NOUVELLES
de la
Vallée du CIRON.

Mustil

Les visons,  mascottes de la Vallée du Ciron.

Mustelle

Courriel  occasionnel édité par le Club Informatique de PUJOLS sur Ciron. 33210 (Gironde) (France)
 

N° 163  du  16 juillet 2006.

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L'informatique est comme une flamme,... plus on la partage, plus elle éclaire....
Christian Flages
.

Sommaire:

Le vide grenier de la Saint Pey à Pujols.

Complexe médical à Cerons..

Quand l'histoire se dévoile à Léogeats.

Reliques de l'ère glaciaire à Hostens.

Histoire d'un petit pont.

Recettes de l'apiculteur.

Une belle histoire de confiance.

La rivière.....le Ciron.

Infos utiles.

Le sourire  

est le rire des économes qui ne veulent pas dépenser leur gaieté d'un seul coup.

Etienne Richet
1921

Le Comité de Jumelages et d'animations. 
de 
33210 Pujols sur Ciron. 

Organise  un Vide grenier  sous les ombrages. 

Le dimanche 06 Août 2006
pour la fête de la Saint Pey. 

Dans le parc de l’Ile au bord de la D116 de 9 à 18H. 
Cadre ombragé en face du château de la Salle situé dans une île bordée par le Ciron.
Température adoucie par la rivière, Pique nique agréable, Ambiance décontractée.
Fête Foraine, Manèges pour les enfants, Divers stands, Buvette, Sandwichs, Grillades, etc.

Expo Peinture, 

Travaux d'aiguilles, 

le club Informatique,

 et l'expo de 300 sortes de tomates. 


Peinture    Travaux d’aiguilles.

A l’occasion de l’exposition organisée par la Section Peinture du Comité de Jumelages et d’Animations, le dimanche 6 août 2006, dans le cadre de la fête annuelle de la St-Pey, tous les Pujolaises et Pujolais qui le désirent peuvent venir exposer leurs œuvres.   

Inscriptions jusqu’au 19 juillet : Marie BAILLIE au 05.57.31.06.44 

La section « Travaux d’aiguilles » exposera également ses jolies réalisations. 

Exposition de tomates d'hier, d'aujourd'hui et d'ailleurs. 

300 variétés de toutes tailles et de toutes couleurs, et plus si elles mûrissent à temps. Impressionnante collection, commentée par des spécialistes de la Pomme d'Amour.

Venez découvrir entre autres quelques variétés aux noms évocateurs mais surprenants :Ananas – Bonsaï – Brin de muguet – Eureka – Jérusalem – Pérestroïka – Viva Italia . 

En attendant voici un lien qui vous mettra l'eau à la bouche : OTOMATE

Christian, Jean-Pierre et Roland, membres du club informatique de Pujols, cultivent environ 400 variétés de tomates dont certaines très anciennes.

Il y en a de toutes formes, rondes, allongées, cordiformes, côtelées ou non ; de toutes couleurs, rouges, roses, pourpres, violettes, blanches, roses, jaunes, oranges, vertes, marron, parfois très sombre presque noire et même des multicolores… !!!

Christian, Jean-Pierre et Roland vous ferons partager leur passion pour la tomate en vous présentant une exposition originale de leurs nombreuses sortes au cours du vide-grenier du 6 août.

En fin de journée, achetez une tomate, dégustez sa chair, conservez les graines pour les semer l'année prochaine. La vente des tomates exposées est au profit  du club informatique de Pujols sur Ciron.

Et pour tous renseignements sur les tomates : roland.robin@wanadoo.fr 


Le Club Informatique, présentera la solution informatique scolaire 

ABULEDU,

qui est en oeuvre aux écoles de Bommes et Pujols depuis la rentrée.
Les parents sont cordialement invités à venir s'informer.

Pour comprendre cet avantage offert à leurs enfants.
 
Les enseignants aussi.

  Venez découvrir le Club et à travers lui; les logiciels libres :

- ceux utilisés à l'école de Pujols et de Bommes,

- ceux que vous pouvez installer gratuitement chez vous.

 Venez vous inscrire pour une nouvelle année scolaire en bureautique ou en multimedia.

 Rejoignez le Club pour aider les élèves de Bommes et de Pujols. 

Nous pouvons apporter notre aide au corps enseignant en aidant les enfants dans leur première approche de l'informatique de production (car pour les jeux ils n'ont pas besoin de nous) aucune compétence n'est requise, seulement de la disponibilité. De la convivialité aussi parce qu'il y a les auto-pots. 

ENTREE GRATUITE POUR LES VISITEURS. 
EXPOSANTS : 
- 2,50 E. le Mètre Linéaire.
- 1 BOISSON gratuite par exposant.
- Possibilité de garer un véhicule près de chaque stand. 
Renseignements & inscriptions:
Mme Annie FLAGES: 05.56.76.61.98
Mr Pierre CHALIGNE 05.56.76.63.27 / 06.83.37.00.67
MAIRIE (Siège de l’Association) : 05.56.76.65.14

Complexe Médical.

Cérons vient de s'enrichir d'un complexe médical situé sur la N. 113.

Il réunit dans un même lieu: 

  •  la pharmacie Thurin.

  • le Dr Olivier Poissant pour la médecine générale. 05 56 27 14 84.

  • le Dr Thu Than Trong ophtalmologue.

  • les Drs Rossat, Lefebvre, Thaury, dentistes.

Les planteurs volontaires et bénévoles peuvent faire part de leur expérience.
Cela peut élargir le champ des connaissances pour une autre opération.
Les hêtres se régénèrent naturellement sans aide humaine.
Il y a peu d'expériences de plantations.

Les Petits hêtres de la Vallée du Ciron.

Courriel reçu.

Bonjour,
Hêtres ou ne pas hêtres, voilà la question !

Merci pour ces bonnes nouvelles de nos amis, et ce serait bien de continuer d'informer vos lecteurs du suivi de la pousse des hêtres.

Personnellement, nous avons réalisé la plantation de 5 de ces spécimens, entre le 10 et le 17 mars, donc assez tard. Ils mesuraient de 12 à plus de 50 cm et nous les avons plantés en lisière d'un petit bois de chênes et charmes, dans un sol plat sablo-limoneux et à 50 m environ du Ciron.

Ils ont été plantés dans la terre d'origine, mêlée du compost de notre production, que nous avons également étalé en surface. Pour les bourgeons, nous avons fait le même constat, ils s'ouvrent tard, comme s'ils craignaient le froid.

Donc, démarrage très long, puis un léger verdissement s'est dessiné, promesse de feuilles à venir ... début mai ! La pousse s'est faite sur tous les bourgeons, et avec paresse sur les bourgeons terminaux, pas toujours nettement identifiés...

Après ce premier "débourrage", nous avons vu apparaître depuis une huitaine de jours quelques feuilles vert tendre sur l'un d'eux, en bourgeon terminal et sur une branche plus basse.

Comme vous, nous avons donc fait le constat d'un nouveau cycle de pousse, vérifié par l'apparition, au bout des branches, de nouveaux bourgeons qui prennent une couleur brun clair allant vers le verdissement.

Nous leur avons fourni 4 ou 5 arrosages copieux et continueront à raison d'un arrosage tous les 15 jours cet été (sauf en période pluvieuse) . Après la plantation, nous avons apporté tout autour de chacun un paillis de broyat de branches, pour maintenir la fraîcheur et favoriser l'activité des micro-organismes du sol.

Nous avons enfin constaté sur quelques feuilles un brunissement ou noircissement partiel, sur la bordure.

Tous paraissent avoir bien pris, avec un développement assez lent, comparé à d'autres arbres ou arbustes. Mais n'oublions pas que cela ne fait que 3 mois et demi qu'ils sont installés ! Sans doute au printemps prochain seront-ils bien enracinés et pourront-ils consacrer davantage d'énergie à leur expansion...

Edgard et Nicole Soula.
Villandraut.

Découverte de découvertes dans de vieux journaux.

Quand L'histoire se dévoile.

Collection Francis Lafont. 24 février 2005.

Des fouilles ont été réalisées , des  découvertes ont été faites.

Une intervention archéologique préventive a mis à jour des vestiges médiévaux qui ouvrent ainsi une nouvelle page de l'histoire de la petite commune de Léogeats.

Léogeats est une commune dont le territoire s'étire en longueur, formant une bande entre Noaillan et Sauternes, dont le centre névralgique est le Ciron. On connaît depuis le XIXè siècle le site de Cameilhac, qui est en fait une ancienne paroisse dont les quelques constructions sont édifiées sur une villa gallo romaine.

Ceci a été confirmé par la découverte, vers 1840, de mosaïques dans la cour d'une ferme. Si on en croit M. Piganeau, qui visita le site en 1888, ces mosaïques présentaient alors un grand intérêt puisqu'elles furent jugées dignes de la première classe du classement départemental en 1845. Une partie de cet ensemble a été alors déposé et acheté par la ville de Bordeaux. Mais seuls quelques fragments ont été livrés ; le reste, point.

En 1888, des fragments altérés de mosaïque sont encore visibles sous le fumier de la cour de la ferme. Dans la vallée proche du Ciron, des ruines envahies de lierre attirent l'attention. Il s'agit de la Tourasse, maison forte rectangulaire qui remonte au milieu du XIIè  siècle. Son histoire reste encore à écrire.

Une première page...

Le bourg est situé sur un tertre, véritable oppidum qui domine de près de 25 mètres la vallée, et côté Ciron, à l'Ouest, la falaise est abrupte. L'église qui est un édifice composite qui remonte au moins au début du Xlllè siècle, occupe avec son cimetière l'extrémité de cet oppidum. La vision du bourg depuis la vallée est très pittoresque avec église et maisons émergeant de la verdure et dominant les alentours.

L'église est toujours entourée de son cimetière, mais ce dernier est maintenant trop petit. Un projet d'extension est prévu au Nord, sur une prairie mitoyenne.

Vue la situation à proximité de l'église, qui est d'ailleurs inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1925, un diagnostic archéologique, à la demande du service régional de l'archéologie, a été effectué.

Ce diagnostic, qui est une pre­mière phase, est dirigé par Nathalie Moreau, archéologue à l'INRAP, Institut national de la Recherche Archéologique Préventive.

Trois tranchées de 1 m de large ont été réalisées, une orientée Nord Sud et deux Est Ouest. Là sous la fine couche d'humus et de terre noire, environ 45 cm, le rocher est apparu avec diverses traces d'occupation.

Dans la première tranchée, plusieurs tombes taillées dans le rocher et orientées, contenant des restes humains, sont découvertes. Il s'agit de tombes anthropomorphes, c'est à dire de forme humaine, dont la tête est à l'Ouest mais comme le défunt est couché sur le dos, son regard se porte vers l'Est d'où l'orientation.

Ces sépultures remontent de toute évidence à l'époque médiévale, XIIè ou XIIIè siècles, et ce cimetière primitif se prolonge de toute évidence vers le cimetière actuel et sur une part plus importante du terrain.

L'autre découverte se situe dans les autres tranchées. Là, plusieurs cavités circulaires, au diamètre différent avec pierres de calage, montrent la présence d'une construction à ossature bois. En effet, ces cavités sont les trous d'assujettissement des poteaux porteurs. Ce type d'habitat qui est connu depuis l'époque gauloise ne semble pas ici antérieur au début de l'époque romane.

La fouille est un travail minutieux, car tout se fait à la main, et la couche est aussi importante que l'objet. En fait c'est un tout. Ici par exemple, si le rocher est la couche de référence, il convient de bien nettoyer les tâches, noires, car elles peuvent être soit des irrégularités de la roche, soit des sépultures.

  Ce site livre ses premières données, et même en l'absence de mobilier archéologique significatif, car même s'il a été perturbé et réutilisé, il reste d'une grande richesse pour la commune et la connaissance en général des bourgs ruraux de la vallée du Ciron.

Il est évident que le site de Léogeats, de part sa situation et sa morphologie, a été occupé dès la plus haute antiquité. Le souhait serait de poursuivre la fouille surtout le terrain afin d'en dégager l'essence même et de pouvoir ainsi avancer dans l'histoire de Léogeats.

C'est une affaire qui commence, elle est donc à suivre.

J. L. H.

Des libellules (demoiselles) il y en a aussi dans la Vallée du Ciron.
L'ère glaciaire nous a déjà laissé les hêtres en héritage.....

Reliques de l'ère glaciaire.

Les lagunes du parc naturel de Gascogne abritent trois espèces uniques de libellules, reliques de l'ère glaciaire. Une découverte sans précédent, due à un instituteur passionne d'entomologie.

Le berceau des libellules.

Il se trame une drôle de (pré) histoire dans les Landes girondines. Au coeur du parc naturel des Landes de Gascogne, dissimulée dans un écrin de pins maritimes, une relique de l'ère glaciaire montre le bout de ses ailes. En tout, ce sont trois espèces de libellules rarissimes en Europe qui ont été recensées par Bruno Jourdain, chargé de l'étude Natura 2000 sur le site du parc.

« Leur présence n'est pas une nouveauté, explique ce membre actif de la Ligue de protection des oiseaux. La surprise, c'est plutôt de les retrouver en si grand nombre sur un espace aussi délimité ! » Et c'est ici que réside le secret de la présence de ces espèces pourtant accoutumées à des latitudes plus septentrionales. Gros thorax, large queue et front blanc constituent la tribu d'irréductibles libellules (ou odonates) qui peuplent le réseau de trois cents lagunes, du parc naturel.

Après la glaciation.

Pour elles, tout se joue il y a 10 000 ans. La banquise recouvre une grande partie de l'Europe du nord ouest, c'est la dernière grande glaciation de l'histoire. Sur le site du parc, de grandes plaques de glace se forment et creusent le sol.

Une fois fondues, elles laissent de grands bassins où la nappe phréatique affleure : les lagunes ,sont nées.

Un éden tout trouvé pour ces odonates qui se fixent et prospèrent. «C'est un milieu acide, comme une tourbe, précise le naturaliste. Il n'y a donc pas beaucoup d'espèces concurrentes.»

A l'instar des dinosaures du monde perdu, les odonates ont profité de l'isolement de ces lagunes pour en faire leur berceau de peuplement.

Un secret tellement bien gardé que la première campagne de recensement Natura 2000 n'incluait pas ces espèces. Mais les découvertes de Bruno sont sans précédent. Elles intéressent le Muséum d'histoire naturelle de Paris et la Société française d'odonatologie (SFO) qui lui commande une étude pour un inventaire national.

En les suivant à la trace (une goutte de vernis sur les ailes), le naturaliste a mis en avant les moeurs de ces libellules protogirondines. « Elles restent à l'état larvaire pendant, deux à trois ans, éclosent en très grand nombre et profitent du vaste réseau de lagunes pour étendre leur aire de répartition. »

Mais l'âge d'or de ces fossiles vivants touche à sa fin. « En vingt ans près de la moitié des lagunes ont disparu ! »

Nathalie Mauray, chargée de mission des espaces naturels du parc, ne peut que constater les dégâts. « L'activité humaine, la sécheresse fragilisent le milieu et accélèrent leur disparition. Même si les lagunes sont destinées à se combler et devenir des tourbières», précise-t-elle.

Péril en la lagune.

La lagune du Cam sur la commune de Saint Magne est particulièrement touchée. Son niveau n'a même jamais été aussi bas. « Quand on sait que le mois le plus sec est celui de septembre, on peut s'inquiéter », précise Bruno Jourdain.

En clair, si les lagunes ne peuvent plus fournir un espace aquatique permanent, la population des libellules ne pourra plus se renouveler. Nathalie Mauray a constaté que la disparition des lagunes va de pair avec l'oubli presque total de la population pour ce milieu naturel. « Les jeunes n'entendent plus parler de ces sites », regrette-t-elle. Il y a cinquante ans, ils étaient des lieux de vie villageois, comme en témoignent les ruines du lavoir qui bordent la lagune de la Hucau. « Maintenant, tout le monde est d'accord pour sauver ces sites uniques, mais à condition que cela ne nuise pas à leurs activités».

Et pour ne pas exacerber le combat des agriculteurs et des écologistes, le parc et la municipalité ont privilégié la concertation. « On adapte au cas par cas les activités humaines et les besoins du milieu. » Des mesures de sauvegarde pour que les libellules de l'ère glaciaire ne soient pas remisées au rang de souvenirs fossiles.

D.R.

Aide toi, le ciel t'aidera....
Fait inhabituel mais combien réconfortant.

Histoire d'un petit pont.

Sud Ouest 5 juillet 2006.

Le pont de Sarraute sert de trait d'union entre Villandraut et Saint Léger de Balson. 

Il reste le seul lieu d'accès pour quelques maisons d'habitations isolées dont celle de Serge.

Le ravage des ans le détériore un peu plus. Christian Picard, le maire ne cache pas les difficultés administratives financières, que cela va engendrer. « Qu'à cela ne tienne », rétorque Serge, « que les communes me fournissent la matière première et je me charge des travaux ». 

C'est maintenant un pont tout coquet que Charline franchit à la main de son papa.

Christian Poyti.

Ainsi donc.... il est interdit de détruire les essaims.
C'est une bonne nouvelle..... !
Mais parfois, un coup de main est bien utile pour s'en débarrasser.

Les recettes de l'apiculteur.

Le Républicain 29 juin 2006.

ENTREPRISE / Didier Bontemps crée «Abeilles, frelons et nuisibles.»

Didier Bontemps, est un passionné d'apiculture particulièrement audacieux.

Il utilise la structure de l'entreprise de couture de sa femme pour fonder son entreprise de désinsectisation.

Un jeune couple s'est installé à Verdelais quartier Mouchac, ils viennent de changer l'activité de l'entreprise de madame. Depuis que les pompiers ne répondent plus aux demandes de désinsectisation, nombreux sont ceux qui ne savent plus vers qui se tourner. Les apiculteurs ne se déplacent que pour récupérer des essaims, ceux‑ci peuvent être malades et bien souvent en déplaçant la ruche, la reine meurt (elle est engluée dans la panique).

Méthodes originales.

Didier Bontemps, féru d'apiculture, ne recule devant aucun chantier, et avoue même préférer les situations difficiles. Il démonte et remonte les plafonds, grimpe, descend en rappel, récupère les essaims et les déplace sans tuer les insectes, les amène en quarantaine dans une ruche hôpital. Il n'hésite pas à faire de l'escalade sur des façades lorsqu'il est impossible d'accéder à un nid par une échelle ou une nacelle. Pour les guêpes ou les frelons, «ça va beaucoup plus vite: un coup de bombe, décollement du nid et au suivant!», Son secteur géographique est la Gironde et le Lot et Garonne, mais il ne refuse pas de parcourir plusieurs centaines de kilomètres pour entreprendre un chantier dont personne ne veut. Sa prestation ne s'arrête pas à démonter un faux plafond et sortir la ruche qui s'y trouve, il reconstruit ce qu'il a démonté.

Il a aussi un rôle de conseil qu'il prend très au sérieux.

Ainsi, à Bordeaux où il a été convoqué par un directeur d'agence immobilière pour étudier comment déloger des abeilles qui se sont installées dans un faux plafond, et a constaté qu'il y avait un nid dans une armoire murale de l'étage supérieur. Par conséquent, il aurait été impossible de tuer toutes les abeilles avec des insecticides appliqués par l'entrée de la ruche. Il a alors entrepris de découper le faux plafond pour enlever les abeilles vivantes le soir, et revenant le lendemain, pour réparer et repeindre le plafond, et nettoyer l'appartement, profitant de l'absence cette nuit là du locataire. Ainsi l'agence n'a pas dû faire appel à un plâtrier.

Autre exemple emblématique,

Il a dû sortir un essaim d'abeilles qui s'était installé il y a deux ou trois ans dans le clocher de l'église de Cestas, entre le vitrail et une vitre de plexiglas destinée à le protéger. Il s'est aidé d'une nacelle, a monté une ruche piège, a capturé environ 300.000 abeilles, ensuite il a récupéré une récolte fabuleuse et tout à fait inexploitable de miel, il a démonté les travées d'alvéoles et a ensuite procédé au nettoyage de la pierre et du vitrail lui-même. Heureusement, la plupart des interventions sont quand même plus simples !

Le déparasitage se complique du fait d'une particularité: la protection des abeilles par la loi. Alors que dans le même temps, il ne fait pas de sentiment pour les guêpes et les frelons, la destruction des abeilles est interdite par le code rural.

Cette interdiction remonte à l'antiquité romaine car autrefois les produits de la ruche constituaient une véritable richesse. Cette interdiction se justifie aujourd'hui aussi par le fait qu'elles sont également indispensables pour l'équilibre de la flore. Elles sont nécessaires à la pollinisation de nombreuses espèces végétales, et en particulier des arbres fruitiers.

Préservation des abeilles.

C'est pourquoi, dans ce cadre de défense de l'environnement, et pour le miel qu'elles fournissent, il reste interdit de détruire les abeilles. Toutefois, lorsqu'il n'est pas possible de faire autrement, il demande une autorisation de destruction de l'essaim à l'Agent Sanitaire Apicole dont les agents dépendent du GDSA  (Groupement de Défense Sanitaire Apicole), lequel surveille les abeilles en collaboration avec la Direction des services vétérinaires du département. Jusqu'à présent, Didier Bontemps se vante de n'avoir détruit aucun essaim d'abeilles, même quand il a fallu les extraire des cheminées.

Didier Bontemps a dû surmonter quelques difficultés pour exercer ce métier: notamment celle de trouver une assurance pour ce type d'activité. Car on ne pratique pas cette activité sans être «piqué». Il a obtenu le certificat de Distributeur Applicateur de produits antiparasitaires.

Il répond volontiers aux personnels qui demandent  par téléphone un conseil avant de s'attaquer eux-mêmes à un petit nid de guêpes. Il vaut mieux téléphoner que se faire piquer. Certaines piqûres pouvant être très dangereuses.

Pierre RAMBAUD

Une belle histoire de confiance.  

Sud Ouest 27 juin 2006.

Démonstration de débourrage avec Steve Harris.

Un spectacle étonnant s'est déroulé ce week‑end aux écuries de Majouraou à Sauviac. Il était basé sur l'entente et la confiance entre l'homme et le cheval.

Propriété de M. Debue éleveur à Lerm et Musset, Princesse, pur sang arabe de trois ans, vierge de tout débourrage, a fait connaissance avec Steve Harris ce samedi matin. Deux heures plus tard sous les yeux d'un public étonné, la jument acceptait sur son dos le « chuchoteur américain ». Steve Harris avec une incroyable patience a éveillé le cheval, lui a appris à accepter l'humain comme son leader, lui a fait accepter la selle.

Steve Harris communique avec la jument par la parole et le contact permanent.

Pied, selle et tapis.

Il a fallu que la confiance s'instaure entre les deux protagonistes. Elle s'est faite avec réticence au début. Il faut dire que les mouches perturbaient fortement la jument. Lorsqu'elle a accepté de donner ses pieds dans la main de Steve (le pied avant droit est le plus long !) une grande partie du chemin était parcourue, il ne restait plus qu'à faire admettre la selle et son tapis.

L'après-midi, l'affaire devait se corser avec Sun Ti Loukoum arabe de cinq ans un peu plus rétif.  Steve Harris a assuré le premier contact, puis Christian Dufour, créateur de l'école « Danse avec les chevaux » a pu faire la mise en selle en musique.

« Steve Harris appartient au Bureau of Life Management qui dépend du Ministère de l'Intérieur américain qui s'occupe de la faune. Au moyen d'hélicoptères, les chevaux sauvages sont rassemblés dans des canyons fermés. Attrapés, les animaux sont vendus dans des foires 125 dollars l'un.

Cela s'appelle des contrats d'adoption. Steve Harris propose alors aux acquéreurs de débourrer leurs animaux avec sa méthode bien particulière » a expliqué M. Dufour qui a connu son invité voici une dizaine d'années.

SYLVIE MELLIES.

Le Ciron (rivière).

Le Ciron est à la cote de 14 cm. 
Le niveau 0 étant l'étiage le plus bas repéré de 1990. Dernière des trois années sèches, 88, 89,90
Point de relevés, sis à 5.300 mètres du confluent avec la Garonne à vol d'oiseau soit près de 8.000 mètres au fil de l'eau.
Il pleut dans la région entre 750 et 850 mm en année pleine.

La cote du Ciron est légèrement supérieure à la même période de l'an dernier .

Son débit, pour la première quinzaine de juillet est supérieur à l'an dernier de 17 % environ.

L'Arec ne coule plus. Il est sec.

Les sources de Lamagnon coulent encore.

La somme des précipitations est calculée depuis le 17 juillet 2005.

Il manque 37 mm de pluies, soit 5 % environ sur une année pleine mais au minima.

Dates 16/07/06 01/07/06 19/06/06 24/05/06 16/05/06
Niveau. (Cote). 14 20 23 53 86
Hauteur d'eau. 0,69 0,75 0,78 1,08 1,41
Largeur 13 m. - 2 m. = 11 11 11 11 11 11
Somme H. x l. 7,59 8,25 8,58 11,88 15,51
Vitesse : 75 m en : secondes. 150 135 135 105 105
Soit = m/s 0,50 0,56 0,56 0,71 0,71
Soit = km/h. 1,80 2,00 2,00 2,57 2,57
Débit en M3/s. 3,80 4,58 4,77 8,49 11,08
Débit en M3/h. 13 662 16 500 17 160 30 549 39 883
Evolution en % -21% -4% -78% -31% 24%
Précipitations. (Pluie) en mm. 24 53 8 7 22
Total depuis le 19 juillet 05 713 689 636 628 621

Infos Utiles :

Dépannage Informatique. Frédéric Flores Sos Depan. Info.05.57.31.05.38 / 06.65.26.45.42 floresfr@wanadoo.fr

Débarrassons caves, greniers, garages, maisons ou tout autre locaux. 

Avant de jeter, n’hésitez pas à contacter Christian de LOS ANGELES, membre du club Informatique :  05 56 76 61 81

Passez vos annonces artistiques, culturelles, sportives, de loisirs, sociales et covoiturage sur le Web. 
Participer au covoiturage géré par
Adiu : (adiu@adiu.fr) ou http://www.adiu.fr

Club Informatique de PUJOLS sur CIRON     Foyer Rural    33210 PUJOLS sur CIRON 
Président Christian FLAGES    Tel: 05 56 76 61 98
E-mail: club.info.pujols@wanadoo.fr
Site: http:perso.wanadoo.fr-pujols-sur-ciron
Site: Vallee-du-ciron.com
Site: Cironsite

 Le webmixer
André COCHET

Tel: 05 56 76 63 12
ancochet@wanadoo.fr