| L'Histoire. | Plans du moulin. | Outils et matériels. |
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La
Gravouze C'est
un petit cours d'eau affluent en rive gauche de la Dordogne à l'aval
presqu'immédiat de la ville de Sainte Foy la Grande. La gravouze est
alimentée par quelques affluents : les Lucettes, le Sivadon, le
Billouquet, le Merdaujon. Long
de quelques onze kilomètres, elle
a fait tourner jusqu'à 10 moulins, entre le lieu de sa naissance, aux
Raffiauds (commune de Riocaud) et le lieu de la confluence sur la
Dordogne, à Eynesse. Parmi
ces moulins citons en amont : le moulin des Rouets (Eynesse), le
moulin de Beausaut (Eynesse), le moulin de Masparrot; le moulin des
Meaubert, le moulin de Jourdis, le Moulin de Bidet (Les Lèves), le
moulin de la Beauze, le Moulin de Rouillassou Le
moulin des Régniers est le dernier moulin sur le ruisseau et le
dernier à fonctionner. La
commune d'Eynesse comptait 3 moulins à vent et trois moulins à eau.
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Une architecture souvent remaniée. |
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Le moulin des Régniers, placé sur un canal de dérivation pris sur un méandre de la Gravouze, à quelques mètres du débouché sur la Dordogne. |
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| Plan de situation. | |||
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Il se compose d’une bâtisse rectangulaire de 9,20m sur 7,00m, construite en moellons avec des chaînages de pierres aux quatre angles et aux encadrements des baies. Notons qu’à la suite de fortes inondations que le moulin a dû être surélevé comme le suggère les cinq dernières assises des angles à l’extérieur du bâtiment. |
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La
construction compte 3 niveaux : |
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| Le niveau supérieur, accessible par une porte à l’est et éclairé par deux larges fenêtres, contient tous les mécanismes de mouture. Installées sur une estrade et posées sur des arcs plein cintre, trois paires de meules en parfait état sont à leur place pour fonctionner. Deux d’entre elles sont encore enfermées dans leur coffre de bois, l’archure, avec au-dessus la trémie en bois. La troisième paire de meules est visible, dépourvue de sa protection en bois. |
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Niveau supérieur.
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- Le niveau intermédiaire est réservé à la surveillance du fonctionnement des différents mécanismes. On y pénètre par une petite porte ouvrant sur le pignon ouest. Cet étage correspond avec le niveau de l’eau du bief. Comme une passerelle technique, il domine l’étage du dessous et tout le mécanisme des roues hydrauliques. Une porte sur la façade sud ainsi que des pierres en ressaut des murs à l’intérieur semblent témoigner de la présence d’un plancher couvrant l’ensemble de cet étage qui renfermait s’en doute les mécanismes de mouture. |
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Niveau Intermédiaire. |
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L’étage inférieur, quant à lui, n’est accessible que par le
grand arc de sortie des eaux. Il se divise
en trois travées comportant les trois types de mécanismes de
minoterie ayant existé en France. |
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Niveau Inférieur. |
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La travée la plus à l’ouest comprend la grande roue hydraulique verticale à augets. Cette roue fut reconstruite et mise en place en 1998 par l’association des Amis du moulin de Maître Pierre. Son axe venait actionner le rouet de fosse et la lanterne dans la travée centrale, le mouvement était ainsi retransmis à la meule courante au niveau supérieur. Dans cette première travée on peut apercevoir l'arrivée d'eau venant du bief. Elle est canalisée dans une large goulotte en bois légèrement inclinée et arrive au-dessus de la roue pour tomber dans ses augets.
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Dessin et relevé : Laurent THOMAS. 1997. |
Façade occidentale. |
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Façade orientale. |
Dessin et relevé : Laurent THOMAS. 1997. |
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Dessin et relevé : Laurent THOMAS. 1997. |
Façade sud. |
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En plus des engrenages dépendant de la grande roue hydraulique, la deuxième travée présente un mécanisme fonctionnant encore aujourd’hui. La roue hydraulique est horizontale (le rouet), les pales légèrement incurvées reçoivent l’eau de biais. L’eau canalisée par une trompe métallique entraîne la roue qui transmet directement le mouvement à la meule courante.
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Façade nord. |
Dessin et relevé : Laurent THOMAS. 1997. |
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En
outre, chacun des trois mécanismes possède sa propre arrivée d’eau.
Comme on peut le voir sur la façade nord, côté bief, trois
ouvertures sont percées dans le mur construit en très bel appareil.
Ces entrées sont protégées par des grilles pour éviter que des
branches et des souches ne viennent endommager le moulin. Chacune d’elle
est munie d’une vanne afin d’ouvrir ou de fermer l’arrivée d’eau
sur les mécanismes. En plus des trois ouvertures, une quatrième
placée très bas permet la vidange générale du bief pour procéder
à son curetage.
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Dessin et relevé :
Laurent THOMAS. 1997. |
Dessin et relevé :
Laurent THOMAS. 1997. |
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Dessin et relevé :
Laurent THOMAS. 1997. |
Dessin et relevé :
Laurent THOMAS. 1997. |
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Le
moulin des Régniers est le seul moulin à eau traditionnel qui
fonctionne encore en Gironde et qui présente les trois techniques de
minoterie ayant existé en France.
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D'après
les recherches de Jean Vircoulon et les documents du Comité
Départemental du Tourisme de la Gironde pour le moulin des Régniers.
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