Noaillan.

La vie du Village.

         
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Assistantes maternelles. 3 juin 2006      

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Nou-Nou 3 juin 2006 La poste  26 janvier 2007    
Developpement. 18 mai 2006        

 

Sud Ouest 26 janvier 2007

Le maire Jean Peringuey a fait le point lors d'une réunion sur le devenir de l'agence postale.

La poste en réduction.

Contrainte et forcée par la chute de la fréquentation de son bureau de poste, Noaillan avait été l'une des premières communes du Sud Gironde à le transformer en agence communale. « Et cette agence communale marchait très bien » a insisté à plusieurs reprises le maire, Jean Peringuey, présentant l'historique de l'affaire au public.

Un public maigrement représenté par une quinzaine de personnes ... d'où la réflexion d'une habitante: « ce qui prouve que les nouveaux venus ne s'intègrent pas à leur commune ! »

Toujours est-il que l'agence attirait de plus en plus d'usagers, jusqu'au jour où la Poste a commencé à tout désorganiser ... « On nous a dit ça ne fonctionne pas mais en fait, on s'est arrangé pour que ça ne fonctionne pas... », selon l'adage bien connu : « qui veut tuer son chien, l'accuse de la rage ! »

Réorganisation.

Informatique obsolète, interdiction de pratiquer certains opérations... naturellement, les usagers ont commencé à déserter l'agence. Sans compter les changements d'horaires dans les levées de courrier, ou la réorganisation de la distribution avec le regroupement des facteurs sur Bazas, dont l'agence de Noaillan n'est évidement pas la seule à pâtir. Bref, c'est le sentiment unanime : « on démolit le service public pour des questions de rentabilité ! »

Maintenant que faire ?

C'était la raison de cette réunion, avant que le dossier ne soit présenté en conseil municipal. La Poste verse 900 E. à la commune, les émoluments de l'employée sont réglés par la commune, pour un minimum de 60 heures par mois d'ouverture de l'agence.

Naturellement, Jean Peringuey « préférerait gérer plus intelligemment l'agence et mieux utiliser l'argent des contribuables », par exemple en réduisant les heures d'ouverture du bureau, actuellement de 30 heures par semaine, tout en réorganisant le service.

Et Danièle Mussotte, l'employée communale, reconnaissait qu'attendre les « clients » toute la journée n'est guère motivant. Un remaniement qui dépendra de toute façon de la décision des élus...

A.C.

Adieu facteurs !

La Poste a prévenu : le courrier ne sera plus distribué à Noaillan, si la commune ne se préoccupe pas de mettre des noms de rues  car il est loin le temps où les facteurs qui étaient « d’ici, connaissaient sur le bout du doigt tous les quartiers, tous les écarts, toutes les fermes les plus reculées, prenaient cinq minutes pour discuter avec

Les uns et les autres, servaient de lien entre les personnes isolées et le centre bourg !

Adieu au facteur cocasse du « jour de fête » de Jacques Tati, adieu au facteur bavard et amical, bonjour la rentabilité...  

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Le Républicain 18 mai 2006.

TERRITOIRE.

Assemblée générale du Pays Landes de Gascogne à Labrit.

Quel est ce conseil de développement ?

Le Conseil de développement est avec le Comité de pilotage une entité qui oeuvre dans le cadre du Pays des Landes de Gascogne. Ce pays qui est maintenant en phase opérationnelle, le plus vaste d'Aquitaine, regroupe 111 communes sur un territoire à cheval sur les départements de Glronde et des Landes.

Le Comité de pilotage en est l'instance phare en regroupant notamment les élus, conseillers généraux et ceux nommés par les différentes Communautés de communes. Le Conseil de développement est une structure qui regroupe les acteurs socio‑professionnels issus du territoire, répartis en différentes commissions.

Le conseil est une structure à part entière avec statuts, conseil d'administration et bureau.

Il fonctionne donc comme une association régie par la loi 1901. 

Cette association a pour objet le fonctionnement du Conseil de développement tel que défini par la loi sur les Pays et les décrets d'application qui s'y rapportent. Sa vocation est d'être une force de réflexion, de proposition et d'initiative utile au développement du Pays et à la mise en oeuvre de la charte. 

L'association participe à la mise en oeuvre du Pays. 

Cette association, Conseil de développement, est donc en relation directe avec le Pays bien qu'elle en soit structurellement indépendante. Ainsi comme le stipule l'article 4 des statuts: «Bien que l'association soit indépendante du Pays, sa raison d'être n'existe que par lui dont elle constitue un des pôles privilégiés de réflexions et de suivi de la Charte. Les instances du Pays peuvent lui confier, en liaison avec elles, des missions d'études particulières. Dans ce contexte, des commissions ad'hoc temporaires peuvent être constituées, incluant des personnes physiques ou morales extérieures au Pays ayant pour objectif d'élaborer des solutions concrètes. Des membres de l'association, choisis de préférence parmi les administrateurs siègent au sein des instances du Pays».

L'assemblée générale du Conseil de développement est ouverte par le président Antoine de Rivoyre, qui rappelle les principes du Pays et de son fonctionnement. Le Conseil de développement compte aujourd'hui 53 membres qui siègent tous au moins dans une commission. Il y a huit représentants du Conseil de développement qui siègent au Pays. Les actions et activités de chacune des commissions est présenté. Ainsi à tour de rôle, tourisme, culture, forêt, économie, urbanisme, industrie et artisanat, social... retiennent l'attention de l'auditoire.

A l'issue de ce rapport d'activités, l'assemblée générale extraordinaire est ouverte avec comme objet la modification des statuts. Après lecture et présentation, et à l'issue du débat qui en suit, les nouveaux statuts sont approuvés à l'unanimité des membres présents et représentés.

L'assemblée générale ordinaire reprend alors son cours avec élection des membres du conseil d'administration.

Celui‑ci est composé de 16 membres. A la suite de cette élection le conseil se réunit pour élire le bureau, qui est composé de quatre membre, président, vice‑président, secrétaire et trésorier.

M. de Rivoyre, président sortant ne se représentant pas, Dominique Lambert devient le nouveau président. Sur sa proposition M. de Rivoyre est nommé président d'honneur.

A l'issue de cette réunion qui laisse entrevoir un labeur important et une fructueuse collaboration dans le Pays, un pot de l'amitié est offert aux participants.

J.‑L.H.

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Sud Ouest 3 juin 2006.

CDC DE VILLANDRAUT.

Une équipe d'insertion préparent le chantier important du relais assistantes maternelles

Un local aux normes.

Elles sont près d'une vingtaine d'assistantes maternelles à exercer sur la Communauté de communes.

Profession à part entière qui permet d'offrir à l'enfant, non pas un espace refuge mais bien un lieu d'accueil sécurisant et sécurisé ou chaleur humaine, attention, affection et éducation lui sont distribués sans compter et lui permettent de compenser l'absence plus ou moins longues de parents absorbés par les exigences de la vie et les obligations professionnelles.

Ces assistantes souhaitent rompre l'isolement de leur profession et régulièrement se retrouvent autours d'une animatrice pour partager et enrichir leurs expérience.

Encore fallait‑il un lieu de rencontre.

Ce qui est en passe d'être officialisé puisque le relais d'assistante maternelle (RAM) est en cours d'édification dans des locaux Noaillannais mis à la disposition de la CdC pour la réalisation de ce projet.

Agenda 21.

Ce projet prend en compte les critères de développement durable retenus dans le cadre de l'Agenda 21 avec:

1)    Respect de la charte « chantier propre » : un tri sélectif est mis en place‑pour récolter l'ensemble des déchets de chantier non recyclables sur place.

2)    Utilisation de matériaux naturels : le bâtiment existant sera équipé de tuiles canal terre cuite en toiture et d'huisseries bois, dans un esprit de restauration de l'état initial. L'ensemble des sols intérieurs seront revêtus de parquet flottant ,issu de la filière bois Aquitaine, figurant parmi la productivité extraite de la forêt landaise.

3)    Économie d'énergie: la solution de chauffage au sol basse température convient particulièrement en termes de confort à l'accueil d'enfants de moins de 6 ans, et se trouve être une source d'économie d'énergie, déjà largement constatée par rapport aux autres modes de chauffage.

L'énergie reste dans ce cas l'électricité en raison de la taille de l'équipement et de ses modalités intermittentes d'utilisation, sachant que le traitement de l'édifice en isolation thermique lui permet de satisfaire aux coefficients G et B en vigueur dans la réglementation.

4)    Clause sociale: la communauté de communes a décidé de favoriser l'insertion des personnes dans le milieu du travail. Afin de donner du corps à cette décision, une partie des travaux sera réalisée par l'association Adichats qui oeuvre dans le secteur de l'insertion. Huit volontaires ex-demandeurs d'emploi travaillent au terrassement et à l'évacuation des déblais avant de laisser place aux divers corps de métiers.

Le coût des travaux TTC s'élèvent à 93.916 E, honoraires de l'architecte inclus. Ils bénéficieront de subventions de la CAF, du Conseil général et de fonds européens (même financement que pour le, Multi Accueil), environ 22 OOO E. sont à la charge de la CdC. 

Une enveloppe complémentaire sera prévue pour l'achat du mobilier et du matériel.

Christian Poyti.  

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