Budos.

La vie du Village.

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Sud Ouest 9 juin 2007. 

La notoriété du restaurateur a été déterminante pour le choix de la commune et les investissements à faire.

Un chef s’installe.

Le restaurant de Budos, fermé depuis quelques mois, va revivre sous la toque d'un chef cuisinier dont la notoriété devrait classé très rapidement son établissement parmi les meilleures tables du Sauternais.

Nicolas Noailles, dans la restauration depuis l'âge de 13 ans, voue une passion illimitée pour la cuisine créative.

Ses talents, il les doit aux différents chefs qui lui ont permis de s'épanouir dans l'art culinaire.

Un cursus révélateur, si l'on retient les quelques établissements prestigieux dans lesquels il est passé après sa sortie de l'école hôtelière en 1986 : L'Hôtel de France à Branne, puis Le Louis XV d'Alain Ducasse à Monaco.

Puis il revient dans la région, à l'Ecailler d'Arcachon et la Maison du Fleuve à Camblanes, s'ensuit un passage au Saint Georges à Bordeaux comme Chef puis au Pistou à Martillac.

Après ce parcours, il a désiré voler de ses propres ailes en créant son restaurant : « Le Relais du Château » à Budos. « J'avais besoin de liberté, pour pouvoir m'exprimer et créer dans ma cuisine. Je désire garder le plaisir de recevoir et d'instaurer une certaine convivialité avec les clients » explique-t-il.

Une commune ouverte. 

La commune de Budos, propriétaire des murs, a remis l'établissement aux normes, avec une rénovation totale de la cuisine, piano, matériel et ustensiles neufs.

La déco de la salle répond également aux désirs et goûts du chef, ce qui à permis à Nicolas Noailles de pouvoir s'installer en limitant l'investissement important que représente un restaurant.

Le désir du maire était de «choisir un restaurateur digne de ce nom qui puisse redorer le blason de ce restaurant. C'est pour cela que nous avons fait des efforts côté bâtiments et matériel. Il a tout en main pour réussir » confie Elie Zausa.

Nicolas Noailles proposera un repas le midi : « pas de buffet, des assiettes qui permettent de meilleures présentations. Je veux axer ma cuisine sur le poisson, et les gibiers, tout en gardant une tradition culinaire que je désire semi gastronomique. Mon but : que l'on vienne chez moi pour se faire plaisir » clame Nicolas Noailles.

Ouverture du restaurant à partir du 8 juin et ensuite tous les jours à midi jusqu'au samedi et le dimanche en fonction des réservations. Une table à découvrir. 

Réservations : Le Relais du Château au 05.56.62.58.17.

Michel Laville.

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Sud Ouest samedi 22 novembre 2006.

La deuxième tranche des travaux d'assainissement va permettre de gagner presque deux ans sur le planning.

Raccordement plus tôt.

Après onze mois de travaux, l'assainissement du village arrive au terme de la première tranche, comprenant le bourg et la station d'épuration. La situation géographique de Budos, perché au sommet d'une colline, alors que la station se trouve au pied de celle-ci en bordure du Ciron, a favorisé amplement les travaux et évité les pompes de relevage.

Le coût de cette première tranche d'un montant de 777.000 €. a été subventionné par le Conseil général et Adour Garonne à hauteur de 70 % et le solde par la CUB et par le syndicat qui est un budget indépendant de celui de Budos.

Il était prévu pour terminer l'ensemble des travaux d'étaler ceux-ci sur trois ans, le Conseil général ne pouvant subventionner le solde en une seule fois soit 50 % du total de 1063 000 €.

Le montant du marché passé avec la SOC prévoyait une réactualisation des prix chaque année sur les trois années. Elie Zausa et son conseil ont fait un rapide calcul : « Avec tous nos partenaires financiers, CUB, syndicat et nous mêmes, nous optons pour un emprunt dont les intérêts seront inférieurs ou sensiblement identiques à la réactualisation des prix, ainsi nos administrés seront plus vite branchés et nous ne dépenserons pas plus, les subventions viendront par la suite. ».

Les quartiers de Fonbanne, Mouyet, La Peyrouse, les Marots et le Lïoi seront pour certains raccordés dès le mois de décembre, et les travaux s'étaleront jusqu'en avril ou mai 2007.

Dans ce même cadre de dispositions, il est à noter qu'un autre programme inclurait la desserte des quartiers Paulin, Pangaste, Jeannot Bayle, La Crampe, les Parages, mais dans une nouvelle station de traitement qui se situerait dans le secteur du lieu dit Carte.

Enfouissement réseau électrique.

«Rare, mais faisable, profiter du réseau d'assainissement pour enfouir le réseau électrique , plutôt que, comme cela se fait traditionnellement, de boucher les tranchées et rouvrir quelques mois après », Elie Zausa est assez fier de cette prouesse qui a permis de régler ce problème sur une partie du bourg autour de l'église, la rue du Ciron et la départementale 114.

Dans la continuité et dans le même esprit, grâce à la compréhension de M. Augey, président du syndicat d'électrification du Sauternais, l'enfouissement du réseau de la rue B. Pascaud et Jules Ferry va être réalisé.

Les subventions du Conseil général d'un montant global de 11000 E: sont en cours, ainsi que les aides exceptionnelles des sénateurs Pintat et Valade.

Après la participation de la SDEG, le solde est prévu par emprunt de 50 000 €. et autofinancement. Un projet qui a tardé à se mettre en place, mais dont le déroulement et le plan prévisionnel se déroulent au mieux pour la plus grande satisfaction des budossais.

Michel Laville.  

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Sud Ouest 5 juin 2006.

L'anniversaire du château sera au coeur de la fête du village du 9 au 12 Juin 2006.

Sept siècles d'existence.

Les quatre jours de fête de Budos du 9 au 12 juin encadrent deux événements marquants. 

Tout d'abord, les chemins de randonnées, dont le circuit permet de faire le tour de Budos et de relier aussi bien Balizac que Villandraut et Sauternes, seront inaugurées le samedi 10 juin, à 10 heures, suivie du départ de la place de l'église des marcheurs qui devront se munir de leur repas pour un pique‑nique a mi-parcours et, le soir à 19 h 30, le magnifique château qui fête ses 700 ans sera le théâtre d'un repas servi dans la cour intérieure, animé comme autrefois par un jongleur et par un bal, avec des musiques actuelles. 

Pour terminer en beauté, un magnifique feu d'artifice sera tiré du château avec un fond sonore rappelant l'histoire des seigneurs de Budos le lundi à 23 heures, après une escargolade qui sera servie à 19 h 30.

Du vendredi soir 21 heures, débutant par un concours de belote jusqu'au lundi où débutera un concours de pétanque communal pour les non licenciés et à 14 heures le concours départemental de pétanque réservé aux licenciés, des activités non stop animeront les quatre jours.

Quatre journées très remplies que la jeunesse budossaise a concoctées pour le plaisir de tous.

Il est conseillé de réserver très rapidement pour les repas soit à la mairie au 05.56.62.51.59 ou auprès de Romain Marquette au 06.71.59.11.51.

Michel Laville.

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Sud Ouest 27 avril 2006.

Les marcheurs peuvent dorénavant faire le tour de la région. A leur disposition plus de 20 km de chemins

La balade sécurisée.

Les chemins de randonnées sillonnent nos campagnes, traversent nos forêts, longent nos rivières, relient nos villages, et permettent d'allier sport et découverte. Budos n'en avait pas.

Une lacune enfin comblée; le village est entrain de « boucler la boucle » et sera dorénavant la plate‑forme qui reliera Langon, Léogeats, Villandraut, Landiras pour les adeptes de la marche ou de la promenade. La commune aidée par le Conseil général vient de créer 21,5 Kms de chemins de randonnées.

La boucle part de la mairie, longe le Ciron jusqu'à Landon, rejoint les Mouliets, prend la piste forestière de Médouc où se fait la liaison avec Balizac et Léogeats, traverse la départementale 118 au niveau du Bois du Loup, passe à Andrivet pour rejoindre le quartier Perron, traverse la départementale à Ambons avec une liaison sur Landiras, arrive à Souba, puis Fonbanne avec liaison sur Pujols sur Ciron, et enfin retour sur Budos, depuis la liaison avec Sauternes.

Un circuit de découverte. Parfaitement fléché, ce circuit a nécessité de gros travaux afin de dégager d'anciens chemins qui avaient été détournés, de sécuriser certains passages, et surtout de gros travaux de coupe de bois qui ont fini par faire un parcours cohérent, praticable, et qui permettra de découvrir la faune et la flore de ce paysage vallonné où l'on passera des lieux humides des bords du Ciron aux parties plus sèches et‑caillouteuses des coteaux, avec de temps en temps une vue imprenable sur la vallée.

Les domaines viticoles, parties intégrantes du paysage Budossais, agrémentent le circuit en intégrant la boucle des Sources et le château emblématique du village.

L'inauguration devrait se faire mi‑juin, à l'occasion des fêtes locales du village.

Michel Laville  

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Collection Francis Lafont. 4 août 2005.

Pour sauvegarder le château.

A flanc de coteau, au milieu des vignes, se dégage la silhouet­te blonde du château de Budos.

Ce château, à la physionomie si particulière, avec ses hautes tours crénelées, trois rondes, une octo­gonale et une, la tour porte, qui est carrée.

On le remarque ce château, car maintenant il est visible.

Mais il y a quelques années, il était envahi de végétation, presque luxuriante, avec des arbres de haute futaie, acacias, chênes, ormes ... des lierres énormes, des sureaux aussi.

Depuis l'été lq82, année où il est repris par l'association Adichats, en juillet plus exactement, un premier groupe de bénévoles est venu et a commencé le déga,gement.

Depuis ce mois de juillet 1982, tous les étés, des groupes se succèdent et permettent ainsi par leur action la sauvegarde et la mise en valeur de cet important château médiéval, qui fut construit à l'initiative de Raymond Guillaume de Budos, neveu du Pape Clément V, à partir de 1306.

Cette année, trois groupes vont oeuvrer sur Budos, en trois sessions successives, une en juillet et deux en août, la première d'août étant réservée a petit groupe d'adolescents.

Ces jeunes qui viennent de différents horizons et pays; vont s'attaquer à la façade d'arrivée et à la tour porte. Là, juchés sur l'échafaudage, ils vont nettoyer, calepiner, reficher, rejointoyer et même tailler et ajuster des moellons.

Ce travail une fois accompli assurera une bonne stabilité des maçonneries. Le premier groupe, composé d'une dizaine d'adultes, encadrés par Gladys et Aymeric, vient de partir. Ils sont venus à Budos soit par l'association Adichats ou soit par l'union Rempart, car le chantier est placé sous l'égide de cette union nationale dont Adichats est membre. Les bénévoles ont découvert la région, en plus du travail sur le château, et ont aussi assisté aux spectacles des Journades.

Pour eux qui venaient de Toulouse, de Lille, de Paris, de Moscou, de Varsovie ... donc en général d'un milieu urbain, ce fut une véritable immersion dans l'histoire et l'architecture, et aussi en pleine nature.

J. L. H.

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