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M. le Maire 25 novembre 2006     Vins 20 février 2007

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Sud Ouest 20 février 2007

NÉGOCE. Récents acquéreurs des négociants Dulong et Calvet, Les Grands Chais de France disposent à Landiras (33) d'un outil de conditionnement exceptionnel.

Pas, de crise à Landiras.

Au milieu des pins du Sud Gironde, une dizaine de semi-remorques venus de toute l'Europe attendent pour charger les commandes de vin.

À l'intérieur des immenses bâtiments cubiques s'étendant sur 75 hectares, les chaînes d'embouteillage tournent en trois huit. Nous sommes à Landiras, à 45 kilomètres au sud de Bordeaux, aux Caves de Landiras, filiale du groupe Les Grands Chais de France (GCF), dont le siège est à Petersbach (Alsace). « Vous rentrez dans une usine agroalimentaire», indique le manuel destiné aux visiteurs. Après signature d'une décharge médicale, vêtu d'une blouse blanche et coiffé d'une charlotte, la visite commence.

« Notre problème est d'arriver à fournir les commandes. On envisage d'instaurer des équipes le week-end », indique le Médocain Etienne Durand, responsable qualité, en désignant l'immense hall où quatre chaînes d'embouteillage tournent à plein régime, jusqu'à 28 000 bouteilles/heure pour la plus performante.

« Une douzaine d'oenologues sélectionnent le vin et une vingtaine de camions citernes arrivent ici chaque jour. Pour J.P. Chenet, notre marque phare, l'objectif est d'obtenir le vin le plus régulier possible, quel que soit le millésime. »

Success story.

Employant 350 personnes (techniciens, commerciaux, marketing ... ) pour 115 millions de bouteilles et de BIB (Bag in Box) sortis en 2005, les Caves de Landiras; sont un des plus grands centres français de conditionnement de vin.

Le lieu est à la dimension de la success story des Grands Chais de France.

Créé en 1979 par l'Alsacien Joseph Helfrich, fils de distillateur, le groupe emploie 1.200 personnes pour 570 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2005. C'est le numéro deux français derrière Castel, mais le premier exportateur : 70 % des 28 millions de caisses vendues sont partis à l'étranger.

A lui seul, GCF exporte autant que tout le vignoble bordelais ! Des résultats tirés notamment par le marché des effervescents (une unité d'élaboration à Landiras) et la marque J.P. Chenet (vin de pays d'Oc, vin de pays des Côtes de Gascogne ... ) qui, avec 91 millions de cols écoulés dans 140 pays (sept fois plus que Mouton Cadet !), joue dans la cour des grands mondiaux (Gallo, Jacob's Creek ... ).

« A l'écoute de nos clients, 700 nouvelles références sont sorties d'ici en 2006. Nous allons vite grâce à trois graphistes employés sur place pour créer de nouveaux habillages », précise Etienne Durand.

Car GCF a de l'appétit ! Déjà présent en Alsace, dans le jura (La Compagnie des grands vins du jura), en Bourgogne (Quinson) et dans le Midi (Domaine de La Baume), Joseph Helfrich, en compagnie d'un associé allemand fortuné, mène une double offensive : dans le Val de Loire, avec les achats des négociants Vinival, Lacheteau et Roger Félicien Brou, et en Bordelais. Acquisitions de Dulong en 2006 et de Calvet le mois dernier, deux poids lourds dont le personnel a été en partie rapatrié à Landiras, une unité construite par Moët et Chandon en 1984 pour élaborer des effervescents et que GCF racheta dix ans plus tard au bord du gouffre.

« Notre politique de développement et d'acquisitions externes s'appuie aussi sur des opportunités. Bordeaux est, un vignoble clef », analyse Karine Hamelin, porte-parole du groupe.

Moueix Lebègue, important producteur et négociant libournais, également en difficulté, a été acquis par l'héraultais Jeanjean. alors que GCF avait formulé une offre. Mais l'affaire n'est pas définitivement tranchée en justice.

Force de frappe à Bordeaux.

Ajoutés donc aux marques Louis Eschenauer (rachetée à la coopérative de Saint Émilion), Alexis Lichine et Cruse (récupérées avec Crus et Domaines de France), GCI dispose à Bordeaux d'une force de frappe considérable.

Avec le vendangeoir (outil de vinification) construit par Dulong en Haute Gironde au début de la d( cennie et la notoriété d'une mai que comme Calvet, le groupe alsacien peut frapper fort. « Nous sommes à 40 % de nos capacité de production. En 2007, nous investissons dans une tour de stockage. Pour s'agrandir, c'est simple, nous n'avons que des pins autour. »

A Landiras, la crise viticole n'existe pas, seuls quelques pins pourraient être menacés.

D.R.

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Sud Ouest samedi 25 novembre 2006.

Etienne Dupin doit faire face à la colère de sa majorité. Les adjoints abandonnent en effet leur délégation et demandent la démission du maire.

Le maire isolé.

Rien ne va plus à Landiras.

Onze élus de la majorité municipale (sur douze) viennent de cosigner une lettre envoyée au sous-préfet de Langon, Jean Guy Mercan. Une lettre dans laquelle les adjoints d'Étienne Dupin, en l'occurrence Bruno Trénit, Véronique Vollaire, Jacques Saint Jean et Michèle Meu, annoncent qu'ils cessent d'exercer leur délégation.

Le cinquième adjoint, Philippe Dupuy, a carrément démissionné.

Francis Carrasset a, lui, mis un terme à sa fonction d'élu délégué et Pierre Dufour a décidé de ne plus exercer son rôle de régisseur de la régie de recette du marché.

Les autres élus de la majorité, Line Barraduc, Nicole Pedeboscq, Stéphanie Carreyre, Catherine Chauchard et Martine Garbay, se déclarent solidaires de la démarche. Et, aujourd'hui, Étienne Dupin se retrouve complètement isolé face à une majorité frondeuse et une opposition qui compte les points...

« Le comportement de M. Dupin s'altérant au fil des jours, il devient difficile de travailler sereinement écrivent les élus. Son attitude excessive, méprisante, colérique, imprévisible vis à vis des élus, du personnel municipal, des administrations, des intervenants extérieurs, entraîne un dysfonctionnement dans la pratique de l'action municipale ».

L'élément déclencheur de ce divorce entre le maire et sa majorité remonte au conseil municipal du 24 octobre. Ce jour là, Étienne Dupin présente une délibération visant à aménager un terrain, la Péguyère du Bourg, pour en faire une aire de stationnement réservée aux gens du voyage.

« Ce terrain n'appartient pas à la commune mais à plusieurs ayant droits en vertu d'une coutume. M. Dupin nous a dit que cela ne poserait pas de problème. Mais, le jour du conseil, un élu d'opposition a contesté la délibération et annoncé qu'il attaquerait celle-ci en justice. Nous n'avons pas voulu prendre ce risque, sachant qu'il existe d'autres terrains sur la commune, et nous n'avons pas suivi M. Dupin qui s'est retrouvé seul à lever la main au moment du vote».

Échaudé, le maire décide alors d'annuler la délibération.

« Chantage ».

« Après le conseil, M. Dupin a laissé un message sur tous nos répondeurs téléphoniques indiquant qu'il démissionnerait de sa fonction de maire si nous ne revenions pas sur notre décision ».

Étienne Dupin joint l'écrit au verbe : il confirme, par une lettre adressée aux onze élus, sa volonté de quitter son fauteuil de maire. Étienne Dupin affirme même avoir envoyé sa démission au sous préfet Jean Guy Mercan, dans une lettre en date du 16 novembre !

« On a vérifié auprès de la sous préfecture. M. Dupin nous a menti. Il n'a jamais envoyé cette lettre ».

Les onze élus de la majorité dénoncent aujourd'hui « ce chantage » et prennent Étienne Dupin au mot : «nous lui demandons de rendre sa démission effective. De notre côté, nous restons élus parce que nous avons lancé des dossiers que nous voulons suivre. Nous n'entraverons pas le fonctionnement de la commune mais nous ne voterons pas toutes les délibérations».

On pense évidemment au prochain budget...

Le divorce entre Étienne Dupin et ses anciens amis est il irrémédiable ? Il semblerait que oui. Lors de la cérémonie du 11 novembre, les élus de la majorité n'ont pas souhaité se ranger à côté du maire et sont restés dans le public.

« Le 10 décembre prochain, on envisage de ne pas assister au repas des personnes âgées, même si on a travaillé pour l'organiser. On regrette déjà cette absence mais c'est notre façon de marquer notre désaccord avec le maire ».

Etienne Dupin pas au courant.

En déplacement à Paris toute cette semaine, Étienne Dupin se déclare surpris par l'attitude de sa majorité. « je n'étais pas au courant, affirme Étienne Dupin, joint par téléphone, je constate simplement que tout cela arrive pendant que je suis absent. Il va falloir que je m'explique avec eux, dès mon retour, ce samedi. J'espère  que les choses vont s'arranger».

Concernant sa démission, Êtienne Dupin admet qu'il existe « un projet de lettre » à  destination du sous préfet. «Mais ce projet de comporte aucune signature » et

Donc à ses yeux aucune valeur spécifique.    

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