Noaillan.

La vie du Village.

Vue par les articles du journal Sud-Ouest.

 Actes de vie. Vie des arts. Cadre de vie. Vie commune. Faits de vie.
Sommaire.          
           
Armes 14 décembre 2006 Décès 10 mai 2006    

Sommaire.

Sud Ouest 14 décembre 2006.

André Dubergey nourrit une grande passion pour la ferronnerie d'art : il crée des armes pacifiques.

Critère: être en métal et beau.

Le bonheur au bout des doigts.

Que cela soit bien clair, André Dubergey, octogénaire noaillanais,de 84 ans qui réside à la Saubotte, n'a jamais chassé et a horreur de la chasse, il n'a jamais mis les pieds dans un stand de tir mais éprouve une véritable passion pour les armes à feu et blanches qu'il passe des heures à fabriquer.

André a vécu une partie de sa vie professionnelle dans la chaudronnerie d'avant-guerre avec tout ce que pouvait représenter de dureté, du travail : point de matériel de levage mais d'énormes plaques de métal à manipuler avec les bras comme unique engin de levage, dans des hangars à tous vents.

Et André Dubergey de retour chez lui de rêver à la ferronnerie, mais à la ferronnerie d'art.

Son attention était particulièrement attirée par la finesse et la précision exigée dans la création des armes anciennes. Ainsi va naître une véritable passion qui ne faiblira jamais au cours des ans.

Dans un atelier entièrement construit de ses propres mains ainsi que ses outils, vont ressusciter : pistolets napoléoniens, arquebuses, mousquets, pétoires et autres armes qui ont précédé les armes à poing dernier cri.

Il n'est pas question d'improviser, André n'hésite pas à plonger dans une bibliothèque personnelle bourrée de livres spécialisés.

Doigts de magicien.

Les résultats sont impressionnants. Surprise de revoir un mousquet de l'époque des Mousquetaires, auquel il ne manque qu'un morceau de silex pour en faire une arme redoutable.

Toutes les pièces sont reproduite avec une précision au centième de millimètre près. Les réalisations du ferronnier vont fréquemment par paire : une pièce pour étudier et l'autre qui devient le clone de la première.

Mais sa passion ne s'arrête pas aux armes à feu, les armes blanches ne laissent pas indifférent André Dubergey: jambia tunisienne, Kandja, kukri hindou, makila basque viennent grossir la collection, où on découvre aussi lampes de bronzes, pendules, chandeliers, crucifix, bassinoires, lampadaires dont une reproduction du très célèbre ferronnier d'art autrichiens Otto Schmirler, des reproductions au 1/10e d'un canon de marine anglais de 1765 ainsi qu'un napoléonien de 1803.

Le seul regret de cet homme de l'art est ne pas pouvoir transmettre à quiconque les secrets de ses doigts de magicien.

C.Poyti.

Sommaire.

Sud Ouest 10 mai 2006.

Les gendarmes enquêtent sur la découverte du corps d'un homme lundi soir.

Le corps du garage incendie garde son secret.

Vingt‑quatre heures après l'incendie qui a éclaté, lundi soir, au lieu dit Prat, à Noaillan, près de Villandraut, rien n'a filtré sur les causes et les circonstances d'un sinistre qui a entièrement détruit un garage attenant à une maison d'habitation. Rien non plus sur la découverte sous les décombres du corps d'un homme de 46 ans en partie calciné, qui pourrait être le propriétaire des lieux.

A la tombée de la nuit, lundi soir, les techniciens de la section criminelle étaient déjà sur place aux côtés des militaires de la compagnie de gendarmerie de Langon qui dressaient aussitôt un périmètre de sécurité. Ils ont été rejoints hier matin par les collègues de la section de recherches de la gendarmerie de Bordeaux, le médecin légiste et le capitaine Denis Dempuré, commandant de la compagnie de gendarmerie de Langon, qui ont poursuivi les constations techniques à l'intérieur de la maison, dans le garage et le jardin et qui ont mené une inspection dans les bois alentour.

« Gentil et discret ».

A ce stade de l'enquête, les gendarmes s'efforcent de savoir s'il s'agit d'un meurtre, d'un accident ou d'un suicide.

Hier à midi, à la sortie de leur travail, les ouvriers d'une fabrique de parquet proche du lieu du drame n'avaient rien remarqué d'anormal aux abords de cette maison:

 « Le propriétaire était plutôt discret et gentil. Il avait entrepris d'importants travaux de rénovation. Tout semblait se passer normalement. »

Jean Péringuey, maire de Noaillan, ne semblait guère plus renseigné sur les événements qui avaient marqué la soirée de dimanche, dans un des hameaux les plus éloignés du centre du village:

« Si les enquêteurs devaient confirmer l'identité du propriétaire comme étant la victime de cet incendie, alors je dirais que l'homme était arrivé depuis peu sur la commune. Et malheureusement, j'ai le triste souvenir de m'être déplacé chez lui. C'était il y a à peine un an et sa compagne avait mis fin à ses jours. »

Pierre Lascourrèges.

Sommaire.