Pujols sur Ciron.

Bribes d'histoire.

de 1789 à 1994.

Notes extraites des procès verbaux des réunions du Conseil Municipal. 

Archives municipales.

Francis LAFONT.

Sixième évocation.

1940/1960

Retour au Répertoire. 

Périodes.
1789 / 1830  1830 / 1860 1860 / 1885 1885 / 1925 
1925 / 1940  1940 / 1960  1960 / 1980 1980 à nos jours.

 

 

 

 

 Pujols d'hier et d'aujourd'hui.  

 

  

Occupation Allemande.  Philippe PÉTAIN: 1940 / 1944

 

Maires de Pujols :

Camille BEGUERIE : 1935 / 1943

et Jules LACOSTE: 1943 / 1945

 

1940

Pour les communes de moins de 2000 habitants, le Conseil Municipal est maintenu, mais le Préfet peut le dissoudre et suspendre les élus.

M. BERNADET assure le poste de secrétaire de Mairie en l'absence de M. POTTIER en captivité. 

Effectif scolaire anormalement bas. Suppression d'une classe. Gérard PUJOL est l'instituteur de notre village.

Garde Champêtre: Marcel BOIRIE.

 

1941

Pas d'élections municipales. Le décret du 18 novembre ayant suspendu toutes les élections pendant les hostilités.

Mesures de rationnement : la carte du pain et la carte des matières grasses fixent pour chacun le seuil de la consommation quotidienne.

 

1942

Analyse de surveillance des eaux mises à la disposition par la commune à ses administrés.

Nombreux élevages de porcs dans notre village.

En septembre, loi sur le service de travail obligatoire (S.T.O.).

La livraison du poisson d'eau douce par les répartiteurs sur les plages de pêche, sur une proportion basée sur le nombre de rationnaires est effectuée à  un seul commerçant par commune. Celui-ci reçoit la totalité du contingent accordé au village. Il en effectue le paiement à charge au besoin de le répartir à d'autres commerçants de Pujols sur les directives de la Mairie.

Fernande MALET, pour Pujols sur Ciron, est désignée afin de remplir ce mandat. Elle doit se munir des emballages nécessaires avant chaque répartition.

Le poisson livré à la commune est réparti de la manière suivante :

-entre les marchands autorisés en proportion des consommateurs inscrits chez chacun d'eux.

-par les marchands à ces consommateurs, suivant un tour de rôle alphabétique dont le point de départ est tiré au sort par la Mairie, à proportion de 200 grammes par ticket détaché de la carte de poisson déjà distribué par consommateur et par répartition.

Le prix de vente par les marchands à la clientèle ne doit pas dépasser 34 francs par kilo pour l'Alose. Les commerçants doivent suivre soigneusement le tour de rôle : si bénéficiaires d'une répartition, ils ne se sont pas présentés avant midi pour obtenir leur part, ils perdent cette heure passée tout droit à la dite part. Leur ticket pour la répartition en cours sera sans valeur.

Les commerçants peuvent vendre librement le poisson restant, par priorité cependant aux consommateurs suivant leur tour de rôle.

Le vélo aux pneus pleins est fort précieux en ces temps difficiles. Moyen de déplacement et de ravitaillement, on avait à l'époque toutes les peines à s'en procurer. Pour avoir un vélo, il fallait payer l'impôt sur les vélocipèdes et une plaque minéralogique devait obligatoirement être installée à l'arrière.

 

 

1943

La division DAS REICH occupe depuis novembre notre village. Le Château Filhot est le siège de la Kommandatur. Une partie de l'État Major a pris place dans le Château Lassalle. Une centaine de soldats allemands sont répartis dans les grands bâtiments de la commune : Cercle de l'Union, Salle des Fêtes, Immeuble Fauché, Immeuble Bèguerie ...  ou logent chez l'habitant. Les cuisines implantées dans l'ancien presbytère sont le centre de ravitaillement des troupes ennemies installées dans la commune.

Notre village apprend à vivre la guerre sous l'occupation ; il subit les contraintes imposées par l'occupant.

Décès de Camille Buèguerie, Maire de Pujols. Sur Arrêté Préfectoral du 10 Juin, Jules LACOSTE est nommé Maire de notre commune.

 

1944

La division DAS REICH quitte enfin notre village après huit longs mois d'occupation. Durant cette période, Félix Benquet tombe sous les balles allemandes. Regagnant à vélo son domicile pendant le couvre feu, le malheureux, atteint de surdité, ne pouvait entendre les sommations qui lui étaient faites. 

Un autre Pujolais , Alfred Batude est atteint dans la région du coeur alors qu'il effectuait des travaux dans ses vignes. 

Trois jours après son départ de Pujols, cette même division commettra des actes de barbarie collective en participant au massacre de toute la population d'Oradour sur Glane. Pujols n'a-t'il pas échappé de justesse à ce qui aurait pu être un horrible cauchemar ? Oradour, une si affreuse réalité !

Retour des prisonniers de guerre.

Dans la pierre des souvenirs du Monument Commémoratif de Pujols est gravé au côté des victimes du grand conflit 1914 / 1918 : Guerre 1939 / 1945 : "Jean Guicheney, mort pour la Patrie".

Etienne DOUENCE devient le Garde Champêtre et Cantonnier de notre commune.

 

Pierre PONS est le convoyeur de char funèbre du village.

 

Foires au oignons. Chaque année, lors de la foire aux oignons qui se déroulait en Septembre, place des platanes, on y vendait également des paniers à vendange et des comportes en bois.

Feux de la Saint Jean :

Jusqu'au début de la Guerre 39/45, on organisait des feux de la Saint Jean dans chaque quartier important du village et dans le regroupement de petits quartiers. Après le repas du soir, jeunes et moins jeunes se retrouvent autour d'un grand feu allumé et béni par un "Jean". La coutume veut que l'on danse neuf fois autour du feu. Il n'était pas rare de voir les enfants sauter les flammes. Croix et fleurs de Saint Jean ornaient chaque maison.

Maurice TALAZAC, Ferblantier étameur: Il se déplaçait dans le village au moyen d'un cheval attelé d'une "voiture" Les habitants des quartiers lui faisaient réparer seaux, arrosoirs, récipients à l'époque généralement en étain. Il redonnait de l'éclat aux couteaux, cuillères, fourchettes... Le fer blanc est une tôle fine en acier doux recouverte d'étain. Etamer signifie recouvrir un métal d'une couche d'étain pour le préserver de l'oxydation.

Les Bals d'Avant Guerre :

Bal de Carnaval avec déguisements, au Printemps, bal fleuri avec élection de la Reine et de sa Demoiselle d'Honneur. La Salle des Fêtes était ouverte côté route.

Fête Locale :

Avait lieu le premier dimanche d'Août. Le bal se déroulait sous les platanes, en plein air et fermé par des barrières en bois. Tout le Bourg était occupé par les Forains.

Fête Dieu :

Se déroulait chaque année en Juin. La procession partait du Bourg avec arrêts aux reposoirs de la croix de mission des Platanes, de la Garenne, du Château de Lasalle .

Evolution de la Population Pujolaise de 1905 à 1955.

1905

666 habitants : Mareuil, 121 habitants; Jean du Bos, 66 habitants; Le Bourg, 55 abitants.

1925

542 habitants : Mareuil, 101 habitants; Le Bourg, 62 habitants; Le Pingua, 45 habitants.

1930

567 habitants : Mareuil, 92 habitants; Le Bourg, 56 habitants; Le Pingua, 61 habitants.

1935

494 habitants : Mareuil, 86 habitants; Le Bourg, 58 habitants; Le Blanc, 44 habitants.

1955

510 habitants.

 

Les activités dans notre village :

I) Durant les années 1920

1 ) Bars et Restaurants:

Bar Tabac Restaurant "Chez Nini", au Bourg. Cercle de l'Union, au Bourg.

2) Épiceries:  Épicerie Suzanne Lacoste et Nelsy Brousse, au Bourg.

Épicerie Marie Carrasset " Chez Nini", au Bourg.

Épicerie Laetitia BOIREAU, au Bourg.

Épicerie Belloc, à Jean du Bos.

Épicerie Minsant, au Pingua.

3) Charcuterie: Charcuterie Robert Fauché, au Bourg. 

4) Boulangeries: Boulangerie pâtisserie Frézal, au Bourg. Boulangerie Guicheney, à Mareuil. On y vend également du son, du mais, du blé et de l'avoine. 

5) Coiffeurs Barbiers: Moura, Père et Fils, au Bourg.

6) Maréchal Ferrant: Lacoste Georges, à la Sableyre.

7) Laiterie:  Laville, à Jean du Bos.

8) Ferblantier Étameur: Talazac Maurice, à Menaut

9) Scieries: Delpech, aux Marais. Maximin Boireau, à "Baradis". Henri Boireau, à Videau.

10) Tonneliers: Malagarie, au Bourg. Barbe, à Jean du Bos. Ducos, au Pingua. Pelé et Courbin, à Mareuil. Parage, à Mareuil.

11) Sabotiers: Deloubes, à Mareuil. Moura, au Bourg.

12) Forgeron: Claverie, à Mareuil.

13) Champignonniste: Victor Baro, au Pingua.

14) Charpentiers: Dupouey, à Hazembat. Boyancé, à Jean du Bos.

15) Sandalier: Jérôme Douence, au Blanc.

16) Tailleuse: Fernande Malet, au Bourg.

17) Brodeuse: Thérèse Belliard, au Bourg.

18) Couturière: Alissia Malagarie, aux Tauzins.

Citons également un tailleur de pierre, au Blanc et un réparateur de parapluies, à Mareuil.

 

Propriétaires exploitants, cultivateurs, journaliers, domestiques, métayers et quelques bûcherons constituent une part importante de l'activité du village. 

M. le Curé Belliard, les Instituteurs M. et Mme Mombet habitent le Bourg.

Cantonnier: Bernard Malet.

 

Il. Durant les années 1930

Bars Restaurants:  Bar Tabac Restaurant "Chez Nini", au Bourg . Cercle de l'Union, au Bourg . Bar Restaurant Fernande Malet, "Chez Tata", au Bourg.  Bar Restaurant Cuvier, aux Tauzins. Bar de la lisseuse, à la Sableyre.

2) Épiceries: Épicerie Suzanne Lacoste et Nelsy Brousse au Bourg (Nelsy Brousse est également courtière en asperges).  Épicerie Marie Carrasset, au Bourg. Épicerie Laetitia Boireau, au Bourg.  Épicerie Régie Mercerie Journaux Escudey, à Mareuil.  Épicerie Marie Porge, à la Sableyre.  Épicerie Belloc, à Jean du Bos.

3) Charcuterie: Charcuterie Robert Fauché, au Bourg.

4) Boulangerie Pâtisserie: Boulangerie Pâtisserie Frézal, puis Pebayle en 1933, au Bourg.

5) Coiffeur/Barbier : Simon Moura, dit "Pasquin", au Bourg.

6) Laiteries:  Laiterie Pétuya, au Bourg. Laiterie Laville, à Jean du Bos .

7) Mercerie: Henriette Frézal, au Bourg.

8) Maréchal Ferrant: Lacoste, à la Sableyre.

9) Mécanicien vélos:  Saucier, au Bourg.

10) Chaisiers:  Antoine Viecelli, à Cap de Hé.  Léon Lanneluc, au Blanc.

11) Ferblantier Étameur:  Maurice Talazac, à Menaut.

12) Scieries: Maximim Boireau, à "Baradis". On y fabrique également des rais pour roues de charrettes et de voitures.  Henri Boireau, à Videau.

13) Usine d'Électrochlore : Au moulin de Lassalle.

14) Exploitation industrielle de la carrière du Pingua.

15) Menuisier: Gaston Labarthe, à Mareuil.

16) Forgeron: Claverie, à Mareuil.

17) Charpentier:  Sully Brousse, à Cap de Hé.

18) Tonneliers:  Ducos, au Pingua.  Courbin et Pelé, à Mareuil.

19) Terrassier:  Marcel Boirie, au Pingua.

20) Couturières:  Marie Talazac, à Menaut.  Nelsy Lacoste, aux Tauzins. ‑ Simone Deloubes, à Jean du Bos.

21 ) Cordonnier:  Abel Bourricaud, au Blanc.

22) Culottière:  Marie Bourricaud, au Blanc.

23) Brodeuse:  Marie Thérèse Belliard, au Bourg.

24) Tailleuse:  Fernande Malet, au Bourg.

 

Le Basket est dans les années 30 l'activité sportive du village. Le responsable est M. Mombet. On pratique ce sport sur la Place des Platanes.

La dernière foire aux oignons dans le village a eu lieu en 1938. Le marché aux asperges qui se déroulait de début avril à la troisième semaine de Juin, prend fin en 1939. Les jours de marché étaient fixés au lundi, mercredi, vendredi et samedi de chaque semaine.

Cantonnier: Gilbert Pujol.

M. le Curé Belliard, les Instituteurs M. et Mme Mombet habitent le Bourg.

L'Architecte Jean Lacoste, Maire de Pujols de 1929 à 1935, habite Mareuil.

 

III . Durant les années 1940 et 1950

 

1) Bars-Restaurants

Les mêmes que dans les années 30 seul disparaît vers la fin des années 40 le bar restaurant "Chez Nini"

A noter qu'après la Guerre et durant trois années consécutives, se déroulait aux tauzins une très belle fête annuelle en bordure du Ciron. Son organisateur était M. Cuvier, propriétaire du Bar Restaurant.

2) Épicerie Charcuterie: "Chez Nini", puis Robert Fauché au Bourg.

3) Boucherie: Durant ces vingt années se sont succédées dans l'ordre les boucheries Latrille, Gérard, puis Lafleur. La Boucherie Gac (années 60 aux années 80) a été la dernière boucherie dans le bourg du village.

4) Coiffeur: Simon Moura, au Bourg, jusqu'aux environs de 1945.

5) Maréchal-Ferrant: Lacoste, à la Sableyre.

6) Mercerie:  Henriette Frézal (année 40)

7) Laiteries:  Pétuya, au Bourg.  Laville, à Jean du Bos.

8) Mécaniciens vélos:  René Saucier, au Bourg (année 40). Maurice Cuvier, aux Tauzins

9) Chaisier: Antoine Viecel, à Cap de Hé, puis à Videau.

10) Scieries:  Henri Boireau, puis Bourricaud, à Videau.  Duvin à Mareuil, puis à Colas

11) Usine d'Electrochlore du Moulin de Lassalle.  Cette usine a employé jusqu'à une vingtaine d'ouvriers, s'est ensuite reconvertie dans la fabrication de produits chimiques, a cessé toute activité.

12) Exploitation industrielle de la Carrière du Pingua.  Cette carrière qui employait une dizaine de personnes a cessé toute activité dans les années 60.

13) Menuisier:  Gaston Labarthe, à Jean du Bos.

14) Activité Sportive: Football de 1941 à 1943. Président Jean Sacriste. Terrain de Jeu : aux Tauzins.

 

IVe République.

Gouvernement provisoire de la République Française. Charles de Gaulle : 1944 / 1946.

Félix Goin ; Georges Bidault ; Léon Blum : 1946 / 1947.

Président de la République Française: Vincent Auriol : 1947 / 1954

René Coty: 1954 / 1958.

 

Maires de Pujols

Jules Lacoste : 1943 / 1945

Sylvain Laville : 1945 / 1967

Course cycliste communale dans les années quarante dans les années 60.

 

Droit de vote pour les femmes.

 

1945

A la suite des élections municipales du 29 avril, Sylvain Laville devient Maire de notre commune. Adjoint Léon Teppaz. 

Le Conseil Municipal qui n'est formé que de dix élus est composé également d'Albert Périn, Pierre Espagnet, Camille Desqueyroux, Charles Taudin, Lucien Coillot, Roger Moura, André Talazac et René Porge.

Acquisition d'un poêle à bois pour la salle des classes. L'ancien poêle ayant été mis hors de service par les troupes d'occupation.

Ordonnance instituant la Sécurité Sociale.

 

 La Place principale de la commune devient Place du Général de Gaulle.

 Mesures sociales pour encourager la reprise démographique aux Allocations Familiales versées mensuellement au chef de famille, s'ajoutent des Allocations Prénatales, des primes d'allaitement, des primes spéciales à la naissance accordées aux jeunes couples.

L'Allocation de Salaire Unique est attribuée aux mères de famille non salariées. Également, octroi d'allocations de logement, de bourses réduisant les frais de scolarités. 

 

Tickets de rationnement. Les rations prévues par semaine : 100 gr de beurre, 150 gr de viande et 90 gr de charcuterie par personne. Par mois, on a droit à 1,5 kg de sucre, 250 gr de lait en poudre, 100 gr de riz et 225 gr de café. Ration de pain : 400 gr par jour.

 

1946

Électrification du Lucat, dernier quartier de la commune non encore électrifié.Réparation du Presbytère en état de délabrement. Construction d'une murette autour du monument aux morts. Construction d'une piste de bal cimentée sous les platanes.

Remise en activité le ler Décembre de la cantine scolaire fermée depuis 1939. Cuisinière: Mme Suire.

Loi rendant obligatoire l'inspection des viandes.

La durée du service militaire est ramenée à 1 an.

Extension de la Sécurité Sociale à tous les salariés. 

Curage des ruisseaux Arec et Tursan.  

 

Ration de pain : 300 gr par jour.

 

1947

Réfection des chemins vicinaux.

Acquisition d'un ensemble de sept parcelles, lieu dit "Le Verger" à Menaut, pour l'aménagement d'un terrain de sport.

Le mur du parc de M. Lacoste, propriétaire du Château Lasalle, situé au croisement du chemin départemental de Landiras à Langon d'une part et du chemin de Barsac à Villandraut d'autre part, constitue un danger public. Ce mur enlevant toute visibilité car il est à l'angle droit a ainsi provoqué plusieurs accidents, dont un mortel l'an dernier.

Il a été demandé à l'amiable au propriétaire de bien vouloir faire abaisser le dit mur sur une certaine longueur de chaque côté de l'angle afin que la visibilité soit rétablie. Après rejet de la requête qui lui a été présentée, une procédure d'expropriation a été demandée à M. le Préfet.

Cantine scolaire : Mme Labbé est chargée de l'approvisionnement et du repas des enfants. La cantine est située dans l'ancien presbytère.

Mme Labbé est aussi porteuse de dépêches. Il lui est également confié la sonnerie civile des cloches.

Pain : ration journalière 200 gr.

Le tabac est remis en vente libre.

Dès la fin de la seconde guerre mondiale, les revendeurs en comestibles et les restaurateurs viennent s'approvisionner en asperges chez l'habitant. Plusieurs exploitants regroupent leur produit pour ainsi faciliter la vente de cette marchandise.

Les bouilleurs de cru à Pujols. Comme l'an passé à pareille époque, ils installent pour quelques jours leur matériel sur la place du village. Ils offrent ainsi leur service aux viticulteurs Pujolais. Grâce à leur alambic est conçue l'eau de vie de raisin. La distillation du marc est ensuite devenu un privilège non transmissible depuis.

Course cycliste féminine dans le village. Innovation qui attire la curiosité de très nombreux Pujolais  et d'habitants de communes voisines. Cette course qui connaît donc un véritable succès populaire, entre dans le cadre de la fête organisée par M. Cuvier. Fête champêtre aux Tauzins, en bordure du Ciron, très renommée durant ses trois années consécutives.

A la suite des élections municipales du 19 octobre, Sylvain Laville est Maire de Pujols. Adjoint : Léon Teppaz, Roger Moura, Roland Douence, Camille Desqueyroux, Joseph Gourgues, Jean Taudin, Paul Bèguerie, André Talazac, Pierre Espagnet.

 

1948

Remise en état des toitures de l'école et de la mairie. Réfection de la charpente de l'église.

 

Cantonnier communal : Marcel Carrasset

 

L'aménagement du terrain de sport n'a pu être réalisé par suite de l'annulation de la subvention par le ministère de l'éducation nationale. Activité proposée sur ce terrain de sport : éducation physique pour les enfants d'âge scolaire.

 

Inspection des viandes. Le contrôle des viandes dont l'abattage est effectué par le boucher de Pujols, est assuré par M. Teppaz, vétérinaire.

 

La carte de pain remonte à une ration journalière de 300 gr en Septembre.

 

Le 25 Janvier, forte dévaluation du Franc (80%) puis de 17% en Octobre.

 

1949

Gaz de Saint Marcet. Une canalisation du gaz de St Marcet traverse notre village et la commune voisine d'Illats. Il y aurait avantage pour la population à pouvoir utiliser le dit gaz, tant pour les travaux ménagers que comme carburant. Il serait souhaitable qu'une dérivation secondaire soit établie à Illats avec station de pompage sur la route nationale à Cérons.

Les cartes de pain sont définitivement supprimées, les produits laitiers, ainsi que le sucre et les huiles végétales sont remis en vente libre.

 

1950

Suite à l'accroissement du nombre de naissances après la libération, une demande de reconstitution d'une seconde classe dans l'école primaire a été faite. L'effectif de l'école de Pujols est actuellement de 40 enfants pour une classe unique. Le nombre d'écoliers va dans les prochaines années continuer sa progression. Une dernière évaluation prévoit d'ici 4 à 5 ans environ 80 enfants scolarisés dans le primaire de Pujols (soit le double de l'actuel effectif). D'autre part, il n'est pas possible à un seul instituteur de mener à bien sa tâche avec autant d'élèves d'âges différent (5 à 14 ans).

 

Il y a dans notre village de nombreux élevages de vaches laitières.

 

La durée du Service Militaire passe de 12 à 18 mois.

 "L'Écho du Clocher" est un bulletin mensuel de l'époque, dont la première parution date de Janvier 1948. Extrait de "Écho du Clocher" de Juin 1950 : "un aménagement très appréciable vient d'être réalisé sur la commune au lieu dit "la Lisseuse" au bénéfice des usagers de la route Barsac Langon. Le Crucifix et le panneau de signalisation ont été reculés et l'angle supprimé. Espérons que bientôt le même avantage sera accordé à ceux qui utilisent la route dans la direction Langon Budos où le danger est plus grand à cause du manque total de visibilité".

"Chaque année pour les rogations, la paroisse offre à Dieu son travail de l'année et lui demande de le bénir par d'abondantes récoltes. Les reposoirs se sont échelonnés le long des routes de la commune. Devant chacun, d'eux, Monsieur le Curé a prononcé une prière.

 

1951

Ernest Moura loue son terrain à la commune afin d'y constituer un dépôt d'ordures.

Gratuité des fournitures scolaires. L'école est dotée d'un appareil de projection fixe permettant à l'instituteur d'illustrer ses différentes leçons.

Un arbre de Noël est organisé pour les enfants fréquentant l'école de Pujols. Distribution de jouets.

 

1952

Réaménagement des préaux de l'école. 

Le lavoir de Cap de Hé est en particulier le point de rendez-vous des lavandières du village. Elles viennent avec de grands paniers d'osier chargés de linge. L'hiver, ces dames préfèrent la fontaine de Lamagnon, aux eaux plus tièdes et donc plus propices à cette activité.

De nombreux commerçants effectuent leur "tournée" dans les différents quartiers de la commune. C'est à l'époque un mode de ravitaillement très apprécié, très rares étaient ceux qui possédaient une automobile dans le village.

Pierre Ducourneau devient délégué de l'Union Départementale d'Association Familiale. Dans notre village, il a pour mission l'Aide Médicale aux personnes âgées, aux handicapés. Il siège au bureau de Bienfaisance, qui deviendra plus tard Commission Communale d'Aide Sociale.

 

1953

Élections municipales. Maire: Sylvain Laville. Adjoint: Léon Téppaz.

Autres membres du Conseil Municipal : Roger Moura, Camille Desqueyroux, André Talazac, Roland Douence, Charles Taudin, Albert Périn, Pierre Coillot, Daniel Fauché, René Batude.

De nombreux travaux d'aménagement sont effectués au groupe scolaire : maçonnerie, charpente, électricité, peinture…

 

1954

La Saint Pey, traditionnelle Fête du village, est à l'époque une excellente occasion des retrouvailles en famille.

Après d'interminables repas très joyeux, tous se retrouvent ensuite dans le bourg du village. Durant cette journée, chacun oublie ses soucis quotidiens. La Fête bat son plein, on danse sur la Place des Platanes sous les Flonflons de l'accordéon. Climat amical et chaleureux qui marque ces Fêtes d'après guerre.

Dans le village, on lit "Sud Ouest" qui a remplacé "La Petite Gironde" ou "La Nouvelle République" qui a succédé à "La France".

Loi sur la T.V.A.

 

1955

Population Pujolaise : 510 habitants.

Distribution de lait aux enfants des écoles, au goûter de 16 heures.

Réfection du pont sur le Ciron.

Adhésion de notre commune au Syndicat Intercommunal des eaux de Budos (Landiras, Illats, Pujols, Budos). Le Syndicat d'étude a fait établir un projet de distribution aux quatre communes de l'eau provenant de la source de Fontbanne à Budos dont le captage est terminé. Ce syndicat est chargé de la réalisation des travaux d'adduction d'eau et à l'exploitation ultérieure des ouvrages.

 

1956

Établissement au Bourg de la porcherie Pétuya.

Une aide et des colis sont envoyés à nos soldats en Algérie.

Réfection des chemins vicinaux par l'Entreprise Sattanino au moyen de rechargements cylindrés et goudronnés.

Loi rendant obligatoire les congés payés à 3 semaines.

 

1957

Suppression de la perception d'Illats.

Départ de l'Instituteur Gérard Pujol, après dix-sept années de fonction dans notre village.

 

1958

Proclamation de la Cinquième République.

Pierrette Perin, nouvelle secrétaire de Mairie.

Acquisition de l'Immeuble Saucier, reconnu d'utilité publique.

Société de Pétanque, Président Pétuya.

Société des Fêtes, Président Talazac.

Création d'un régime d'Assurance Chômage.

La Course au bien être commence à gagner notre village. Apparition de la Quatre Chevaux Renault, surnommée "la puce de la route" et de la Deux Chevaux Citroën. Dans les foyers Pujolais  on commence à acquérir la machine à laver, le récepteur radio, le frigidaire.

 

1959

Élections Municipales. Maire : Sylvain Laville, adjoints : Léon Téppaz et Roger Moura.

Autres membres du Conseil Municipal qui est maintenant composé de 13 élus : Roland Douence, Camille Desqueyroux, André Talazac, Daniel Fauché, Fernand Taudin, Albert Périn, Pierre Coillot, Jean Lafon, Pierre Espagnet, René Batude.

Suppression de la Taxe sur les chiens. 

Ordonnance permettant aux communes de mettre en commun certains crédits pour réaliser des équipements collectifs. 

Scolarité obligatoire jusqu'à 16 ans. 

Entrée en commun du Marché Commun.

 

1960

Dans le village, la traction mécanique commence peu a peu à remplacer la traction animale.

Entrée en vigueur du Nouveau Franc.

 

 

  

Réalisée le 20 janvier  2004  André Cochet
Mise ur le Web le 22  janvier  2004

Christian Flages

 

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