumain, ou bien un écolo hors d’âge, pas à l’heure, avant l’heure. C’est le vagabond des temps modernes, grand échalas, vouté par le temps et par le poids du monde qu’il supporte, dégingandé et fragile, au visage à la fois pathétique et filou, depuis la barbichette blanche aux cheveux un peu fous. Mon nez camus est l’héritage d’une bagarre dans un bal, à la ville. Pour qui ? Pourquoi ? Il y a si longtemps. Mais à mieux m’observer on découvre un œil vif et profond qui voit, analyse, mais jamais ne juge. Ma bouche affiche un éternel et triste petit sourire laissant entrevoir mon râtelier édenté, jauni par le mauvais tabac. Je suis une espèce d’ascète des temps modernes, Prince déchu, riche de la nature, philosophe par obligation et par habitude, courbé sur ma canne de noisetier. Je ne pèse guère plus de soixante kilos, mais le tout fait de malice et d’expériences, de bon sens et de sensibilité car je suis le porteur des vieilles coutumes et du secret des simples. Je ressemble beaucoup au « Pape des Escargots » d’Henri Vincenot. Dans mes yeux, tout un firmament d’étoiles me montre le chemin.

Trois compères perdus dans la tourmente de la vie, vivent en moi.
Je dois apprendre à m’aimer ainsi. C’est long. C’est difficile. Tant de personnalités doivent cohabiter. Il faut que cet état dure. Ce serait si facile de se séparer, de faire éclater ce fragile équilibre. Alors, viendraient les remords, puis les regrets, les « si j’avais su », les « on peut tout reconstruire » les « ce n’est pas de ma faute » ni de la leur d’ailleurs. J’accuserais le « pas de chance » mais que vient-elle faire là, la chance.
J’ai beaucoup psalmodié sur la chance et j’en ai conclu que c’est une conjonction de paramètres et de faits que personne ne maitrise. Tout juste dois-je toujours croire en elle et lui donner le coup de pouce final, clé indispensable pour l’appréhender et qu’elle devienne « Ma chance ».
D’autant croient qu’elle tombe sur les veinards de nature, que nenni, elle se cultive, elle se choie, c’est presque une religion, c’est un état béat qui l’attire et la favorise. Si tu crois en elle, elle croira en toi, c’est aussi simple que ça. Mais si elle passe sans s’arrêter, ne pas la maudire, elle reviendra, ce n’était pas ton tour. C’est ma philosophie, celle de La Vapeur. Ainsi je ne suis jamais déçu et je supporte ce qui, pour d’autres, serait insupportable. Et là, j’ai des étoiles dans les yeux.

Puis le temps passe, vite, très vite. Les bêtes et les hommes ont vieillis, se sont enlaidis, d’apparence certes, mais dans les cerveaux, ça s’agite, les idées fusent, les pensées se forment, s’organisent et construisent des montagnes de projets fantastiques, sans avenir, sauf dans le cœur, sauf dans l’esprit. Puis, je sens que c’est l’heure de partir, je mesure ce que je vais laisser, et c’est trop difficile.
Partir, c’est mourir un peu, mourir c’est partir tout court…

Un bruit familier me sort de ma torpeur.

Bruits de gamelles et de verres qui se choquent, d’embrassades et de paroles douces qui fusent et rompent le silence de ma sieste impromptue.
Ce sont les préparatifs du repas traditionnel de Noël.
J’avais oublié. Nous sommes le 25 Décembre.
Je me suis assoupi dans mon fauteuil, comme le font les anciens, dès que leurs vieilles mains n’ont plus rien à construire et peu de choses à dire.
Du fond de la pièce mes petits-enfants, mes enfants et toute la famille viennent me chercher pour m’installer à la place d’honneur, à la place du patriarche. Eh oui, je suis le patriarche maintenant que sont passés de l’autre côté ceux qui m’ont donné la vie.
La grande table reçoit tout ce petit monde qui grouille et s’agite pour que ce moment familial soit parfait. En face de moi, en bout de table, une place est vide, comme chaque année. C’est la place du pauvre. C’est une tradition séculaire en forme de déclaration de bonne intention. Tout le monde s’assoit. Le silence se fait avant que je cède à la tradition du petit discours.
C’est le moment que choisit la porte d’entrée pour me signifier que quelqu’un la frappe, discrètement, comme pour s’excuser.
Je me lève, en chef de famille, pour ouvrir à ce visiteur imprévu.
Edgar, dit La Vapeur, est là, conforme à lui-même, appuyé sur sa canne de noisetier.
Knok est là aussi, queue battant l’air pollué, souffle plein de vapeur, oreilles droites et œil vif.
Holsen a déjà repéré le panier de couture de Dominique, prêt pour un copieux repas de Noël suivi d’une sieste royale.

D’un commun accord la place vide est attribuée à Edgar. Aujourd’hui, tous trois sont de la famille pour un peu de bonheur, un peu de chaleur, un peu de Noël.

Au sortir de mon fauteuil préféré, mon cœur était triste de quitter ses compagnons de rêve mais heureux de retrouver ceux du quotidien.
Un coup de baquette magique a réuni le rêve et la réalité.
C’est la magie de Noël.

Mon Dieu, que la vie est belle.

Jean KUBLER - Vaylats le 23/12/2019 / Lecture publique au SDL de Laramière / Par Mr Jean Claude Drouot le 16/08/2020.

Jean Marc Creuzet./696

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"Jean Kubler."

Éditions JKDC

"Le Clavier."

1)
En ces temps incertains parsemés de notes noires
Et de notes blanches, notre vie ressemble à mon clavier.
Si quelques-unes sont là pour nous redonner espoir
Les autres s’envolent et fondent comme l’épervier
2)
Sur la proie que chacun de nous représente
Le dos courbé, l’échine prête, le corps épuisé.
Pourquoi ? Pour qui ? Où est passée cette pédante
Machine, merveilleuse, fabuleuse mais désarmée
3)
Devant l’un des plus petits organismes du monde ?
Plus rien n’existe, même pas ce monstrueux démon
À la vue du clavier. Dans mon cerveau nait une onde
Douce, tenace, irrésistible venant du plus profond
4)
De mon cœur, de mon corps, de mon âme
De ma conscience ou inconscience, de mon être
Et brûle comme un amour impossible et me damne
Doucement, calmement, silencieuse comme l’Aitre.
5)
Mes doigts courent sur les touches, blanches, noires,
Croches et doubles croches, oscillation du majeur
Au mineur, vibrations de nos multiples espoirs
Et triste expression de nos multiples peurs.
6)
Regarde le grand ballet de sons et de rythmes,
Danse funèbre ou gigue des jours de fête.
Il console ceux qui l’écoutent et forge l’algorithme
Du reste de leur vie, si chère, mais si imparfaite.
7)
Joue, joue petit homme, tant que tu le peux
Et ne cesse que lorsque vient la fin de l’inspiration
Tout ce que tu vois et vis n’est que le grand jeu
Du maître du monde qui de là-haut pousse les pions.
8)
’en remettre à lui ? Espoir ? Oui, pourquoi pas !
Ce n’est pas plus sot que de se croiser les bras
D’attendre, sans rien faire, le moment du trépas
On est fort et solide. Vers le futur faisons le pas.

Jean KUBLER, Vaylats, le 23 Avril 2020 à 14 h 30

Jean Marc Creuzet./696

Graines de lettres germées, fleurissent, essaiment .....!******** 

"Jean Kubler."

Éditions JKDC

 Jean KUBLER et Dominique ont créés leur petite entreprise, active depuis le 5/08/2020, c’est donc tout récent.

Jean KUBLER est mon nom d’écrivain. Mon nom patronymique est Jean Marc CREUZET (ex-Libraire en Rhône-Alpes).

La petite entreprise se nomme « Éditions JKDC » Elle est inscrite sous le Numéro SIRET 321 268 641 00032 et le code APE 5811Z .

Elle est et sise au 169, Chemin du Lac, SINDOU à 46230 - VAYLATS.

Notre démarche pour « Éditions JKDC est la suivante :

- Mettre à la disposition des écrivains, connus ou pas, un système simple et fiable d’édition de leurs œuvres à un prix raisonnable laissant aux auteurs une marge confortable.

- L’ouverture à la diffusion par les Libraires via le réseau DILICOM spécialisé , l’accès aux sites FNAC et AMAZON,  au diffuseur DECITRE et son réseau de Libraires, qui sont des acteurs incontournables de la diffusion de livres sachant que la promotion des ouvrages reste à leur charge, hors diffusion des informations des réseaux DILICOM et DECITRE et leurs plus de 10.000 libraires.

Vous pouvez nous contacter via le mail de la Société : editions.jkdc@gmail.com   ou par Téléphone : 06-72-79-96-76  ou par courrier Éditions JKDC 169, Chemin du Lac, SINDOU à 46230 - VAYLATS.

Voici les ouvrages déjà édités et quelques prévisions pour début 2021 :

Le premier livre édité fut « Hors du Temps » de Jean KUBLER pour se faire la main.

Va sortir ce mois « Quitte ou double » recueil des poèmes de Mr Jacques NUNEZ-TEODORO, puis de suite le recueil de Nouvelles de Jacques NUNEZ-TEODORO « Des nouvelles du petit peuple »

Puis suivra le recueil des Nouvelles de Mr Jean Claude TARDIF , Auteur Poète Nouvelliste etc… « LES LIENS DU SAN(g)s » .

Puis viendra la 1° réédition de mes 2 « PETITS POLARS POUR LES AMIS », Le 1° c’est « CAROLE » et le 2° « la Comtoise », en cours de fin d’écriture le 3° Petit polar « QMVDC » c’est la suite de Carole.

Voici quelques couvertures des ouvrages pour vous donner envie de nous rejoindre : www.jean-kubler.fr  soit www.creuzet-family.com


  Mots de l'auteur.

Jean Marc Creuzet./690

Graines de lettres germées, fleurissent, essaiment .....!******** 

Jean Marc Creuzet.

 Biographie :  Jean KUBLER (prénom du père et nom de la mère) nom patronymique Jean Marc CREUZET né le 30 Janvier 1946 à Chavanoz 38. Peu studieux, rêveur, toujours la tête en l’air à découvrir, oiseaux, nuages, avions, grands espaces et idées folles qui couraient et courent encore dans son crâne.

A quatorze ans, il écrit ses premiers poèmes. Puis de Clerc de Notaire à Chef d’entreprise, il clôt sa carrière professionnelle par un mandat d’Adjoint de sa commune. Il ressent l’appel du Lot au déclin de sa santé. Avec son épouse artiste peintre, ils ont rejoint leur fils.

 Jean aime lire, écrire, jouer du piano, se balader en France surtout, le plus beau pays du monde. Il cultive l’amour de sa proche famille et veille sur ses amis véritables. Il est actif au sein des associations Régionales et sur les réseaux sociaux.

Parutions : En 2018 Parait « Carole » (Editions EDILIVRE) ouvrage instinctif, écrit sur le vif, dans l’esprit de Frédéric DARD, ami de son père, départ de sa collection : « Petits polars pour les amis ».

Commentaire de lecteurs :

Le 1/08/2018 facebook Marie Camus : oui bon polard, j'ai mis un peu de temps à me mettre dans le livre, tu étais trop présent, on retrouve tes expressions, ta façon de parler. ton visage était là sur les lignes. mais j'ai quand même réussi à te faire partir et à profiter de cette intrigue, très bien ficelée. bisous. Marie Camus suspens jusqu'à la dernière page.

Le 26/07/2018 sur Facebook Alain Briant : J'ai fini ton livre récemment -j'étais parti quelques temps!- C'est très bien Jean Marc, bonne intrigue menée rondement (on se retrouve bien dans la banlieue Est!!) A quand le prochain??

Christine BRU 15/08/2018 : Ouah, ça commence sur les chapeaux de roue ... Et je décèle un fin connaisseur de whisky non ?

 Je plaisante... C'est franchement top, ça donne envie de lire la suite, Christine.

Jacqueline BELLET : Bonjour Monsieur, Nous nous sommes rencontrés à Lalbenque et je vous ai acheté “Carole”. J’ai été ravie de faire votre connaissance. Je vous ai promis un commentaire : c’est une lecture agréable et divertissante, le suspense est intéressant et donne envie de poursuivre. Je vous souhaite de continuer et d’avoir de bonnes inspirations. Cordialement et peut-être à bientôt de vous revoir.
Jackie Bellet
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En 2019 Parait « la Comtoise », (Editions BAUDELAIRE) saga familiale des CADROUX et rubrique du Nord Dauphiné. Suite de sa  

 collection : « Petits polars pour les amis ».

Commentaire lecteurs :

A l'attention de Mr Jean Kubler, Bonjour, Vous ayant rencontré chez Cultura Bourgoin, j'avais acheté votre livre "La Comtoise" que j'ai vraiment apprécié. Le pb c'est que lorsqu'on commence la lecture, il est très difficile de le poser en cours, et de ce fait je l'ai lu très rapidement. Continuez comme cela, avez vous d'autres titres aussi à me proposer ? Bien cordialement D.Guicherd.

COULON Claude : bien joué le dossier de presse ! la 4ième de couverture est particulièrement parlante ! puis la maison, les parents , la maison de retraite avec les nonnes, le 13 novembre .... tout ça fait envie ! J'ai terminé la lecture de "Carole" hier; j'ai passé un bon moment bien qu'il m'ait fallu des efforts de mémoire pour appréhender tous les personnages qui disparaissent souvent pour mieux jaillir plus tard. Du beau travail. Merci Jean Marc.

 

En 2020 Autoédition (Editions JKDC avec Autres Talents - CCEE) de « HORS DU TEMPS » recueil des poèmes de 1961 à 2020.

Commentaire des Correcteurs de « Hors du temps » :

 « Je ne suis pas fan de poésie, mais ayant promis j'ai voulu avoir la curiosité de te lire - il fallait bien que je m'y colle !!

Et là, je t'avoue que - ayant quand même malgré mon manque de dispositions lu, appris certains textes, et engrangé sans même peut-être y prendre garde une certaine quantité d'écrits et d'auteurs - je t'avoue donc que tu m'as épaté.

Ton écriture est intéressante, tes sujets variés et tu sais les rendre captivants par ton rythme, ton vocabulaire et la syntaxe légère, primesautière ou profonde à la manière d'un labour.

J'ai commencé et je suis allé jusqu'au bout !! Certains poèmes sont moins percutants mais certains sont très forts. C'est bien mon Jean Marc et je te souhaite un bon succès que tu mérites Bises à vous deux Alain BRIANT.

En 2021, Paraitra QMVDC, « Quand Ma Vie Devient Cauchemar » suite de « Carole » (en cours d’écriture).

Récompenses : En 2019 Diplôme d’Honneur du PRIX SPECIAL du JURY au Concours National de Poésie pour « NOTRE DAME » que vous trouverez dans « HORS DU TEMPS ».

En 2020, 1° Prix du concours National de Nouvelles « Novella » avec « LEITMOTIV » Suivre le lien : https://drive.google.com/open?id=1bLNvMWgg6RijLss6b4eul0IBdKFXern0

Les œuvres de « DOMI Artiste Peintre » sont sur le site Internet soit : www.jean-kubler.fr  soit www.creuzet-family.com

Vous pourrez retrouver Jean Marc Creuzet au salon du livre de Monclar de Quercy le 30 août 2020.


  Les couvertures des livres

Jean Marc Creuzet./680

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