Cdc Captieux Grignols.

La vie de la Communauté.

 Actes de vie. Vie des arts. Cadre de vie. Vie commune. Faits de vie.
Sommaire.          
Conseil 9 juin 2007     Redevance 20 décembre 2006
Conseil 18 avril 2007 Logo 3 mars 2007 Collecte déchets 23 novembre 2006
Voeux 18 janvier 2007 ADSL / WIMAX 17 novembre 2006 Collecte déchets 25 octobre 2006

Sud Ouest 9 juin 2007. 

Redevance et maîtrise des coûts : l'équation 2007 des déchets.

Aides ménagères.

Le bilan 2006 de la collecte des déchets sur la Communauté de communes de Captieux Grignols présente de bonnes et moins bonnes surprises.

Le tonnage des déchets est en hausse de 9,2 %, ce qui n'est pas négligeable puisque les déchets ménagers sont traités à Bègles, d'où une hausse conséquente de la ligne transport.

Dans le même temps, l'apport volontaire qui permet de limiter les coûts de traitement a augmenté de 4,25 et 18,50 % pour le papier et le verre, mais baissé de 10,82 % pour le plastique.

Il est à craindre que ces mêmes plastiques aient échoué dans nos poubelles. La déchetterie de Lerm et Musset voit les quantités collectées exploser : leur traitement a certes un coût mais ces déchets ne sont plus abandonnés dans la nature.

Redevance.

Le retour à la redevance, jugée plus équitable, n'empêche pas celle ci d'augmenter : 144 euros par habitant (174 euros, 204 euros et 234 euros pour deux, trois ou quatre personnes et plus).

Cette redevance sera perçue en deux fois, en juin et septembre. Les communes percevront en outre une contribution de 1 euro par habitant. Les résidences secondaires feront l'objet d'un forfait annuel de 144 euros par an.

Les professionnels sont classés en trois catégories, selon leur volume type de déchets. Leur redevance sera de 72 ou 174 euros, et 17 euros par conteneur ramassé pour les activités les plus importantes en terme de déchets.

Projets.

La Communauté de communes a décidé de provisionner 100.000 euros pour la réhabilitation des décharges de Marions et Captieux, le coût estimé de celle-ci étant de l'ordre de 5 à 600.000 euros pour chacun des sites. Sont aussi prévus l'amélioration de la déchetterie de Lerm qui, après dix huit mois de fonctionnement, doit faire quelques ajustements (signalisation, filtrage des véhicules et analyse des quantités).

De nouveaux bacs roulants seront installés sur des sites stratégiques permettant de rationaliser les tournées.

Enfin, il est prévu l'installation d'un point de collecte des déchets médicaux.

 Il s'agit de l'application du Code de la santé publique visant à supprimer ces déchets piquants, coupants ou infectés du circuit des déchets ménagers.

Solange Degruson.

Sommaire.

Sud Ouest 18 avril 2007.

Une augmentation de 8 % des taxes pour boucler le budget communautaire 2007

Enfance, voirie et communication

Le budget communautaire 2007, 3 400 OOO€, a été voté lors de la réunion du Conseil à Lerm et Musset.

Les investissements, 1800 000€, dépassent les dépenses de fonctionnement qui sont de 1.600.000€.

Les postes les plus importants reviennent à la jeunesse avec la finition de la Maison de l'enfance de Grignols qui, avec un peu de retard dû aux intempéries et à la défection d'un fournisseur, sera livrée en fin d'été. Cette structure, très attendue à Grignols pour rassembler l'ensemble des services à l'enfance, est située près de l'école, carrefour de rencontres entre parents, enfants, intervenants et assistantes maternelles.

Etat des routes.

Il y avait urgence sur bien des routes dépendant de la communauté et le budget prévu, 500.000E: au lieu des 300 à 350.000€ habituels, est à la hauteur des besoins. En plus de la fin des travaux non réalisés sur 2006, M. Labat, qui dirige la commission voirie, peut envisager un important plan de réparations des chaussées, le « point à temps » : les marchés ne sont pas encore passé mais l'ensemble de la Communauté de communes est concerné par ces travaux importants.

Communication.

Après le logo communautaire, choisi fin février, c'est un nouvel outil qui est lancé par la Cdc, un site Internet interactif où chaque commune aura une page d'accueil et d'informations. Une vision à plus long terme ouvrira cet outil au tourisme et aux entreprises du secteur. La diversité et la distance entre les points les plus éloignés de la communauté méritaient un outil capable de rapprocher et de multiplier les contacts.

Avec 20 à 25 % de la population connectée à Internet, le journal d'informations communautaires «Lou petit Sabitout» aura une version en ligne, en plus de sa version papier actuelle.

Solange Degruson

Au fil des dossiers

L'étude d'un écopôle d'activités sur Captieux, l'engagement au Syndicat du centre économie formation emploi des communautés de Bazas, Villandraut et Captieux Grignols, le projet d'urbanisme, la finalisation du SPANC et le budget ordures ménagères ont aussi été évoqués. Ce dernier point, très sensible, a été voté à hauteur de 540.000€, soit un coût de 144€: par usager et par an, et 30€ par habitant supplémentaire au foyer. Cette ligne ne cesse d'augmenter, le traitement des déchets et la petite provision pour réhabilitation des décharges de Marions et Captieux en sont la principale cause.

Sommaire.

Sud Ouest 3 mars 2007

La communauté de communes s'offre une nouvelle image, représentative de ses projets.

Un logo porteur de valeurs.

Cette première réunion du conseil communautaire dans la salle des fêtes de Lavazan, inaugurée il y a peu, s'est ouverte par une minute de silence: au nom de tous, Jean Jacques Coustolle a présenté ses condoléances à la mairie de Captieux ainsi qu'à la famille de Michel Saint Marc, élu communautaire disparu accidentellement, tout récemment.

Après la lecture et le vote, sans opposition, de l'ensemble des comptes 2006, quelques dossiers ont retenu une attention particulière.

Un envol de projets.

Avec la création d'un Agenda 21 communautaire, il était logique que la communication de la communauté passe par la nature et sa mise en valeur : au milieu des instances en millefeuille, de la commune au canton, de la communauté de communes au pays, en passant par le département ou la région, la communauté a cherché une image permettant l'identification de ses missions et services au sein de la population.

C'est le studio Kpress qui a réalisé ce projet, qui fait la synthèse des aspects forestiers et agricoles de la communauté. Un logo qui a fait l'unanimité parmi les projets présentés.

Assainissement non collectif.

Cette nouvelle compétence de la communauté doit veiller à la bonne application de la loi sur l'eau en vérifiant la conformité des installations non reliées à l'assainissement collectif, soit les très nombreuses fosses septiques de l'habitat rural dispersé.

Pour ce faire, la communauté délègue l'analyse des installations à la Lyonnaise qui s'engage à un contrôle tous les quatre ans des installations anciennes, et un diagnostic d'implantation pour les constructions neuves.

Le coût de ces opérations, amoindri de subventions (Agence de l'Eau) sera de 208€ pour les nouvelles installations et de 14€ annuels pour l'ancien.

Le Conseil a ainsi voté la signature de la convention avec la Lyonnaise.

En cas d'installation non conforme, les nuisances de voisinage relèveront de la police du maire.

Solange Degruson

Au fil des dossiers

Beaucoup de bruit autour du fauchage : la qualité de l'entretien des routes de la communauté, en particulier à Marions, a fait débat. Le fauchage de printemps sera effectué par la régie communautaire mais celui d'automne sera confié à des entreprises privées.

La création d'un syndicat mixte pour le bassin versant du Ciron, l'enlèvement de l'électroménager usagé, le schéma d'urbanisme permettant la création de cartes communales ou de plan local d'urbanisme, l'Agenda 21 avec le programme de la semaine du développement durable ont aussi été évoqués.

Sommaire.

Le Républicain  18 Janvier 2007.

A Saint‑Michel‑de‑Castelnau, les voeux communautaires ont permis de faire le point sur les nombreuses réalisations et projets de la Cdc. Etienne Labardin, président du SIVOS, Michel Darguence et Jean‑Pierre jean, président du Syndicat des eaux, ont joint leurs voeux à ceux de Jean‑Jacques Coustolle.  

Tant au niveau communautaire qu'au niveau communal, l'ensemble des projets présentés par Jean‑Jacques Coustolle a démontré que le territoire évolue et se tourne résolument vers l'avenir.

A Saint‑Michel, élus, délégués communautaires, personnel de la Cdc se sont rassemblés dans la salle des fêtes pour entamer cette nouvelle année.

La Communauté de communes fête en ce mois de janvier sa sixième année d'existence. Une période de la vie qui correspond à l'entrée en école primaire et qui, selon Jean‑Jacques Coustolle, marque, pour la collectivité, «le début d'une longue carrière».

Dans son allocution, le président a dressé un rappel des réalisations à mettre à l'actif de la Communauté, dont la construction de la maison de l'enfance de Captieux et celle de la déchetterie.

D'autres dossiers sont en cours et vont aboutir prochainement.

Des compétences en voie d'acquisition

Le SPANC (pour le contrôle des assainissements non collectifs) sera opérationnel en ce début d'année ; des réunions d'information pour les usagers se dérouleront à Grignols, Captieux, Lerm et Sendets, avec La Lyonnaise des Eaux, délégataire du service.

Les travaux de la Maison de l'enfance de Grignols ont démarré.

Des outils de gestion novateurs comme la vectorisation du cadastre, élargie à la mise en place d'un système d'information géographique, sont en phase d'élaboration tout comme la création de documents d'urbanisme qui permettront de mieux gérer l'espace habitable.

Issu de l'intercommunalité, en partenariat avec les Communautés de Bazas et de Villandraut, le Centre économie‑emploi‑formation, est en gestation. Cette initiative s'inscrit parfaitement dans la volonté affichée de la Communauté de développement économique du territoire.

Pour preuve également, le projet de Zone d'activité, baptisée Ecopole, qui verra le jour à proximité de l'échangeur de Captieux.

Le président de la Communauté, a conclu en signifiant que la structure intercommunale était au service de toutes les communes, et que sans son existence la majorité des projets n'aurait pu être engagée notamment dans les domaines de l'enfance et de l'aide sociale.

Il a motivé les délégués à «travailler pour construire l'avenir ensemble et à temporiser celles et ceux qui dénigrent la collectivité». Le président a rappelé qu'il restait un élu à l'écoute de la population ; comme l'ont démontré le retour à la redevance sur les OM et le remodelage du RAM.  

Le Républicain  18 Janvier 2007.

A Grignols, des services créateurs d'emplois.

C'est en tant que premier édile de la commune que Jean‑Jacques Coustolle s'est exprimé devant les agents municipaux. En rappelant son souhait de voir la population utiliser les services mis à sa disposition, condition sine qua non pour que les dits services se maintiennent.

Jean Jacques Coustolle a exprimé sa satisfaction quant au dynamisme associatif et commercial du village ; celui‑ci s'affiche à travers la pérennité de manifestations à succès comme la Saint‑Pierre, la Sainte‑Catherine, la foire aux chapons... A retenir également, les très bons résultats du club de tennis (qui va évoluer en Championnat à un niveau supérieur a Bazas !) et la distinction obtenue par les «Amuse‑Gueules» au festival de Condom.

Au niveau de la municipalité, le projet de MARPA est en cours d'étude ; des commissions travaillent activement sur sa faisabilité depuis le mois de septembre. Si le projet se concrétise, il impliquera l'embauche de personnel.

La Maison d'accueil pour autistes adultes ouvrira ses portes dans le courant du deuxième semestre, générant la création de 48 emplois. Le contrat d'aménagement du bourg arrive à son terme et sera renouvelé, dans ce cadre cinq logements ont été réalisés dans l'immeuble Court et seront livrés en fin d'année.

Jean‑Jacques Coustolle a conclu en rendant hommage à Paul Tach, décédé en ce début d'année. Il a rappelé l'engagement de son prédécesseur pour la commune au sein du conseil municipal pendant trente ans (1971‑2001) et en tant que maire de 1989 à 1995. 

Signature du Contrat opérationnel.

En préambule à sa présentation des voeux, le président de la Communauté a signé avec le Conseil général le contrat opérationnel 2006.

Ce contrat concrétise le montant des subventions accordées par le Conseil général, à la Cdc. Des sommes qui permettent à la CDC de mener à leur terme des actions concrètes inscrites dans une convention d'objectifs établie sur 3 ans.

Pour l'année 2006, les sommes allouées sont les suivantes: 1.467 E pour la vectorisation du cadastre, 2.225 E destinés au développement durable, 1.906 E. pour les Relais Assistantes maternelles, et 36.096 E. attribués à la voirie.  

Sommaire.

Sud Ouest 20 décembre 2006.

Le conseil communautaire revient à la redevance ordures ménagères, à une voix près.

Un vote très serré.

M. Darguence et ses collègues n'ont pas fini de travailler sur ce dossier.

SOLANGE DEGRUSON

Une heure trente de débats et un vote serré ont eu raison de la taxe d'ordures ménagères: le conseil communautaire, réuni lundi soir à Cauvignac, avait l'obligation de trancher. Ce qui fut fait, quoique pas dans la facilité. M. Coustolle, président de la communauté, avait en préambule situé l'importance du débat: taxe ou redevance, il fallait sortir de l'ornière, dans le respect du mandat d'élus d'une population largement mobilisée, particulièrement dans trois des seize communes rurales qui la composent depuis 2001.

Chacun a pu mesurer que, sur le problème de la collecte et du traitement des ordures ménagères, la mise en commun des idées et moyens avait des limites : les tenants de la taxe, comme ceux de la redevance, auront de toutes façons à trouver des solutions innovantes pour juguler l'envolée des coûts à payer par la communauté.

Bulletin secret.

Les élus ont finalement voté, à bulletin secret. De mémoire d'édile, c'était bien la première fois depuis l'élection du président qu'un sujet demandait ce traitement particulier, et pour cause.

Avec 16 votes « taxe », 16 votes « redevance » et une abstention, le premier tour montrait la difficulté de trouver une sortie de crise, même momentanée. Et c'est au deuxième tour qu'une voix pour la redevance a entériné son retour.

Pour autant le débat est loin d'être clos et M. Darguence, qui dirige la commission environnement, a du pain sur la planche : redevance, certes, mais étude à plus long terme sur le traitement sensible de nos déchets futurs.

Et passés : la dépollution des anciennes décharges de Marions et de Captieux a un coût annoncé colossal : plus d'un million d'euros. Un emprunt devra donc être lancé et de nouvelles solutions envisagées, dont l'encouragement du tri sélectif, une des rares voies d'économie pour tous les administrés. Une piqûre de rappel pour les pollueurs, toujours payeurs en fin de compte.

Solange Degruson.

Sommaire.

Sud Ouest samedi 17 novembre 2006.

La présentation complète du programme « Gironde numérique ».

La fin des zones blanches.

En présence des conseillers généraux, Jean Luc Gleyze et Michel Darguence, et de Yann Breton et Régis Guillaume, ingénieurs au conseil général chargés des nouvelles technologies, Anne Marie Keiser, vice présidente au Conseil général chargée de la communication a commencé la réunion sur l'ADSL et la téléphonie mobile.

Un nombreux public d'usagers particuliers ou entreprises et d'élus des deux cantons étaient présents. Le Conseil général s'est engagé en faveur du haut débit et d'ailleurs, en octobre 2004, une charte « Département Innovant » a été signée avec France Telecom.

En Gironde, 98 % de la population est équipée en haut débit, ADSL, mais il subsiste des zones blanches.

Un grand projet a été imaginé pour le département « Gironde numèrique »   28M€. ont été votés, L'ADSL est la technologie qui avait été choisie par France Télécom mais désormais elle n'a plus de devenir. Il y a maintenant de nouvelles technologies sans fil (WIFI, WIMAX) qui permettent aussi de fournir un accès au haut débit par le biais d'antennes, de paraboles.

Enveloppe de 6,6M€. « Gironde numérique » est un projet qui passe par la nécessité de constituer un syndicat mixte avec toutes les CdC. Cela permettra de réaliser un réseau, d'avoir plus de puissance pour ne pas laisser de côté des cantons non rentables, donc des usagers. Le Conseil général donnera 6,6M€  supplémentaires à ce projet, à condition que toutes les CdC y adhèrent, sinon cette somme ne sera versée qu'au prorata des CdC adhérentes.

Yann Breton s'est attaché à la partie technique du dossier et a répondu à toutes les interrogations du public. La présence ou non de l'ADSL ou l'accès au haut débit à des prix compétitifs est un des critères de maintien ou d'implantation géographique des entreprises. Jean Luc Gleyze soulignait que cela s'était vérifié dernièrement pour l'installation d'une nouvelle entreprise à Captieux.

WIMAX.

Les nouvelles technologies sans fil (WIMAX) prennent le jour, actuellement avec l'ADSL, il faut se situer dans un rayon de 5 Km du répartiteur pour y avoir accès. Désormais avec les techniques radios, antennes, paraboles, elles portent sur un rayon de 10 Km, donc il serait nécessaire d'en installer tous les 20 km.

Ce matériel pourrait être posé sur les pylônes existants de téléphonie mobile ou sur les tours des pompiers, ce qui diminuerait les coûts. Dans le futur proche, il sera possible, grâce au WIMAX, de se connecter sans fil avec son ordinateur portable, de la place du village, de la palombière ou pour les touristes de leur lieu de villégiature.

France Telecom arrête, fin décembre 2006, d'équiper le département en répartiteur, leur seul critère de déploiement étant la rentabilité.

Visiblement rassurés sur le problème de l'ADSL, l'essentiel des questions du public se porta sur la téléphonie mobile. Les opérateurs traînent les pieds pour installer les pylônes prévus initialement. Par ailleurs, les pylônes installés, en fonctionnement, semblent décevoir certains usagers quant à leur portée.

Jean Luc Gleyze a pris le dossier en main et va faire effectuer les vérifications nécessaires. Madame Gondellon, maire de Marions, a insisté sur le fait que sa commune n'était pas couverte en téléphonie mobile, ce qui était un frein important au développement touristique et professionnel sur sa commune.

Le maire de Labescau a abondé dans ce sens au sujet de sa commune.

P.Greget.  

Sommaire.

Le Républicain   Jeudi 23 Novembre 2006

INTERCOMMUNALITÉ / Réunion du conseil communautaire à Goualade.

Ordures ménagères le débat est toujours ouvert.

Les délégués ont été accueillis par M. Lacampagne, maire de Goualade, qui a rappelé son souhait que les communes restent «main dans la main» pour proposer les meilleures solutions pour l'ensemble du territoire.

Marc Labat a fait part des décisions de la commission voirie : l'entreprise Pépin sera chargée des travaux de grosses réparations. Pour les opérations de fauchage d'automne, des économies ayant été réalisées par rapport au budget et pour pallier les soucis de disponibilité du personnel, les travaux sur Captieux seront sous traités.

Le conseil s'est ensuite penché sur les modalités d'exécution d'une nouvelle compétence: le contrôle des assainissements non collectifs. Celui ci sera confié à la Lyonnaise des Eaux, après étude comparative des offres par un cabinet spécialisé.

Le SPANC sera applicable avant la fin de l'année, chaque construction neuve sera contrôlée ainsi que les habitations anciennes au rythme d'un contrôle tous les quatre ans. La Lyonnaise, qui possède déjà une bonne connaissance du terrain, proposera une réunion d'informations des habitants dans chaque commune. Le cas de la commune de Captieux fonctionnant en régie autonome sera examiné.

80 containers à ordures ménagères de 770 litres ont été achetés ; ils sont destinés à regrouper les points de collecte et diminuer par conséquent les coûts des tournées, d'autres bacs le seront en début d'année.

Mme Durantau a fait le point sur la situation du Relais d'assistantes maternelles, fermé depuis la rentrée, suite à la démission de l'animatrice qui n'a pas souhaité renouveler son contrat.

Une nouvelle animatrice a été recrutée et le RAM réouvrira en janvier. Ses missions seront toutefois recentrées autour de l'accueil, l'information et la formation des assistantes maternelles.

Mme Durantau souligne que les parents, qui étaient jusqu'à présent exceptionnellement accueillis en même temps que les AM, ne pourront plus être acceptés, le rôle du RAM, selon les exigences de la CAF qui le subventionne, devant se limiter à un soutien auprès des assistantes maternelles.

Par ailleurs, le relais assurera 10h mensuelles auprès des AM.

Des animations seront spécifiquement développées pour les parents (3h à Captieux et 3 à Grignols).

Sophie Puyo a rappelé l'obligation faite à la communauté d'établir un document unique évaluant les risques potentiels par métiers. Une consultation sera lancée permettant de déterminer si l'élaboration du document unique sera sous traitée ou établie par les services administratifs.

En fin de séance, la fiscalité des ordures ménagères fut à nouveau à l'ordre du jour. Marc Labat a déploré que le nouveau système de taxe, qui remplace celui de la redevance, pénalise certaines personnes, notamment les personnes seules qui ont subi une hausse importante. Jean Jacques Coustolle fait part du mécontentement des artisans et commerçants sur ce même sujet, ces professionnels ne bénéficiant pas de l'écrêtement des valeurs locatives.

Le président rappelle cependant que le coût du traitement des OM est en augmentation constante, et que la CDC va devoir faire face aux frais de réhabilitation des décharges de Captieux et de Marions (655.000 € pour cette dernière). Il invite la commission environnement à réfléchir de nouveau au système de fiscalité le plus équitable.  

Sommaire.

Sud Ouest 25 octobre 2006.

Optimiser la collecte des déchets : le challenge de la collectivité

Limiter les coûts.

Depuis quelques années, Jean Jacques Coustolle a fini par s'habituer : la taxe sur les ordures ménagères, maintenant jointe à la taxe foncière, lui vaut de nombreux appels de ses administrés, rarement ravis de voir la note s'alourdir.

Ce mercredi circulait au marché de Grignols une pétition contre l'augmentation de la taxe. Pourtant, avec l'envol des coûts de ramassage, celui du transport vers le centre de traitement de Langon et la mise aux normes prévue des décharges du canton, on est encore loin du compte.

Essayer de trouver des solutions, c'est le parti pris de la Communauté de communes qui tente une expérience de collecte optimisée des déchets.

Le principe de l'apport volontaire est donc testé : quatre vingt containers de 770 litres sont en cours d'installation dans des emplacements stratégiques permettant une collecte simplifiée.

Apport volontaire.

Les usagers se sont déjà habitués à l'apport volontaire pour les produits recyclables, avec une rapide mobilisation de tous, gage de son succès. Ce nouveau test repose sur une bonne compréhension de l'usage des bennes et sur le civisme.

De plus, les containers collectifs permettent d'éviter les désagréments usuels des poubelles individuelles : le renversement de celles‑ci par des animaux, les odeurs dans le garage lors des grandes chaleurs, surtout si l'on a oublié de sortir ses poubelles la veille du ramassage, le bruit du camion qui s'arrête tous les cent mètres, autant de nuisances à prendre en compte.

L'apport volontaire demandera certes une période d'adaptation, mais il semble que cette voie soit parmi les meilleures pour limiter l'envol de la taxe. La bonne utilisation de ces bennes, avec des ordures ménagères emballées dans des sacs poubelles exclusivement, sera une expérimentation dont les résultats sont attendus par tous.

Solange Degruson.

 Sommaire.