CANTON DE SAINT SYMPHORIEN. Bilan par le CIAS des actions subventionnées par la CAF.

Le dernier conseil d'administration du Centre intercommunal d'action sociale (CIAS), structure associée à la Communauté de communes (CdC), et son président Michel Lacome ont examiné avec les administrations invitées : Caisse d'allocations familiales, Mutualité Sociale Agricole, ministère jeunesse et Sports, Conseil général, le bilan des actions « Enfance » et « Temps Libre jeunes » qui ont fait l'objet de contrats entre le CIAS et la CAF pour les années 2003,2004,2005.

La fréquentation des structures cantonales augmente (voir encadré) et l'heure est à l'optimisme pour Michel Lacome et pour la coordinatrice Viviane Piécourt. Ceux ci ont décidé d'ouvrir le CLSH d'Hostens tous les mercredis à partir du 10 janvier, alors qu'il ne l'était jusqu'à présent que pendant les vacances scolaires. Cela permettra de résorber les quinze demandes insatisfaites aujourd'hui. Ils lancent aussi le projet de créer un nouveau point rencontre jeunes à Hostens.

Il y aura peut être des problèmes de locaux mais le président veut aller de l'avant. « On peut s'arranger avec le domaine départemental, ou installer un « algéco ». On peut aussi implanter quelque chose à Origne, le maire de cette commune ayant proposé son terrain de sport et sa salle des fêtes. On peut même envisager de construire une structure autonome dans quelque temps !»

Bien entendu tout cela a un coût. En 2005, toutes les actions «petite enfance » réunies ont coûté environ 180 000 euros, le gros morceau étant le multi accueil. Les actions en faveur des plus âgés représentaient environ 37 000 euros. Aussi bien les unes que les autres ont été subventionnées à 57 % par la CAF, le reste de la charge étant partagée entre les familles et la CDS.

Catherine Mora est déléguée de la CAF dans le secteur. Présente à la réunion, elle fut évidemment la principale interlocutrice de la structure cantonale et de son président. Venant solder les contrats 2003,2005, elle ne parut pas trop mécontente des résultats. Elle annonça un avenant pour 2006, qui permet de financer toutes les actions entreprises, puis de nouveaux contrats « Enfance jeunesse » de quatre ans à partir de 2007. Ceux-ci seront un peu plus contraignants, comportant notamment un plafond de financement de 55 %. Mais le canton paroupian, particulièrement démuni en termes de structures d'accueil, de revenus (quotient familial médian de 698 euros) et d'activité (21,5 % de chômeurs) restera prioritaire.

De plus la MSA, également présente, annonça un financement de sa part pour les familles assujetties à son régime.

Catherine Mora a aussi envisagé l'avenir à travers les statistiques démographiques. Elles montrent un progression de 20 % de la population du canton entre 99 et 2005, et surtout une progression de 45 % des enfants de 3 à 6 ans, et de 82 % pour ceux de 0 à 6 ans. Ce sont donc pour beaucoup de jeunes ménages qui sont venus s'installer. Lorsqu'on ajoute que le taux d'activité des femmes ayant un enfant de 0 à 5 ans est de 76 %, on est vite convaincu de la nécessité de plus en plus grande des structures mises en place.

La CAF subventionne substantiellement les centres de loisirs (CLSH), les centres de multi-accueil petite enfance (crèches garderies), les relais d'assistantes maternelles (RAM), les accueils périscolaires ou les points rencontre jeunes à condition que ceux-ci satisfassent à certaines normes, qu'ils bénéficient d'un encadrement spécialisé et qu'ils obtiennent en conséquence un agrément PMI ou jeunesse et Sports.

En ce qui concerne le canton paroupian, seul le RAM et le CLSH de Saint Symphorien fonctionnaient en 2003. Le multi-accueil a démarré en 2004, ainsi que le CLSH d'Hostens et l'accueil périscolaire de Balizac.

En 2005 fut créé le point rencontre jeunes de Balizac, et en 2006 l'accueil périscolaire d'Hostens.

Mis à part la péripétie du CLSH, qui a pâti pendant un temps d'une structure concurrente, la progression a été grosso modo régulière. En 2005, le nombre d'heures de multi-accueil a dépassé 20 000. Le RAM fédère vingt deux assistantes maternelles et accueille cinquante neuf familles. En 2006, le nombre de journées CLSH va dépasser 3 200.