Bernos Beaulac.

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Equitation 6 novembre 2006        
Boucherie 4 juillet 2006        

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Sud Ouest 6 novembre 2006.

Bernos

Sur les 22 hectares de Queyran'ch, les professeurs d'équitation proposent une nouvelle discipline.

Western au ranch.

Laetitia Pagotto, 28 ans, responsable d'exploitation, accompagnatrice de tourisme équestre, passionnée d'équitation western, pratique le reining et le pleasure en compétition.

« Avec mon cheval Garham Larzac, pur sang arabe, j'ai été vice‑championne d'Aquitaine d'endurance et gagné plusieurs courses en "pleasure", discipline phare à l'allure lente et rasante. Mon diplôme de tourisme équestre me permet d'encadrer ballades et randonnées et mon BAFA, les jeunes cavaliers. J'ai passé le BPREA (Brevet professionnel de responsable d'exploitation agricole), option élevage, qui me permet de travailler aussi bien dans le domaine de l'élevage du canard ,ma ressource principale , que dans l'équitation western. Pour cette discipline je me suis entourée de Christian Cazor instructeur et d'Esther de Vries, championne d'Europe d'équitation western », expose Loetitia.

Queyran'ch.

« Avec mon compagnon Fabien Desjardins, cavalier qui fait surtout du 'reining', j'ai racheté Queyran, la plus grande chèvrerie d'Europe qui était plus ou moins à l'abandon. Nous sommes tombés sous le charme. Ce site exceptionnel présentant de nombreux atouts était idéal pour développer nos futures activités.

Pendant six mois, avec des amis, nous avons réhabilité les locaux et construit des boxes, nettoyé et clôturé la propriété de 22 hectares. A présent, nous disposons de quinze boxes, un round pen intérieur, un manège couvert et éclairé, une carrière de 60/70 et une piste de galop autour de la propriété.

Nous accueillons des chevaux en pension, proposons des randonnées, des stages d'équitation western et de l'hébergement en chambre d'hôtes. Nous avons rebaptisé notre propriété Queyran'ch », ajoute t‑elle.

L'équitation western.

En collaboration avec l'AREW (Association régionale d'équitation western), présidée par Philippe Laflaquière, Laetitia et Fabien accueillent à l'occasion de stages d'un week‑end par mois des cavaliers désireux de découvrir une autre approche du cheval, basée à la fois sur l'écoute, le respect et la sécurité.

Les sessions sont animées par Christian Cazor. Cet instructeur d'équitation western travaille sur le relationnel cheval cavalier, sur l'éducation du cheval basé sur le respect et la confiance, sur le travail en liberté dans le round pen. C'est une méthode basée sur la sécurité aussi bien au pré que dans le box ou en promenade.

Franck Perret, instructeur « reining » intervient aussi à Queyran'ch. « Plusieurs fois champion de France, vice‑champion du Monde, ayant participé aux jeux équestres mondiaux 2006, il est notre entraîneur technique et de compétition », précise Fabien Desjardins.

Le reining ou huit « pattern » est un enchaînement de figures imposées avec quatre spins à droite et à gauche, deux grands cercles de chaque côté le tout en galop rapide et deux petits cercles en galop lent. «, C'est spectaculaire. »

Sylvie Mellies.

Queyran'ch: Bernos‑Beaulac, tél. 05.56.25.41.33 ou 06.03.19.17.89.

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Sud Ouest 4 juillet 2006.

Avec le départ de François Esquerre, la commune n'a plus de boucherie, pour le moment.

L'étal vide du boucher.

Vendredi 30 juin le rideau de la boucherie est tombé pour toujours. François Esquerre et son épouse Bernadette ont réuni tous leurs clients fidèles pour fêter un départ à la retraite bien mérité. « On finit sur les rotules » dit avec humour le boucher faisant surtout allusion à sa femme qui s'est cassé tibia et péroné il y a deux mois. Bien sûr, le couple éprouve un brin du nostalgie, mais il y a tant de choses à faire à la retraite ! Et il va pouvoir passer un mois à la palombière, toujours avec son épouse !

Pour la commune et ses habitants, c'est un événement important. La boucherie qui avait pignon sur rue depuis 1947 date de sa création par Georges Esquerre représentait un commerce incontournable pour Bernos Beaulac.

Petit retour en arrière. En 1969 François Esquerre s'associe avec son père en créant un rayon charcuterie. En 1983, date du départ en retraite de Georges Esquerre, il prend les rênes du commerce avec son épouse. « Et pendant vingt six ans notre fidèle clientèle nous fera confiance, et on les en remercie » glisse l'artisan boucher.

Joueur de foot à Beaulac de poussin à vétéran, il a connu les périodes fastes des années 80 ou l'équipe évoluait en promotion d'honneur. C'était aussi une époque de prospérité pour la boucherie, celle ou les grandes surfaces n'attiraient pas autant qu'aujourd'hui.

A la retraite en décembre 2005, François Esquerre a prolongé son activité jusqu'en juin. A ce jour, il n'y a plus de boucherie à Beaulac.

« Le petit commerce c'est l'affaire de tous, de la municipalité jusqu'aux habitants. Les petits commerçants ne doivent pas servir que pour le dépannage. Ils doivent être des partenaires de tous les jours. L'attrait des grandes surfaces c'est la bataille du pot de terre contre le pot de fer. Il n'y a pas que le prix de l'article qui compte. Chez l'artisan de proximité on trouve un accueil chaleureux, des horaires souples (y compris l'ouverture le dimanche matin), le savoir‑faire et la qualité du produit.» insiste le boucher qui conclut en citant le client occasionnel. « Le client des grandes surfaces est celui qui arrive le dimanche en disant : je voudrais un bon rôti car j'ai des invités ! »

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