Cdc de Saint Symphorien.

La vie de la Communauté.

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Conseil 17 avril 2007 Subventions 13 février 2007 Route RD3 15 novembre 2006

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Sud Ouest 17 avril 2007.

Malgré les nombreuses réserves de Guy Dupiol, le budget 2007 a été voté à une très large majorité.

Les ordures et la voirie pèsent lourd.

Protestation du maire de Saint Symphorien de Guy Dupiol en début de séance du Conseil communautaire « Il n'y a pas eu de réunion préparatoire et en plus, nous avons reçu un document comportant des chiffres erronés ».

Une erreur, reconnue et rectifiée depuis, dans la base de calcul de la taxe des ordures ménagères.

Dans ce budget 2007, qui s'équilibre à 811.000 euros pour le fonctionnement et 354 000 euros pour l'investissement, il y a deux « gros morceaux » : les déchets ménagers et la voirie.

Pour les premiers, dont le volume s'accroît sans arrêt ici comme ailleurs, le Conseil a voté (à l'unanimité) une augmentation de 11,80 % de la taxe d'enlèvement des ordures ménagères, qui porte le poste budgétaire à 292.000 euros.

Débat sur le tri : la gestion des points d'apports volontaires (containers) posant de nombreux problèmes, Philippe Carreyre souhaite que l'on expérimente le tri sélectif à domicile. D'où la décision de créer une commission intercommunale qui doit étudier ce tri, sa pédagogie, ainsi que l'implantation d'une nouvelle décharge qui remplacerait l'actuelle de Saint Symphorien et celle de Saint Magne (pour Hostens et Louchats).

Choix.

Pour la voirie, le président Michel Lacôme avait proposé un choix dès le début de la réunion. Soit le Conseil se contentait de la réalisation (reportée) des travaux budgétés pour 2006 et non encore effectués, soit il y ajoutait le programme élaboré par la commission pour 2007. « Dans le second cas, l'investissement global est de 328 000 euros, et il faut alors augmenter les impôts additionnels d'environ 10 %. »

Les élus ont choisi la deuxième solution à une très large majorité. Seules ont manqué les quatre voix de Saint Symphorien, Guy Dupiol estimant que sa commune, qui possède un « linéaire de routes beaucoup plus important que les autres» était défavorisée.

Michel Lacôme avait pour sa part expliqué que Balizac et Hostens étaient prioritaires cette année, comme Saint Léger l'avait été en 2004 et Saint Symphorien en 2005.

Pour le vote des quatre taxes, on retrouvera les mêmes voix de Saint Symphorien contre, plus une abstention au Tuzan.

Le président demandant l'ouverture d'une ligne de trésorerie pour pallier le problème du retard des subventions, les élus la lui accordent à l'unanimité, après débat.

Par contre Saint Symphorien votera contre l'ouverture d'un crédit de 50 000 euros, celle-ci étant demandée « au cas où ces fonds seraient nécessaires ». Guy Dupiol refuse de « voter pour des options ».

Le Conseil accorde une subvention à une association culturelle de Saint Symphorien, la refuse à une autre, d'Hostens, parce que la manifestation à subventionner se situe en dehors du canton. On décide aussi de se mettre à jour avec le comice agricole. Enfin Michel Lacôme évoque le problème d'un employé dont il a dû ajourner la titularisation. Guy Dupiol fait remarquer que sa commune a « prêté sans hésiter » un chauffeur à la CdC pendant quinze jours.

Vin d'honneur en clôture pour fêter l'élection du président au conseil d'administration du PNRLG (Parc naturel régional des Landes de Gascogne).

Jean Pierre Castro

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Sud Ouest 13 février 2007

Le conseiller général a procédé à la répartition annuelle traditionnelle du FDAEC entre les communes.

A chacune sa part de la tirelire.

Le Fonds départemental d'aide à l'équipement des communes (FDAEC) est une manne du Conseil général destinée à la voirie (30%) et aux bâtiments (70%) des communes rurales.

La somme globale est, pour le canton de 127 000 annueE. Annuels depuis longtemps. Pour la répartition, laissée à l'initiative du conseiller général, Philippe Carreyre applique les mêmes clés que ses prédécesseurs.

En accordant (à 10OE: près) à Saint Symphorien 39 OOOE:, à Hostens 22 30OE:, à Louchats 18 100E., à Balizac 12 200E, à Saint Léger 11 OOOE:, à Origne 12 10OE: et à Le Tuzan 12 500C.

Tous les maires du canton étaient présents ou représentés, sauf Marie France Van Den Bosche, maire du Tuzan, qui avait confié à Guy Dupiol une lettre par laquelle elle souhaitait ne pas utiliser la somme qui lui était allouée et demandait que celle-ci soit versée à la commune de Saint Symphorien.

Philippe Carreyre, après avoir lu la lettre à haute voix, déclara qu'il acceptait la demande à la condition que la commune bénéficiaire restitue la même somme l'an prochain, ce à quoi Guy Dupiol souscrit.

Le conseiller général enverra un courrier aux deux maires.

Large débat.

Intervention de Michel Lacôme: « les clés de répartition, fondées sur la population et la longueur des voies de chaque commune, sont si anciennes qu'elles ne correspondent plus à une répartition juste. Elles doivent être recalculées. Il faudrait aussi, maintenant qu'il existe une communauté de communes, lui réserver une partie du FDAEC ».

Philippe Carreyre pense que dans ce cas les petites communes vont être défavorisées.

On en reste là pour l'instant.

M. Hâ (Hostens) demande si il est possible d'utiliser une partie des fonds destinés à la voirie pour les pistes non revêtues, la réponse est oui.

La tradition voulant que l'on attribue ce même jour une autre subvention du Conseil GénéraI, le RIL pour les voies communales de 3ème et 4ème catégorie, Philippe Carreyre propose qu'on l'attribue en premier lieu au virage de Villeméja (Saint Léger), et en second, s'il reste des fonds, au croisement de la route Saint Symphorien / Balizac et de celle du Pudaou (Saint Symphorien), ce qui est accepté.

Suit un large débat entre les élus sur les besoins du réseau routier du canton.

Sont évoquées en particulier : la D3 entre Saint Symphorien et Villandraut, qui va être refaite cette année.

La route Louchats / Villagrains (neuf accidents en quatre mois).

La partie girondine de la route Saint Symphorien / Sore (plusieurs accidents mortels).

Le conseiller général assure ses collègues élus qu'il suit de près tous ces dossiers et les fait avancer.

Jean Pierre Castro.

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                                                                                  Sud Ouest 15 novembre 2006. 

Plusieurs aménagements sont prévus pour sécuriser la RD 3, un axe majeur, et diminuer la gêne des riverains.

Une « très grosse » route de campagne

Les camions représentent 7 à 9 % de la circulation quotidienne sur la RD3.

Certes il existe des axes routiers plus importants. Certaines grandes routes nationales voient passer 15 000 véhicules par jour et plus. Mais si l'on considère que le profil et l'aspect général de la RD 3 sont encore ceux d'une route de campagne, en revanche sa fréquentation va au‑delà des prétentions d'un axe local.

Les comptages moyens de 2005 donnés par Frédéric Werlen de la DDE (3 950 véhicules par jour entre Villandraut et Saint‑Symphorien, 1650 entre Saint‑Symphorien et Hostens, presque 3 000 au mois d'août) paraissent gigantesques.

C'est de loin l'axe le plus fréquenté du canton, le seul classé en première catégorie.

Il suffit d'ajouter que les poids lourds représentent de 7 à 9 % de ces chiffres, soit 150 à 300 camions tous les jours, pour comprendre les multiples doléances, réclamations, pétitions des malheureux qui habitent en bordure.

Doléances.

Une famille du Tuzan a décidé de déménager.

André Larrouquis, maire de Saint Léger de Balson, parle de ces « monstres que sont devenus les camions d'aujourd'hui », traversant sa commune en nombre de plus en plus grand.

Guy Dupiol adresse à la DDE une mise en garde contre une éventuelle opération « coup de poing » des Paroupians qui subissent les nuisances des poids‑lourds.

A Hostens, Daniel Douence, l'ancien menuisier, a encore en mémoire l'épisode malheureux du ralentisseur qu'on avait bâti devant chez lui et qui faisait sursauter les gens, lézardait les murs et faisait descendre les tuiles à chaque passage de camion.

Et Jean François Risterucci, Parisien ayant décidé de prendre sa retraite dans une contrée réputée paisible, fort déçu et amer, a écrit plusieurs fois au maire pour attirer son attention sur le non respect des limitations de vitesse, le danger pour les piétons et les dégradations des murs des maisons riveraines.

Il a recueilli 80 signatures pour le soutenir, ce qui montre qu'il n'est pas le seul à souffrir de la proximité de la RD 3.

L'adjudant Taillefer, responsable de la brigade de gendarmerie de Saint Symphorien, apporte pourtant un bémol en déclarant qu'il fait souvent effectuer des contrôles sur cette sortie ouest d'Hostens et ne constate que peu de dépassements. « La vitesse d'un véhicule dans un passage étroit est facilement surestimée », dit-il. Pour lui d'ailleurs, cette route ne pose pas de gros problèmes sauf la partie en très mauvais état (voir plus bas) et le passage des animaux pour lequel personne n'a de solution.

Jean‑Pierre Castro

 

Quelles solutions choisir ?

Philippe Carreyre, conseiller général du canton, qui rappelle pour sa part plusieurs accidents mortels dans les dernières années, constate comme tous les observateurs la progression régulière de la circulation, en particulier celle des poids lourds. « Elle est malheureusement inéluctable », la voie ferrée qui existait autrefois sur cet axe ayant été abandonnée, peut-être à tort, depuis longtemps.

Il faut donc « faire avec ». Les voies de contournement sont trop onéreuses pour les communes de petite taille, et pourraient en plus tuer le fragile commerce local. Il ne reste plus qu'à améliorer et sécuriser la chaussée, et à aménager la traversée des bourgs de façon à faire ralentir les véhicules, ce que le conseiller général souhaite voir réalisé d'ici trois ans.

Le gros chantier, c'est la réfection et le recalibrage (avec élargissement par deux bandes latérales de sécurité de 1,80 m) de la route entre Saint Symphorien et la Burthe qui doivent être réalisés pendant le premier semestre 2007, avec au passage l'aménagement du bourg de Saint Léger : rectification des virages, rétrécissement dans le centre bourg, création d'une voie piétonnière jusqu'au cimetière.

La traversée du bourg de Saint Symphorien sera réaménagée à la fin des travaux en cours, avenue Thiers en particulier.

Guy Dupiol est formel, « on va les faire ralentir » par un nouveau tracé du parcours.

A l'entrée de la place de la République, où le passage est particulièrement étroit, malgré l'absence de trottoir, on va en remettre un et instaurer la circulation alternée. 

Hostens enfin ne sera pas en reste. Le maire Jackie Dartiailh vient d'obtenir de son Conseil un investissement immédiat de 4.000 E. pour la pose de panneaux de signalisation de vitesse limitée « sur tous les axes de la commune ». Et un coûteux aménagement (580 000 E, dont seulement un tiers sera pris en charge par le Conseil général) de la RD3 ,depuis l'entrée du Domaine départemental, où devrait être construit en 2007 un rond-point, jusqu'au centre du bourg, avec divers ouvrages destinés à faire ralentir les véhicules et à sécuriser les piétons et les cyclistes. Première tranche en 2007 pour 220.000 Euros.  

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