Saint Symphorien.

La vie du Village.

 Actes de vie. Vie des arts. Cadre de vie. Vie commune. Faits de vie.

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Sommaire.          
EHPAD 21 mars 2007. Assainissement 21 mars 2007    
Café 13 décembre 2006 Cercle 16 mars 2007. Paroupians 1 mars 2007
Assainissement 21 octobre 2006 Asso : Paroupiane. 9 juin 2006 Maison de retraite. 21 juin 2006
Mauriac. 3 mai 2006 Le Sporting. 1 juin 2006 Maison retraite. 6 mai 2006

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Sud Ouest 21 mars 2007.

STATION D'ÉPURATION.

A Saint Symphorien une station par risolite vient d'être mise en service. Visite de la dernière réalisation communale.

Un immense champ de roseau.

Imaginez vous un seul instant aller visiter une station d'épuration ? « je crois qu'il va falloir tenir un planning », répond Guy Dupiol sur le ton de la plaisanterie. Mais aussitôt sérieux, le maire de Saint Symphorien n'est pas peu fier de montrer au visiteur la toute dernière réalisation communale.

Une des plus importantes stations de traitement par risolite inspiré d'un procédé d'infiltration des eaux usées dans le sol, vient d'être mise en service sur la commune de Saint Symphorien, destinée à remplacer l'ancienne station qui sera bientôt démolie.

Sous maîtrise d'oeuvre de la Direction départementale de l'agriculture, l'équipement d'un coût de 785.000 euros et subventionné par le conseil général, l'agence Adour Garonne et la commune de Saint Symphorien n'entraînera pas d'augmentation d'une des factures d'eau les moins chères du département. « Il y a une réelle qualité de service. Il n'y a pas de nuisance olfactive. Il est à noter une parfaite intégration dans le paysage, En plus, le service dégage suffisamment de marge pour pouvoir s'acheter du matériel et financer la création d'un emploi », argumente le maire de la commune.

Politique de l'eau.

La station de Saint Symphorien d'une capacité de 1.900 équivalent habitants a des allures de jardin futuriste au milieu desquels ont été plantés douze mille pieds de roseaux. « Leurs racines permettent d'oxygéner le sous sol et de faciliter l'élimination des boues », explique Félix Resondo, responsable du service de l'eau et de l'assainissement de Saint Symphorien. « Dans six mois, on aura ici la vue sur un immense champ de roseaux, dont les pieds auront allègrement dépassé le mètre en hauteur ».

Guy Dupiol rappelle les étapes d'une véritable politique de l'eau dont la commune contrôle la totale maîtrise : «Tout est parti d'un arrêté signé du préfet pour définir le périmètre de protection d'eau potable au niveau des forages du stade et du petit Villandraut. Le réseau collectif des eaux usées s'est progressivement étendu en plusieurs tranches. Et nous venons de lancer la procédure d'un SPANC (Service public d'assainissement non collectif) ».

Un diagnostic a quantifié près de 350 installations.

Un enveloppe vient d'être attribuée pour réhabiliter une trentaine d'installations en 2007.

« Les particuliers doivent saisir l'intérêt de l'opération dans la mesure où ils peuvent être subventionnés à hauteur de 80 % du montant des travaux ».

Pierre Lascourrèges.

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Sud Ouest 21 mars 2007.

L'ouverture de l'EHPAD est annoncée au 1er septembre. Les inscriptions sont lancées.

L'accueil des aînés.

La dernière ligne droite se profile sur un chantier confié à l'entreprise GTBA (Grands Travaux Bassin Aquitain).

L'installation des premiers pensionnaires dans le futur EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) est fixée au 1er septembre. Étant entendu, que ceux ci auront dû se faire connaître directement auprès des services de la mairie où vient d'être lancée la période des inscriptions sur dossiers. Rappelons que le projet en cours de construction comprend 86 places dont deux unités de prise en charge spéciale, pour des maladies de type Alzheimer ou apparentées.

Projet inscrit au schéma gérontologique du département de la Gironde et que justifient une demande accrue localement ainsi que le vieillissement de la population, il accueillera non seulement des personnes de la commune mais aussi des extérieurs. « Cet équipement renforcera notre structure de centre bourg et autorise la création d'une cinquantaine d'emplois », se réjouit Guy Dupiol, maire de Saint Symphorien, chargé de gérer ce dossier avec le services du centre communal d'action sociale

Il convient de rappeler que dans un investissement de 6,7 millions d'euros, la commune a opté pour la solution d'un bail emphytéotique versé au maître d'ouvrage G.C.C et dont le financement est assuré par le versement des pensions des occupants.

PL.

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Sud Ouest 16 mars 2007.

Dimanche l'assemblée générale du Cercle ouvrier consacrera un nouveau fonctionnement.

Une page se tourne.

Pierrot, Jean Pierre, Vincent, Jacques, Hubert... et les autres : le Cercle ouvrier de Saint Symphorien fonctionne en autogestion depuis plusieurs mois, les cinq adhérents cités se relayant au bar selon leur disponibilité. Est ce un hasard, dans ce lieu de mémoire ouvrière et de principes républicains fondateurs ?

La propriété collective du Cercle par l'ensemble de ses adhérents est une réalité qui dure depuis plus de cent ans !

« Pour le moment, ça fonctionne bien comme ça, et c'est heureux, tout le monde se sent impliqué. La trésorière présente les comptes aux réunions mensuelles du bureau. Bien sûr, certains en font beaucoup. Le jour où il le faudra, on peut se permettre d'embaucher quelqu'un pour les heures nécessaires. Ce qui coûtait cher, c'étaient les charges du logement »

Alain Chollon est président depuis deux ans. Cette année 2006 a été très délicate, il fallait tourner la page de l'ancienne tenancière.

Moment douloureux qui devrait s'achever bientôt, grâce à la maîtrise du président, mais aussi grâce à l'aide du maire, qui a permis de trouver un nouveau logement.

Modestie et Ambition.

La méthode Chollon est un mélange de modestie et d'ambition, de gestion pragmatique et de projets novateurs. Le nombre d'adhérents et le chiffre d'affaire ne font pas des bonds, mais ils ont plutôt tendance à augmenter, ce qui peut être considéré comme une

grande réussite, à une époque ou la plupart des Cercles sont en déclin.

Comme ceux de 2005, les comptes de 2006 sont en équilibre, malgré le versement de l'indemnité de licenciement.

Les recettes, d'environ 55.000€ , se partagent à peu près également entre l'activité du bar et celle, plus récente, des soirées festives, qui attirent beaucoup de monde et renouvellent tout en perpétuant l'essentiel, la vocation du Cercle.

Le Président est encore plus ambitieux pour l'institution.

Si la belote ou les récits de chasse tiennent toujours une place importante, apparaissent un coin lecture de magazines et un coin bibliothèque, bientôt une pièce informatique. Alain Chollon est persuadé que le Cercle de Saint Symphorien peut devenir, à côté des grands festivals voisins de l'été, la «petite scène culturelle de la Haute Lande », ouverte toute l'année.

Prochaines soirées:

Samedi 14 avril, repas concert avec le groupe Bordelune, quatre musiciens bordelais, accordéon, piano, contrebasse, guitare et batterie. Valses tendres. Langage fleuri. Musique délicieusement swingante. Choucroute + boisson + concert. 15€.

Samedi Zapéro Musico,15 musiciens. Toutes les musiques du monde. Repas « auberge espagnole ».

Jean Pierre Castro.

(1) Ouverture tous les jours (sauf le lundi) de 17 h à 21 h, et de 11 h à 13 h le samedi et le dimanche. on peut réserver pendant ces horaires pour la soirée du 14 avril au 05.56.25.71.63.

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Sud Ouest 1 mars 2007

Une centaine de personnes à la salle des fêtes pour l'assemblée générale de la Solidarité paroupiane.

On marche., on chante., on joue….

Les paroupians de tous âges sont toujours là et entendent le faire savoir.

Le président et maire Guy Dupiol : « La Solidarité paroupiane, avec ses 213 adhérents, est l'association qui regroupe le plus grand nombre de personnes vivant à SaintSymphorien ».

Après avoir rappelé les moments forts de 2006 et félicité M. et M, Bergey (60 ans de vie commune), M. et M, Darros et M. et M, Dupin (50 ans seulement !), le président explique la nouvelle organisation des loteries. Il remercie les « fleuristes » et les « crêpières » qui se dépensent pour le carnaval et passe la parole aux animateurs des différentes activités.

C'est alors qu'on apprend que « la marche, en plein essor, marche » (Pierre Béziade) mais que la gymnastique (Claudine Gassman) gagnerait à recruter quelques hommes.

Les joueurs de scrabble Janou Alaux supporteraient d'être plus nombreux, les beloteurs (Françoise Moreau) souhaiteraient accueillir des joueurs de rami ou de tarot.

Enfin le « petit loto » du jeudi (Yvette Courbin) rassemble toujours autant de monde, et la chorale (Denise Roumégoux), forte aujourd'hui de trente cinq choristes, a une activité intense tout au long de l'année (une répétition par semaine et de nombreux déplacements).

Question finances, tous les voyants sont au vert.

Le président annonce un solde positif de 6 500€ en fin d'exercice.

Le rapport financier est lu par Claudine Gassman. Total des recettes 19 370€. Total des dépenses 19 316 E. Guy Dupiol ajoute que chaque activité s'équilibre de façon autonome.

Programme 2007. 

Le repas champêtre (24 juin) et le repas de fin d'année, qui sont très appréciés, sont reconduits. Il y aura aussi le 10 mars une soirée de fête (repas et bal masqué) pour le carnaval.

Les sorties à l'extérieur donnent lieu à débat. Le voyage d'un jour à la frontière espagnole est massivement plébiscité, mais certains souhaiteraient d'autres sorties d'un jour. Le lieu du voyage de trois jours n'est pas encore arrêté.

Le problème des spectacles à Bordeaux est le quota de billets à retenir à l'avance.

Avant le gâteau de rois et le vin doux qui clôtureront joyeusement l'assemblée, un vote unanime procède au renouvellement statutaire de quatre membres du conseil d'administration: Andrée Courbin, Catherine Dupiol, Marc Autefage, Gérard Pujo et à l'élection de deux nouveaux, Janou Alaux, Françoise Moreau, pour remplacer les deux départs, Denise Hazera et Solange Henriot.

Puis le nouveau CA reconduit, à l'unanimité des présents 17 sur 18 les cinq membres du bureau: président, Guy Dupiol; vice présidents, Yvette Courbin et Gérard Pujo ; secrétaire, Pierre Béziade ; trésorière, Claudine Gassman.

Jean Pierre Castro

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Sud Ouest 13 décembre 2006.

Cafetier Bernard Chaumont va proposer aux Paroupians des soirées 
« cabaret ». Prochain récital, ce samedi.

Café du commerce et de la chanson.

Il n'y a plus à Saint Symphorien, en dehors du Cercle, qu'un seul vrai café puisque l'ancien Casino devenu Vaux'hall est désormais principalement un restaurant. Ce café a le meilleur emplacement que l'on puisse imaginer : belle bâtisse de coin sur la place centrale, il dispose d'une superbe terrasse pour les beaux jours. Il est près de la mairie, de la Poste, de la salle des fêtes et des commerces. Il est aussi sur le passage de routes relativement fréquentées, en particulier le week end et pendant les congés.

Soirées musiques.

Bernard Chaumont, qui a repris un établissement dans un état plutôt médiocre voici trois ans, a compris ces opportunités et essaye de les valoriser. Cela donne un lieu bien tenu, une grande salle claire égayée par des peintures murales rappelant le Pays Basque, cher au coeur du patron.

Une présence pratiquement tous les jours de l'année. Et enfin une offre d'autres services. Bernard fait des repas et bientôt il proposera des chambres. Il veut aussi faire des soirées musique. Il a commencé il y a quelques mois avec des orchestres de rock, mais ça n'a pas été concluant. Maintenant, il veut essayer les vrais récitals de vraies chansons« à texte ». D'où l'invitation de Jacques Chambon le 16 décembre, puis d'un autre groupe le 20 janvier.

Jacques Chambon.

Ce n'est pas un nom qui vient spontanément aux lèvres du grand public. Et pourtant ! Jacques Chambon est un authentique auteur compositeur interprète, avec déjà une carrière de professionnel reconnu. Fils d'une musicienne de métier, il a baigné dès l'enfance dans les accords. C'est plus tard avec sa guitare qu'il chantera son répertoire de belles chansons françaises, d'abord dans les MJC puis dans les plus grands cabarets parisiens, l'Ecluse ou l'Echelle de Jacob, ou en première partie des récitals de Maxime Le Forestier ou Serge Lama, auxquels il reconnaît une certaine paternité.

Il connaîtra la gloire avec « Madame ». Il enregistrera de nombreux vinyles ou CD. Il composera la musique de plusieurs feuilletons. Romantique ou cynique, il tire ses inspirations des événements anodins de la vie courante. Il y a beaucoup de poésie dans ses textes qu'il dit avec amour et joie de vivre. Quelques intonations de voix basse exceptionnelle.

Bar du Commerce, samedi 16 décembre, 21 h. Participation aux frais : 5 €. Restauration sur place possible. Réservations au 05.56.25.51.87.

J.P. Castro.

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Sud Ouest 21 octobre 2006

La nouvelle station d'épuration parmi plusieurs chantiers importants

Epuration écologique.

Sans parler de la construction de la maison de retraite qui suit son cours et fait apparaître maintenant le bâtiment tout entier, plusieurs chantiers annoncés sont en cours. La réfection de la colonne montante du château d'eau est presque terminée. La restructuration du groupe scolaire, retardée par un imprévu, commence la semaine prochaine. L'aménagement de la dernière tranche de l'avenue Thiers, bien entamée, perturbe une circulation dont le maire tient à souligner qu'elle sera au contraire améliorée après ces travaux.

Mais la vedette actuelle revient au chantier de la nouvelle station d'épuration des Rossigneux qui vient d'entrer dans sa phase constructive, après le défrichement du terrain et le terrassement des bassins. Une récente réunion de chantier nous a permis de saisir les contours du projet grâce aux explications de M. Mounard, ingénieur des travaux de l'entreprise réalisatrice SADE.

Un champ de roseaux.

Cet investissement conséquent 900 000 E:, dont le tiers seulement incombera vraiment à la commune est impressionnant aussi par la surface de l'ouvrage : un demi‑hectare ! Ce petit inconvénient est en fait la contrepartie des nombreux avantages. Le système est en effet le plus simple, le plus naturel, le plus écologique que l'on puisse imaginer.

Aucune superstructure, aucun ouvrage en béton.

Seulement cinq grands bassins de 1,20 m de profondeur, remplis de gravier et de sable de différents calibres, et dont le fond sera tapissé par une « geomembrane » et 2 Kms de drains, le tout recevant en surface l'implantation d'un grand champ de roseaux.

Après avoir percolé à travers ces différents éléments, en deux phases, les eaux usées déjà débarrassées de leurs matières seront conduites par les drains vers une lagune, dernier stade de leur purification, depuis le fond de laquelle elles rejoindront la nappe phréatique à travers le sol qui est aussi du sable.

Simplicité enfantine ? Pas tout à fait.

La fiabilité repose sur la qualité des matériaux et de leur combinaison. Les bactéries contenues dans les eaux arrivant de l'égout doivent décomposer les matières, sans générer d'odeurs, grâce à l'air que feront rentrer dans les sables et graviers les racines des roseaux. Il ne doit rester après le départ de l'eau par les drains qu'une fine pellicule en surface, nécessitant un curage seulement au bout de quinze ans !

C'est donc la nature qui fait le gros du travail. Le pilotage est très simple : quelques vannes à ouvrir ou fermer tous les trois jours.

Et la dépense en énergie très faible : seulement deux petites stations de pompage. Le prix de l'eau ne devrait pas en être affecté.             

J.P. CASTRO

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Sud Ouest 21 juin 2006.

Les travaux de la maison de retraite commencent. Le maire Guy Dupiol répond à nos questions

Ouverture dans 16 mois.

Sud Ouest : Les travaux viennent de commencer, est‑ce un moment important pour vous ?

Guy Dupiol : C'est un des deux plus gros dossiers (I'autre étant Escobois) depuis que je suis maire. C'est‑une réalisation attendue par les Paroupians et ce projet figurait déjà sur notre profession de foi de 1995. Ce sont aussi 50 emplois pour la commune.

Depuis dix ans un moratoire interdisait la création de nouveaux lits en Gironde. C'est seulement le 24 juin 2005, en utilisant le schéma gérontologique départemental, que j'ai pu présenter un dossier devant le Comité régional de l'organisation sociale et médicosociale (CROSMS). L'avis fut favorable mais les crédits nécessaires au fonctionnement de la section soins du projet n'étaient pas disponibles. Notre députée m'a permis de rencontrer le ministre Philippe Bas duquel j'ai obtenu « un financement exceptionnel hors enveloppe ». D'où l'arrêté préfectoral (cosigné du président du Conseil général) du 14 mars 2006 autorisant la création de l'établissement.

A quoi ressemblera‑t‑il ?

Il s'agit d'un bâtiment sur deux niveaux de 86 places, dont 6 réservées aux séjours temporaires et 22 aux personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer.

Une partie  basse abritera les bureaux, le restaurant, un atelier de pâtisserie, un salon de coiffure. Egalement les cuisines dans lesquelles les repas, fournis par un traiteur, seront reconditionnés.

Les chambres, toutes individuelles, feront 20 m2 et bénéficieront de tous les éléments de confort (salle de bains, WC, etc.). La résidence s'ouvrira sur un parc arboré.

Vous avez signé début mai (SO du 6 mai) un bail emphytéotique administratif avec le groupe GCC pour la construction et le financement. Pourquoi cette formule peu connue ?

Pour une réalisation de cette importance, 6 500 000 euros HT hors mobilier, contracter un emprunt revenait à priver la commune de tout autre investissement pendant des années.

Avec le système du BEA, c'est l'entreprise choisie pour la construction qui finance et le remboursement se fait par un « loyer » ‑ environ 360 000 euros dans notre cas qui incombe seulement à la section fonctionnement du budget. Ce loyer sera financé par les pensions acquittées et non par l'impôt local.

Quand les premiers pensionnaires arriveront‑ils et quel prix devront‑ils acquitter ?

Dans seize mois à partir d'aujourd'hui, d'après le planning de l'entreprise. Les premiers pensionnaires devraient pouvoir rentrer à la fin 2007. Le prix dépendra de leurs ressources.

J.P. Castro.

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Sud Ouest 9 juin 2006.

Ne dites plus troisième âge.

 « Solidarité Paroupiane », ex‑association du troisième age a changé. Elle accueille désormais des personnes de tous âges.

La Solidarité Paroupiane, une des plus importantes associations de la commune ‑ environ 200 adhérents ‑ a été fondée en 1979 et peut se flatter d'une vie florissante, si l'on en croit le récit qu'en font la trésorière Claudine Gassman et le secrétaire Pierre Georges Béziade.

Les voyages, nombreux, se sont succédés pendant ces années de retraite heureuse. Ce sont toujours des autobus bien remplis qui ont parcouru l'Alsace, le Roussillon, les Hautes‑Alpes, la Corse, l'Italie et même la Tunisie.

Voyages, repas, mais aussi départs en commun pour des spectacles à Bordeaux, etc., le tout aidé par les lotos et une subvention de la mairie qui réduisent la participation de chaque adhérent. Il faut ajouter toutes les activités internes du club: la gymnastique, la marche, la chorale, le petit loto et le scrabble.

Mais les temps changent: beaucoup des premiers adhérents sont maintenant trop âgés ou handicapés pour partir en voyage. C'est en particulier pour eux ‑ une navette est prévue pour aller chercher ceux qui ne peuvent se déplacer qu'aura lieu, le 25 juin, à la chênaie du stade, un repas réservé au troisième âge, avec une après‑midi musicale animée par le groupe Lous Réoulès.

La crise.

La nouvelle génération de retraités est différente. « Ayant déjà voyagé avant leur retraite, ils sont moins attirés par les voyages collectifs ». Certains se disent bien trop en forme pour se mélanger avec les « vieux ». D'ailleurs, les autres activités ont aussi tendance à décliner. Bref, c'est la crise, et pas seulement à Saint Symphorien. Alors, pour enrayer ce mouvement, le bureau a décidé de prendre le taureau par les cornes.

La Solidarité Paroupiane troisième âge n'existe plus depuis le 19 février, date de la dernière assemblée générale.

Place au club Solidarité Paroupiane qui a vocation à regrouper toutes les générations. Le premier objectif est de trouver dans l'ensemble de la population du village assez de gens pour « regonfler » toutes les activités, peut‑être en créer d'autres, et aussi assez de personnes intéressées par les voyages collectifs.

Le prochain est prévu les 30 septembre, 1et 2 octobre dans le Lot, pour visiter entre autres Rocamadour et le gouffre de Padirac. Lorsque la dizaine de places restante sera pourvue, alors on pourra commencer à penser sérieusement à la croisière d'une semaine sur le Rhin projetée pour 2007.

Renseignements et inscriptions pour le repas ou le voyage : Claudine Gassman, 05.56.25.77.75.

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Le Républicain 1 juin 2006.

Le Sporting affiche ses a ambitions pour l'avenir.

Le Sporting Club de Saint Symphorien est un vieux club qui a porté haut les couleurs footbalistiques du Sud‑Gironde, dont il fut un des clubs phare. Il vient d'être doté de nouvelles infrastructures.

Le Sporting est créé le 4 novembre 1921 dans le but de pratiquer des exercices physiques et notamment le football.

Après quelques pérégrinations le lieu d'évolution revient sur le site actuel qui était déjà utilisé au tout début du 20ème siècle par le patronage. Le club qui a évolué jusqu'en CFA, a écrit ses pages de gloire dans les années 1970, avec une participation en 32ème, de finale de la coupe de France, face à l'Olympique Lyonnais. Il y a aussi 17 finales de la coupe d'Aquitaine.

Les infrastructures vieillissantes, remontant à un temps où l'initiative associative était encouragée et moins bridée par des normes à l'évolution galopante, devenaient obsolète. Il a fallu un grand coup de jeune. Ainsi la municipalité a mis en place un vaste programme de reconstruction et de réhabilitation. Le terrain a été complètement revu, pelouse a arrosage intégré, barrières et main courante, éclairage...

Les tribunes sont neuves et bénéficient des derniers équipements, et sont élégantes avec leurs structure métallique résolument contemporaine. Il fallait donc marquer le coup. Le coup d'envoi s'est fait par la signature de la convention de mise à disposition de ces nouveaux équipements, signature entre la municipalité, représentée par son maire, Guy Dupiol et le Sporting représenté par son président Fernand Hilario.

Ce protocole finalisé place au spectacle, sur l'arène d'un beau vert, que pourrait envier les Girondins ! Justement sur la pelouse, on retrouve des anciens du club d'élite que sont les Girondins. Un premier match va donc voir s'affronter des anciens, Thierry Tusseau en tête, lui l'ancien de Bordeaux, international A, entraîneur pour un match d'une équipe au look d'enfer, face à une autre de même acabit, issue du Langon‑Castets FC. Un derby Sud‑Girondin prometteur, prélude à de futures joutes sur le pré paroupian.

J.‑L. H.

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Sud Ouest 3 mai 2006

Les collégiens de Podensac et les Films du Campagnol poursuivent le projet Malagar Blues deuxième.

Le chalet Mauriac au temps de Denise.

La poursuite du projet Malagar blues deuxième soutenu par la DRAC, le Conseil général et la Fondation de France (voir notre édition du 25 avril) a conduit dernièrement comme prévu à Saint Symphorien les collégiens de Podensac, leurs enseignants Max Bajolle et Frédéric Rolland, ainsi qu'Abra et Jean‑Jacques Picot des Films du Campagnol et jean Louis Lorenzo.

Les collégiens de SEGPA ont réalisé une interview de l'ancienne coiffeuse Denise Roumégoux, une paroupiane de 79 ans, dont les parents ont travaillé longtemps pour la famille Mauriac. Interview qui eut lieu le matin à la médiathèque.

Les tournages et évocations prévues l'après‑midi dans le parc du chalet ont été annulés en raison du temps. Denise Roumégoux, très alerte, a répondu aimablement et avec beaucoup de précision aux questions des élèves, faisant preuve d'une grande mémoire.

Distance et séparation.

Petite fille puis jeune fille, elle a habité une petite maison proche du chalet de Jouanet, ses parents ayant travaillé pour les Mauriac, son père comme régisseur, sa mère comme domestique, à partir de 1937. Ils étaient au service de la famille de Pierre Mauriac, frère de l'écrivain et de trois ans son aîné, éminent médecin bordelais ,et doyen de la Faculté de médecine.

Pierre avait reçu Joua net en hé­ritage lors du partage de 1928, François recevant Malagar. Ce dernier venait de temps en temps voir la famille de son frère, et Denise se souvient des visites de ce­lui‑ci.

Quelle relation pouvait avoir une enfant d'employés avec une telle famille ?

La distance et la séparation étaient la règle, on les vouvoyait en faisant précéder le prénom de M., Mme, ou Melle, lorsqu'on s'adressait à eux.

Les enfants ne se mélangeaient pas, ne jouaient pas ensemble. Leur vestiaire était bien différent, même si, de temps en temps, sa soeur et elle recevaient en cadeau de Mme Mauriac un habit déjà porté par l'une de ses filles.

Les femmes du peuple de la campagne s'habillaient en noir à partir d'un certain âge, Denise ne sait pas expliquer pourquoi.

Promenade interdite.

Pierre Mauriac et sa famille habitaient Bordeaux et ne venaient au chalet qu'en vacances ou en wee-kend. Par contre leur linge arrivait régulièrement dans un grand sac par les cars André, était lavé à la Hure par la mère de Denise, et repartait à Bordeaux par le même chemin.

Lors de ces séjours, Pierre et Madame, ainsi que leurs enfants, déjà mariés, emmenaient au chalet un personnel assez nombreux puisqu'il comportait même une institutrice anglaise, très sévère.

Denise‑ Roumégoux émailla ses réponses de tendres souvenirs, comme les rhododendrons et les bambous du parc plantés par son père et qui sont toujours là, ou encore cette promenade ,(interdite) en barque sur le bief du moulin, au cours de laquelle un des deux petits enfants Mauriac, que sa soeur de 14 ans gardait tomba à l'eau et fut secouru et dont les quatre gardèrent toujours le secret... Remarquons pour terminer qu'apparaît ici un grand décalage entre le rôle politique éminemment progressiste qu'a joué l'écrivain et journaliste François Mauriac dans la France des années 40 et 50, et les pratiques sociales conservatrices de la famille de son frère.

J.P. Castro.

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Sud Ouest 6 mai 2006.

Maison de retraite : c est signé !

Saint Symphorien. «C'est un jour qui compte dans l'histoire de Saint Symphorien ! » Par ces mots Guy Dupiol a ouvert la cérémonie de signature du bail qui va désormais lier pendant trente ans la commune et le groupe GCC, entreprise du secteur BTP représentée ce jeudi 4 mai par son directeur Alain Sohier.

Le maire a assuré le président du Conseil général Philippe Madrelle, la députée de la circonscription Marie Hélène des Esgaulx et le secrétaire général de la préfecture M.Pény de la reconnaissance de la commune.

Pour cet « investissement lourd » le plus important à Saint Symphorien depuis la guerre, les ressources propres de la commune étaient insuffisantes.

Le « bail emphytéotique administratif »,solution choisie par la municipalité, a été institué à l'intention des collectivités locales par la loi du 5 janvier 88. Il va permettre aux paroupians de rentrer en possession de leur maison de retraite après le paiement de trente annuités de « loyers » au groupe GCC qui de ce fait construit et finance le bâtiment.

J.P. Castro.

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Mardi 18 avril 2006. Expo

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