Quelques dates, quelques faits.

Origine du nom.

Soit : latin novalia "terres nouvellement défrichées"

Soit : Novelius + anum "terres de Novelius"

 

 

 

Toponymie des noms de quartiers.

MALARADE: mal arada "mal labourée"

JEANTILLE : Joantilha "Jeanneton"

BITON  : biton "joyeux luron"

BETZIADE : bèthsaïda "la maison du bonheur"

MOUTIC : mont chic "le petit mont"

PIREC : pirè "poirier"

BOUEY: boèir "bouvier"

LA SAUBOTTE : la sauvota "forêt de peu d'étendue"     

 

 

Histoire.

texte relatif au château en complément à celui de l'abbé Baurein.

 

La seigneurie de NOAILLAN est une des plus anciennes du Bordelais, connue depuis le XIIe siècle. Le premier seigneur qui la posséda fut Amanieu de NOAILLAN.

 

Le long de la vallée du Ciron, se dressent les ruines d’un château féodal bâti au XIIIe et XIVe siècle. Des lices entourent les anciens remparts en dominant une remarquable terrasse double. 

 

Les logis ont été remaniés au XVIe siècle, tout comme la grosse tour ronde qui les flanque. L’ampleur de l’enceinte et le fait que l’église s’y trouve enclavée, laissent à penser que la forteresse était à l’origine un village du Xie siècle, un castelnau.

 

L’église romane Saint-Vincent est l’ancienne chapelle du château. Elle se compose d’une nef rectangulaire flanquée de bas-côtés, d’une abside décorée d’arcatures dans le bas et de deux absidioles. 

 

On remarquera, tout particulièrement, l’absidiole nord, carrée à l’extérieur, semi-circulaire à l’intérieur, les quatre chapiteaux et les quatre colonnes du chevet. Le clocher pignon est ajouré de cinq baies.

Des vestiges gallo-romains se trouvent également sur la commune.

 

 

 

Régine Lamartinie.

 

Sources : Haute Lande girondine   diffusé par : L’HORIZON CHIMERIQUE  1994

 

 

 

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