Pompéjac. | ||
Texte de M. Jean Bernard MARQUETTE. | ||
Léo DROUYN. | ||
Les albums de dessins. | ||
Volume 6. | ||
Editions de l'Entre Deux Mers. CLEM/AHB. |
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Sommaire: | ||
Le Battant | ||
La salle | ||
Le
Battant
Le site du Battant se trouve sur la rive droite du Ciron, face au moulin de Caussarieu.
Il s'agit d'un site fortifié de 70 m de côté, limité à l'est par la gorge au fond de laquelle coule le ruisseau de Sanson, ou de Pompéjac, au sud, par la gorge du Ciron et, sur les deux autres côtés, par un fossé dont les terres, sur tout au nord, ont été rejetées en partie vers l'extérieur, formant une sorte de petit rempart.
A hauteur des deux rivières, ces fossés se prolongent par une terrasse.
La plate-forme ainsi délimitée, de 40 m de côté, présente sur la face nord et à l'angle nord-ouest un terrassement qui pourrait provenir de la démolition de murs.
Léo Drouyn avait d'ailleurs noté la présence aux angles de la plate-forme de fondations, de tours et celle de décombres.
Etagées entre la bordure externe de la terrasse et le ruisseau de Sanson qu'elles enjambent, on aperçoit les ruines d'un moulin dont on peut identifier le couloir d'accès desservi par des escaliers, ainsi que la chambre de la turbine, à cheval sur le ruisseau.
La présence d'un bloc de muraille long de 6,5 m, haut de 6 m et épais de 3,50 m, appuyé au mur auquel il appartenait, ne peut s'expliquer que par l'usage d'un explosif.
Léo
Drouyn datait ces constructions du début du XIVe siècle, comme les maisons
fortes de La Trave et de La Travette, et leur démolition du milieu du XVe siècle.
On ignore encore tout de l'histoire de cet ensemble.
La
Salle.
La
Salle se trouve 500 m au sud de l'église de Pompéjac, en bordure de la route
reliant le bourg au pont de Cazeneuve sur le Ciron, il s'agit d'une résidence
remontant probablement au XIVe siècle, transformée à l'époque moderne.
Le bâtiment principal, un corps de logis du XVIIe siècle, est encadré à ses extrémités de deux pavillons carrés.
On
y accède par la façade nord qui donne sur une cour délimitée du côté est
par des dépendances ; lors de la visite de Léo Drouyn on pouvait voir dans le
mur de façade de ces dépendances, épais à un endroit de 1,30 m, une fenêtre
subtrilobée du XIVe siècle, qui appartenait probablement à la construction
initiale.
Il
ne reste plus aujourd'hui de cette partie ancienne, remplacée par une
construction du XIXe siècle, que l'amorce d'un mur pris dans le bâtiment du
XVIIe siècle.
On pénètre dans la cour depuis la courtine nord, encadrée à chacune de ses deux extrémités une tour ronde datant du XVIe siècle, mais celle du nord-ouest est à l'état de ruine.
Léo Drouyn estimait que l'assiette de la résidence devait reproduire celle de la première maison forte.
Celle-ci était bordée au nord-ouest et au nord-est par un fossé aujourd'hui comblé qui dessinait un vaste quadrilatère de près de 65 m de côté, incluant, au sud, des jardins qui ont vraisemblablement succédé à une basse-cour.
Cette
maison n'a, à notre connaissance, jamais retenu l'attention d'un historien.
Réalisée le 20 août 2002 | André Cochet |
Mise sur le Web septembre 2002 |
Christian Flages |