à Noaillan.

Notes historiques glanées par Serge BANCHERAUD.

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Sommaire: Vestiges.
Eglise St Vincent.
Le Château.
La population.
Noaillan sous la Terreur.

 

Anciens noms: NOHALAN, au XIIIe siècle, NOUAILLAN ou NOVELLIANO.

 Vestiges:

-gallo rornains (four à chaux) 

-Sarcophages mérovingiens.

-A Pirec (poirier), four de potiers et à tuiles.

-Dans le bourg, maisons à emblèmes maçonniques.

 Un pigeonnier ancien à Jentille.

Le moulin de Castaing de 1680; taxe payée par les radeliers: 15.000 francs par an.

 

EGLISE ST VINCENT.

 

Origine XIe siècle, elle était la chapelle du château.

Elle comporte trois absides et deux absidioles, la nef est rectangulaire flanquée de bas-côtés. L'abside est décorée d'arcatures dans le bas.

Toiles anciennes, Vierge en bois, quatre chapiteaux, au chevet quatre colonnes.

Clocher à pignon, ajouré de cinq baies.

 Il existait la chapelle St Michel, située à six cents pas de l'église actuelle avec un cimetière. Elle était 1'église primitive de la Paroisse,(disparue).

La paroisse fait partie de l'archiprêtré de Cernès.

 

LE CHATEAU.

 Baronnie au XIIe siècle. Amadieu de Noaillan est seigneur en 1225, il possède toutes les terres de la commune et le château. 

Mentionné pour la première fois en 1274 par Bernard de Noaillan, un document de cette année là, atteste que cela lui venait du roi d'Angleterre.

La construction du château remonte probablement au XIe siècle, il est transformé au XIIIe & XIVe siècle, remanié au XVIe siècle.

Le mur d'enceinte a une longueur de 400 mètres et fait 2 mètres d'épaisseur.

L'intérieur des courtines représente une superficie de un hectare.

 

Populations:

En 1400: 1.000 feux, soit 4.510 habitants

En 1726: 5.000 habitants

 

Noaillan sous la Terreur.

 

En 1794 sous la terreur, existait une « Société Populaire », société montagnarde.

L'église sert de lieu de réunions, sous la présidence des citoyens : Lapujade ou Dartigolles.

But de la société:

Interdiction de la pratique religieuse.

Lutte contre les messes clandestines.

Obligation de travailler le dimanche.

Les artisans forgerons doivent fabriquer des baïonnettes pour l'armée.

 

 

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Réalisée le 30 novembre  2002  André Cochet
Mise ur le Web le            2002

Christian Flages

Mise à jour le

                 

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