Captieux. |
La vie du Village. |
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Sommaire. | |||||
Maison retraite | 17 mai 2007 | Le cercle | 12 avril 2007 | ||
Club Retraités | 1 mars 2007 | Maisons en bois. | 11 octobre 2006 | Maharans | 6 juillet 2006 |
Sangliers | 18 décembre 2006 | Maisons en bois. | 12 octobre 2006 | Tauromachie. | 17 mai 2006. |
Républicain 17 mai 2007. CONSTRUCTION / Projet de maison de retraite médicalisée. Professionnels et citoyens impliqués dans le projet. Après l'analyse des besoins, le comité de pilotage se donne une année pour finaliser la deuxième étape du projet : la constitution du dossier qui sera présenté au CROSME. Autour de Viviane Durantau et JeanLuc Gleyze, ils étaient environ une quinzaine personnes à se réunir dans la mairie pour évoquer le projet ambitieux de maison de retraite médicalisée initié par la municipalité. Professionnels locaux du secteur médical ou paramédical, membres et personnel du CCAS et de la Marpa, habitants de la commune entretenant des liens sociaux avec les personnes âgées, tous font partie du comité de pilotage. Ils s'investissent pour mener à terme ce lourd projet, conscients des enjeux importants que sa réalisation représente pour le futur d'une partie de la population. L'étude préalable des besoins, menée depuis un an en collaboration avec le Pays, a démontré que l'ouverture d'un établissement médicalisé pour personnes âgées était effectivement opportune. Permettant de garder les personnes âgées sur le territoire, cet établissement s'inscrirait comme un complément à l'offre de services existants (aide ménagères et Marpa) et favoriserait le maintien des professions médicales et paramédicales sur le secteur. Le projet déboucherait également sur des créations d'emplois. Un premier travail a permis de définir sommairement les caractéristiques de l'établissement qui comporterait 84 lits, dont deux lits d'accueil de jour et deux lits d'accueil temporaire. Gérée par le CCAS, la structure aurait la particularité d'inclure deux unités spécialisées: l'une pour accueillir des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer (en augmentation croissante), l'autre destinée à des handicapés vieillissants fournissant ainsi une solution d'hébergement et de soin aux personnes ayant atteint la limite d'âge pour être
pris en charge par l'ESAT (anciennement CAT). La seconde étape du projet consiste maintenant à monter un dossier qui sera présenté à l’organisme dont dépend l'autorisation d'ouverture (CROSME). Selon un schéma prédéfini le dossier détaillera la définition du concept et les bénéficiaires concernés. Il comportera une vision précise des projets de vie et de soins pour chacune des unités, un projet architectural et le montage juridique et financier. Une étude approfondie qui exigera de la part des membres du comité du pilotage beaucoup d'investissement personnel. Pour cela, des groupes de travail seront créés, selon l'expérience et la sensibilité de chacun. Ils seront secondés par deux spécialistes, responsables des établissements au Conseil général. L'objectif étant de finaliser le dossier d'ici un an. |
Le Républicain 12 avril 2007. ASSOCIATION / Le Cercle des travailleurs va bénéficier de travaux Le Cercle a de l'avenir. Avec près de 200 membres, l'institution voit l'avenir sereinement. A son agenda: un riche programme d'animations et des projets de rénovation des locaux. Au cours de l'assemblée générale, l'expert-comptable a dressé le bilan de l'établissement. Bonne nouvelle, au cours du dernier exercice, le chiffre d'affaires est en très nette progression et le résultat est largement positif. Une bonne santé financière qui va permettre à l'association qui gère le Cercle de programmer des travaux d'embellissement et de mise aux normes. Il est prévu un accès handicapé et la réfection des sanitaires. Une terrasse sera installée sur la place avec un accès direct à la salle par le coté ; un aménagement qui sera très appréciable pendant la belle saison. C'est avec beaucoup de regret qu'André Maura quitte la présidence, rôle qu'il assurait depuis 1998. Malgré toute sa bonne volonté et son attachement à l'établissement, l'âge et la fatigue font qu'il ne peut plus assumer les taches inhérentes à sa fonction. Car la gestion du Cercle s'apparente à celle d'une petite entreprise, avec deux salariés à temps partiel, des stocks à gérer. L'ensemble représente un travail administratif assez lourd et des responsabilités, malgré le soutien de tous les bénévoles. Les 14 membres du conseil d'administration, au sein duquel Séverine Maura a remplacé André, espèrent que la prochaine réunion aboutira à l'élection d'un nouveau président. Le Cercle de Captieux x fait partie de la fédération des Cercles de Gascogne qui oeuvre pour la pérennité de ces lieux de rencontre représentant un patrimoine spécifique de la Lande girondine et de la Haute-Lande. Depuis 2004,en collaboration avec le Pays et le Parc, des animations culturelles sont programmées en dehors de la saison estivale; l'objectif de cette programmation, intitulée «Entrez dans les cercles», est double: dynamiser la fréquentation tout en répondant ainsi à la vocation des Cercles de jouer un rôle social et culturel au sein des villages. Vendredi, le Cercle accueillera Tonton Georges Trio: trois lascars interprètes qui puisent dans la salsa, le jazz, le tango, la bossa, le rap, le classique pour concocter des arrangements inédits du répertoire de Brassens. La programmation 2007 se poursuivra permettant au public d'aller à la rencontre d'artistes originaux aux influences variées: mélange, le 26 mai, (airs latins et créoles) Miguel M, le Ier septembre (blues, du rock, de la soul et du funk). Zed Van Traumat, le 10 novembre, poète libre et provocateur. Enfin, vendredi, un repas est prévu 19h30, avant le concert programmé à 21h. F G. |
Le
Républicain 1 mars 2007 Retraités. Bilan de l’année écoulée. Le Club fait preuve d'une belle
longévité. Lors de l'assemblée générale,
le bureau a dressé le bilan des activités du Club. Un bilan
satisfaisant dans l'ensemble auquel fut apporté un seul bémol : la désaffection
progressive des membres pour les jeudis du Club. Le succès passe par un riche
planning d'animations qui est proposé aux 140 adhérents, dont une centaine, de Capsylvains. En dehors des jeudis après midis
consacrés traditionnellement à la belote et au jeux de société, la présidente
s'efforce de proposer des sorties au rythme d'une visite ou d'un spectacle
mensuel. Le Club se rendra d'ailleurs le 24
mars à Bordeaux assister au spectacle «Holidays on Ice». Le 12 avril, Marie Daney, Daniel Epy et Michel Daney, présenteront à Captieux leur spectacle «Chansons
et rires de chez nous» lors d'un déjeuner au centre culturel. Le voyage annuel rencontre lui
aussi toujours un grand succès. Après la Croatie en 2006, la prochaine et
vingtième destination sera Vienne. D'ores et déjà, 55 personnes
sont inscrites, appartenant ou non au Club de Captieux. La réputation de ces voyages
n'est plus à faire aux alentours et le bouche à oreille fonctionne bien
attirant des participants de tout le canton et même au delà. Le rapport qualité prix est
imbattable, le Club prenant à sa charge le déplacement. Suite à ces séjours
à l'étranger, un après midi est consacré à une projection de diapositives
afin de mettre en commun souvenirs et impressions de voyage. Ces animations s'enrichissent d'un
loto interne par mois et d'un loto général par an. Seules les rencontres du jeudi s'étiolent
et Francine Capes a appelé les membres à rester fidèles à ce rendez vous
hebdomadaire, garant de la pérennité de l'association. Le léger déficit qui apparaît
sur les résultats financiers du Club est du, selon sa présidente, à ce manque
de participation. «Tous les adhérents doivent faire un effort pour
consacrer leurs jeudis après midis au Club. C'est l'occasion pour chacun de se
divertir et de se rencontrer. Si chacun s'investit et donne un peu de son temps,
il sera récompensé par un meilleur fonctionnement du Club»
a souligné Francine Capes. Frédérique Gallitre. |
Sud Ouest 18 décembre 2006. CHASSE. Les sangliers prolifèrent dans certains camps militaires comme celui de Captieux et les dégâts qu'ils causent coûtent très cher. Le ministère de la Défense tente donc de réguler le nombre d'animaux Sangliers, au rapport ! Si le casse croûte proposé dans les champs voisins est appétissant, les sangliers se moquent comme de leur première rayure de marcassin des barbelés encerclant un terrain militaire. Devant l'ampleur des carnages découverts autour de certains, une convention vient d'être signée entre le ministère de la Défense et l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) pour tenter de mieux réguler des populations aux dents trop longues. Il s'agit, « tout en respectant les contraintes opérationnelles », de limiter les dégâts causés aux exploitations riveraines par les sangliers et les cervidés. Le ministre Michèle Alliot Marie a annoncé que 25 sites de la Défense représentant plus de 72 000 hectares étaient désignés. Dans notre région figurent ceux de Bussac Forêt en Charente Maritime, de Souge en Gironde et celui de Captieux, à la limite des Landes et de la Gironde. Des sociétés militaires et civiles organisent déjà la chasse sur la plupart de ces 25 sites mais, selon le ministère de la Défense, elles n'ont pas l'expérience et les connaissances nécessaires pour assurer une bonne gestion de ces populations. Des factures colossales. L'ONCFS sera donc chargé d'aider à la mise en place de systèmes plus efficaces. « Il s'agit d'abord de mieux connaître les populations, explique Jean François Mahé, de l'ONCFS. Ensuite, nous pourrons éventuellement de mander aux chasseurs de nous aider pour réaliser des plans de chasse, mais ce sont nos techniciens qui interviendront pour les opérations particulières. Dans le camp de Captieux, par exemple, il y a semble-t-il des densités exceptionnelles de sangliers dans une zone rouge où tous les obus n'ont pas automatiquement explosé lors des exercices de tir. Il va donc falloir mettre en place des techniques adaptées. » On estime que plusieurs milliers de sangliers vivent sur les 9 000 hectares du camp de Captieux, classé site Natura 2000. Les troupeaux de sangliers du Poteau ont malheureusement la fâcheuse habitude « de faire le mur »,pour aller festoyer sur les terres des exploitations environnantes. « Une année, nous avons dû payer autant de dégâts maïs que sur l'ensemble du département de la Gironde, explique Henri Sabarot, président de la Fédération des chasseurs. En 2003/2004, la facture a avoisiné les 150 000 euros. Cela ne peut plus durer. » La Fédération des chasseurs de la Gironde est en procès avec un agriculteur exigeant des indemnités trop élevées, selon elle. Henri Sabarot précise que si, dans la zone chassée par la société, les effectifs paraissent à peu près normaux avec l'aide de battues, à l'inverse, les bêtes noires pullulent dans la zone rouge où elles sont intouchables. « Nous avons agrainé pendant les périodes de semis pour les dissuader de sortir, mais les résultats sont insuffisants. Il faut arriver à capturer des sangliers en grande quantité. » Un rempart de 23 kilomètres. Pour l'Office national de la chasse, le piégeage représente également une bonne solution. On va ainsi prendre les sangliers du camp du Poteau dans de grandes nasses, comme les anguilles dans la Dordogne. Côté landais, c'est plutôt au filet que l'on pêche. Des filets pour barrer la route des goinfres. « Un ursus renforcé a été installé sur 23 kilomètres de longueur sur les poteaux soutenant déjà des lignes de barbelés », raconte Alain Coquemer, directeur du pôle territoire à la Chambre d'agriculture des Landes. « L'opération a coûté 170 000 euros, mais les résultats sont satisfaisants. Les pompiers militaires sont chargés de surveiller le bon état de la clôture et les agriculteurs effectuent eux-mêmes les réparations quand les sangliers arrivent à la forcer. » C'est une association regroupant des syndicats agricoles et la Chambre d'agriculture qui a avancé le montant du barrage. La Fédération des chasseurs des Landes la rembourse en lui versant 65 000 euros par an, soit l'équivalent de ce qu'elle devait payer comme dégâts gros gibier aux agriculteurs alentour. La Fédération des chasseurs de la Gironde est en procès avec un agriculteur exigeant des indemnités trop élevées, selon elle. |
Le Républicain 12 Octobre 2006. HABITAT / En partenariat avec la municipalité, Gironde Habitat va réaliser un lotissement 20 logements en pin des Landes La conception des logements locatifs est fortement inspirée des grands principes architecturaux locaux (toitures 2 ou 3 pentes, bardages). Les logements seront construits selon des impératifs de respect de l'environnement. Une grande partie de la végétation sera conservée, et les habitations seront construites en pin. Objectif: garantir la promotion de la filière bois. Il existe sur la commune une carence évidente en logements locatifs qui s'est amplifiée avec la mise en vente des habitations gérées par Gironde Habitat. Partant de ce constat, la municipalité a acquis en 2004 un terrain de 6,5 ha situé au lieu-dit «Taste», à proximité de la résidence Peyré-Dusillol. De son coté, Gironde Habitat était en recherche de terrains en milieu rural pour concrétiser une opération de logements locatifs. Les deux partenaires se sont donc accordés sur la réalisation d'une opération mixte, gérée par l'Office Public, incluant une partie locative (20 logements) et une partie en accession à la propriété (22 terrains). Sensibilisée aux notions de développement durable, la municipalité avait, concernant ce projet, plusieurs exigences auxquelles Gironde Habitat a volontiers adhéré. La priorité était une bonne intégration paysagère et architecturale du lotissement dans l'environnement. Les élus, conformément au Livre Blanc du Pays, se préoccupent en effet d'un habitat contemporain respectueux de l'identité du territoire. Une grande partie de la végétation sera conservée entre les maisons et le long des chemins accès. Les maisons ne seront pas ordonnées selon le dessin classique de «la tablette de chocolat» mais réparties harmonieusement sur tout l'espace. Une coulée verte offrira la fois un espace tampon entre la partie locative et la partie accession, ainsi qu'un espace public permettant une meilleur intégration de l'opération. Les fossés actuels bordés de feuillus seront préservés. Le projet comprend également un cheminement piétonnier. Haute qualité environnementale. Dans le même esprit d'intégration environnementale, sur la partie en accession à la propriété, les acquéreurs devront respecter un certain nombre de règles d'urbanisme et architecturales. Le deuxième souhait de la municipalité était que les habitations locatives soient construites en pin des Landes. L'objectif, à travers cette opération symbolique, est la promotion et le développement de la filière bois du massif landais. Le Pays a constitué un groupe de travail qui s'investit pour trouver de nouveaux débouchés à ce secteur économique ; le thème « construire en bois » fait partie des réflexions qu'il mène avec tous les acteurs de la filière. Là encore, Gironde Habitat a accepté le pari, faisant appel à l'architecte Jean‑Jacques Soulas, professeur du Master «Concevoir et construire en bois» à l'Ecole d'Architecture. Les maisons seront à ossature bois avec des bardages verticaux en pin naturel. La mise en oeuvre de la construction, délibérément aisée, sera accessible aux artisans du massif. Les caractéristiques des bois fournis (longueur, section, ... ) seront en adéquation avec les outils de transformation des scieurs de la région. Les logements bénéficieront des labels «Qualité THPE 2000 et «Habitat et Environnement» pour leurs performances énergétiques et leurs qualités environnementales. Des panneaux solaires produiront l'eau chaude sanitaire. Des orientations au sud pour les pièces de vie contribueront au souci d'économie d'énergie. La partie locative du lotissement comprendra 20 logements (14 T3 et 6 T4) sur des terrains de 1.200 à 1875 m2. La surface des T3 sera de 68,54 m2, celle des T4 de 85 m2 sur un seul niveau. Chaque maison disposera d'un garage, avec abri pour la voiture et cellier. Le montant des loyers s'élèvera à 363 euros pour un T3 et 441 euros pour un T4. La livraison des logements locatifs est prévue pour le printemps 2008, la commercialisation du lotissement en accession à la propriété démarrera d'ici un an. |
Sud
Ouest 11 octobre 2006. Un
ambitieux projet de lotissement va voir le jour au
lieu‑dit Taste. Coups de pioche en mars. Des
maisons en bois. C'est
en deux phases que le nouveau quartier de Taste va voir le jour.
Dans
un premier temps, sur une superficie de 48 000 m², Gironde
Habitat va construire vingt maisons réparties en quatorze T3 et
six T4. Ce projet qui se concrétise aujourd'hui date de deux
ans, c'est une opération mixte qui débute avec la construction
de ces vingt logements locatifs. Elle
sera suivie par la mise en vente de vingt deux lots en accession
à la propriété, d'une superficie comprise entre 1200 et 1875
m². C'est donc en tout 42 nouveaux logements qui seront
construits sur Captieux où la demande en terme de logement est
déjà très forte et devrait encore s'accentuer avec l'arrivée
de l'autoroute. Ossature
bois. La partie locative sera réalisée en ossature bois, le pin maritime sera utilisé en bois d'oeuvre. Cette opération permettra d'offrir à toute la filière bois des perspectives de développement. Ces
habitations auront le label qualitel THPE2000, ce qui garantit
aux futurs locataires des économies d'énergie de l'ordre de 15
% par rapport à la législation en vigueur. L'ensemble de la
construction sera réalisé dans un esprit de développement
durable avec des capteurs solaires pour la production d'eau
chaude sanitaire et des systèmes d'économie d'eau. Ce
lotissement sera réalisé en visant une bonne intégration
architecturale et paysagère, s'intégrant le mieux possible
dans le site, en préservant les fossés existants et les arbres
remarquables qui le parsèment. Une « coulée verte » sera créée
entre les deux parties du projet afin de donner une plus grande
impression d'espace aux futurs occupants. L'architecture de ces
maisons respectera le style local. Lors
de la présentation de ce projet à la population capsylvaine,
Jean‑Jacques Soulas, architecte responsable de ce projet,
Jean Luc Gleyze, conseiller général du canton, et Viviane
Durantau, maire de Captieux, ont répondu aux interrogations des
riverains concernés par ce projet et à de futurs habitants de
cette réalisation. Les premiers coups de pioche de la partie locative devraient être donnés en mars prochain. Le prix de vente des terrains à bâtir sera fixé dès que les derniers devis de viabilisation seront connus mais d'ores et déjà un grand nombre d'acquéreurs potentiels ont pris contact avec la mairie. D.R. |
Le
Républicain 6 juillet 2006. TOURISME/
Réhabilitation du site de Marahans. Un
complexe rural pédagogique et touristique. Marahans,
la municipalité va confier le site à un porteur de projet qui
le transformera en ferme‑nature. Le
site de Marahans fait partie du patrimoine architectural et
environnemental de la commune. Les bâtiments authentiques qui
s'y situent et l'espace préservé qui les entoure en font sa
richesse. Marahans
dispose de nombreux atouts: une belle ferme landaise typique
avec ses dépendances, un four a pain, un airial magnifique bordé
par des bois où la «Gouaneyre» coule paisiblement. La
commune y a construit quelques gîtes à destination des
amoureux de la nature et de la tranquillité. Mais la
municipalité souhaitait que cet ensemble rare retrouve un
nouvel élan par une mise en valeur qui concilierait intérêts
écologiques et économiques. Le
parc naturel des Landes de Gascogne tenu au courant de ces
objectifs, met bientôt la commune en relation avec Thérèse
Moya ; cette femme pleine d'idées recherche un lieu qui puisse
accueillir le projet qu'elle est en train de finaliser. Fruits,
légumes et ânes des Pyrénées. Une
rencontre opportune puisque ce projet s'inscrit parfaitement
dans le cadre de Marahans, et concorde avec l'avenir que
souhaite lui donner Viviane Durantau. Le site sera transformé
en une ferme‑nature, à la fois conservatoire d'espèces végétales
et animales, lieu de sensibilisation à l'environnement et lieu
de détente. Un espace dont la vocation à la fois pédagogique
et touristique se déclinera autour de plusieurs thèmes. La
découverte du monde végétal qu'il soit naturel ou cultivé
sera l'une des lignes directrices. «Les jardins de Captieux»
comprendront un potager, un verger, un jardin des sorciers et un
carré des arômes et des saveurs. Des végétaux, dont la
culture a été abandonnée ou demeure confidentielle, y seront
cultivées pour le plaisir des yeux mais aussi des papilles. Ces
variétés oubliées de fruits et légumes, ces plantes
aromatiques pourront être dégustées selon leur saisonnalité
au cours de repas ou l'on apprendra l'art de se restaurer différemment. Les
plantes sauvages comme la grande ortie, seront remises à
l'honneur et les visiteurs apprécieront leurs propriétés
culinaires et médicinales. Le
maintien des races animales régionales en voie de disparition
et leur réinsertion dans leurs biotopes d'origine font aussi
partie des intentions de Thérèse Moya. Des espaces seront
consacrés à l'âne des Pyrénées, aux chevaux Barthais, à la
vache bordelaise, la brebis landaise, et au lapin géant blanc
du Bouscat, autrefois très prisé pour sa fourrure. Les déplacements
à travers la ferme s'effectueront en attelages conduits par des
mules. Thérèse
Moya cible un public hétéroclite: équipes sportives venues se
ressourcer, «seniors» en promenade, scolaires, groupes pour
des séminaires d'entreprises, familles. Des animations pourront
être organisées comme la fête du pain ou des initiations aux
travaux du jardin et aux méthodes de culture. La
créatrice de ce projet, qui, à terme, devrait générer une
dizaine d'emplois, souhaite insuffler à ses hôtes un nouvel état
d'esprit, fait de valeurs fortes, et rendre concrètes des
notions comme celles de développement durable et de
bio‑diversité. Un
vaste objectif qui sera approché progressivement et demandera
plusieurs années à se réaliser. |
Sud Ouest 17 mai 2006. CAPTIEUX. Un cartel prometteur. Benjamin Gomez, Antonio Joao Ferreira, Marco Leal combattront le bétail de l'élevage des frères Tardieu lors de la novillada du 10 juin prochain. Cette année, c'est un élevage français qui fournira les toros qui seront combattus dans les arènes capsylvaines le 10 juin prochain pour la feria Rugby y toros : la ganaderia des frères Tardieu. Il s'agit d'une des plus anciennes ganaderias françaises de taureaux de combat, installée en Camargue, sur la commune de Mas Thibert, près d'Arles. Depuis trois générations, la famille Tardieu cultive la caste de ses Villamartas. La consécration lui est venue en 2002 quand elle reçut le prix de la meilleure corrida de la temporada arlésienne, face à la concurrence de ganaderias espagnoles de premier rang. En 2003, les frères Tardieu enfoncent le clou en remportant le prix du meilleur toro lors de la corrida concours de la feria du Riz en Arles, devançant de prestigieux élevages tels que Palha ou Yonnet... Pour affronter ces « fauves », il fallait dénicher des garçons capables de faire jouer la musique lors du tercio des banderilles, ou de lever la foule des arènes et de leur faire sortir les mouchoirs. Sachant que Captieux s'attache traditionnellement à choisir un torero français, un jeune étranger qui fait sa première présentation en France et quelqu'un en qui la commission voit une des vedettes de demain. Présentation. on commencera donc par le chef de lidian Benjamin Gomez. Originaire de Cadiz, ce torero vient de triompher à la Monumental de las Ventas de Madrid en obtenant deux oreilles : la première, le 2 avril, face à un novillo de Rehuelga, puis à nouveau le 29 avril devant des novillos de Montealto. Doté d'une solide expérience (soixante neuf novilladas à son actif depuis ses débuts en piquée en 2000, il s'est forgé peu à peu au contact des novilladas dures des environs de Madrid et il a vu la saison dernière sa carrière faire un bond avec trente‑cinq novilladas toréées pour quarante trois oreilles. Né à Lisbonne, formé à l'école taurine de Vila Franca de Xira, Antonio Joao Ferreira, jeune portugais de 21 ans, a débuté avec picadors en 2003, à Olivenza, face aux Fuente Ymbro. En 2004, neuf novilladas en Espagne. En France, il triompha à Bayonne, obtenant deux oreilles des novillos de Rocio de la Camara. En 2005, il a toréé douze
novilladas; dont sept en France. Richard Milian aide et, conseille ce novillero très courageux qui excelle dans la pose des banderilles. Cette année, après ses succès d'Amaraleja et Sobral au Portugal, il se présentera le 1er juin prochain à Campo Pequenho, la plaza Monumental de Lisbonne. Une quinzaine de contrats l'attendent déjà pour cette temporada européenne. Agé de 17 ans, Marco Leal, de l'école taurine dArles, est le petit dernier de la famille Leal qui compte déjà dans ses rangs deux matadors, son père Frédéric et son oncle Paquito, directeur de l'école taurine d'Arles. Formé aux côtés de Mehdi Savalli, il suit ses traces de très près et s'est engouffré dans la porte du succès lors de sa présentation en novillada avec picadors, lors de la récente feria d'Arles de Pâques : deux oreilles et sortie à hombros en compagnie de deux novilleros qui avaient chacun, à leur actif, plus de trente novilladas. Il fera à Captieux sa présentation dans le Sud Ouest en novillada piquée. Pascal Gréget. Le 10 juin prochain. Réservations au 05.56.65.88.97. |