Uzeste.

La vie du Village.

 Actes de vie. Vie des arts. Cadre de vie. Vie commune. Faits de vie.
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Cornemuse 12 mai 2007 Cornemuse 17 mai 2007 Uzeste musical. 30 mai 2006
La Soupe. 14 décembre 2006 Café des sports. 27 juin 2006 Polar. 23 mai 2006.

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Républicain 17 mai 2007.

MANIFESTATION / «Cornemuses en ballade» dans les rues et sur les places

Un festival dans son écrin.

La cornemuse est implantée à Uzeste depuis des siècles, comme en témoigne le vitrail de la collégiale sur lequel est représenté un joueur de cet instrument.

Le bourg d'Uzeste va vibrer une fois encore au son des cornemuses pendant deux jours, les 25 et 26 mai, grâce à l'investissement et à la créativité des bénévoles de l'association « foire de mai » qui organisent «Cornemuses en ballade».

Uzeste au fil des ans s'affiche comme un lieu incontournable de la cornemuse landaise, la boha.

Il semble que le bourg avait cette vocation.

Il y a quelques temps, découverte d'une vielle cornemuse landaise traditionnelle dans une maison du bourg. Il fallait le savoir et la trouver.

Dans la collégiale un visiteur fait un jour remarquer qu'un vitrail est orné d'un joueur de cornemuse. Jusque là personne ne l'avait soulevé, pourtant des milliers de personnes ont arpenté les dalles du vénérable édifice. Même si ce vitrail n'est que du XIXème siècle, cela fait des lustres que ce joueur est là.

Le festival Cornemuses en ballade est ici dans son écrin tout naturel à la croisée des cultures, de la lande, du Bordelais et du Bazadais.

Il devient au fil des ans un moment fort du printemps girondin et propose tous les ans des spectacles de renommée. Cette année il y a le mélange des genres avec découverte d'aspects méconnus de la musique de cornemuse.

Les deux soirées du 25 et 26 mai vont dans ce sens. Le premier soir la cornemuse entre dans le répertoire classique, avec de grands compositeurs comme Campra et devient musette de cour. Sa musique dite campagnarde, gaie avec un brin de frivolité, accompagnée de chants nous fait pénétré ce monde des jeux insouciants du siècle des lumières, de cette époque baroque, avec les interprétations de Lucie Fouquet au chant et de Jean Christophe Maillard à la musette.

Le second sera un véritable symbole entre les civilisation, avec le groupe Mugar et sa musique qui allie Méditerranée et Atlantique, ou comment faire un pont entre les cultures Berbère et Celte.

Tout un programme entre ces deux mondes qui se mêlent ici en une musique haute en couleurs. Bien entendu cornemuses en ballade c'est tout un monde, avec des groupes venus en voisins comme le Big Boha Band des Landes et Lo Gerbo Baudo du Limousin, ou de plus loin d'Allemagne avec le Contraband et des Baléares avec Xéremiers des Puig de Sa Font.

Ce sont aussi les amateurs, les bohaires d'un jour, d'un festival ou les accrocs. Tous ceux qui font de ce moment un espace de vie avec ses animations, marché et bric à brac.

«Tu entends ?...Les cornemuses vibrent. La musique ne connaît pas de frontières. Ali si tout le monde ne pouvait qu'être chant, rythme, sons, danses, mains tendues, doigts entrelacés, sourire et partage... Viens c'est l'esprit du festival», tels sont les mots de l'équipe de foire de mai.

J.L. H.

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Sud Ouest 12 mai 2007.

Le groupe Mugar, invité par « Foire de mai », occupe la tête d'affiche de la manifestation Cornemuse en ballade.

Souffle poétique.

Uzeste, capitale de la cornemuse le dernier weekend de mai.

Ils ne manquent pas d'air. Les joueurs de cornemuse se retrouveront le dernier week-end de mai pour la nouvelle édition de Cornemuse en ballade, organisée par l'association Foire de mai.

Au programme :

Vendredi 25 mai.

Après une mise en bouche musicale à l'espace du Coucut, les festivités débuteront par le concert de Jean Christophe Maillard. Ce spécialiste de la musette de cour joue et se joue aussi, pour la joie du mélomane, du violoncelle, du théorbe, du luth et autres instruments chargés d'histoire. Pour cette soirée de gala, il sera accompagné de la soprana Lucie Fouquet.

Samedi 26 mai.

Dès 15 heures, débutera, derrière la collégiale, le troisième concours international de boha, présidé par le musicologue Lothaire Mabru, suivi des danses et chants charentais du groupe Li Gerbo Baudo. 

Le soir sera un des moments d'apothéose comme nous en réserve depuis quelques années les animateurs de Foire de mai. Il suffit de rappeler le tabac provoqué par la venue de Carlos Nunez l'an dernier.

Cornemuse en ballade récidive en recevant le groupe de musiques celte et berbère Mugar, onze musiciens prêts à faire vibrer pardessus les frontières.

Dimanche 27 mai.

Uzeste se réveillera avec son grand déballage de printemps. Vide greniers, vide armoires et instruments se côtoieront comme dans le temps, le tout animé par de multiples formations parmi lesquelles Xéremiers des Puig de Sa Font venue des Baléares et le Big Boha Landes. Le groupe allemand Contraband fermera le bal.

Christian Poyti.

Courrier à : foiredemai@wanadoo.fr

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Le Républicain 14 décembre 2006.

TRADITION / Un concours gourmand en préparation

La soupe à travers les âges.

Soupes et Gasconades: ce sera l'intitulé d'un concours gourmand imaginé, par l'association Foire de Mai. Les cordons bleus, amateurs s'entend, sont invités à se manifester.

La soupe sera l'occasion de faire la fête mais aussi de se retrouver et de déguster.

La marmite fait bouillir les idées et une simple idée, histoire d'une soupe, est devenue un concept original d'animation. La soupe naguère, se mangeait à tous les repas, été comme hiver et même au petit déjeuner.

Ce n'était pas un simple bouillon, mais des recettes multiples, on prenait le temps de choisir les ingrédients, de les préparer, de les faire mijoter et enfin de les déguster. La cuisine est une pièce importante de la maison, du moins dans les maisons anciennes, avec l'imposante cheminée et l'indispensable potager avec ses braseros, et l'évier encastré.

Dans les maisons paysannes, la cheminée est le centre de la cuisine et la vie familiale se déroule autour de l'âtre où pend la crémaillère. Les anciens et nos grands mères ont appris à marier les saveurs, les goûts, à doser les produits du jardin, et avec presque rien créer des plats simples destinés à nourrir la famille. Il y a aussi les repas de fêtes, ceux de fortes ripailles, rythmés au temps des travaux des champs, fenaison, battage, vendange.

Les menus plus importants, ceux des mariages et acabailles, recèlent une foule de plats, et parmi eux la soupe.

La soupe a sa place partout et dans le banquet organisé au château de Gombervaux en 1367 pour sceller le traité de Vaucouleurs, elle occupe une bonne place dans le premier met.

Le banquet en compte cinq, composés chacun de trois plats.

Ici la soupe est «Venoison de sanglier en souppes», c'est à dire un bouillon épicé de viandes largement assorti de tranches de pains, qu'on appelle «souppes».

Le terme de soupe est donc très ancien, qualifié de terme francique. D'ailleurs, les soupes de nos lointains aïeux sont souvent accompagnées de pain trempé. Dans les chaumières, la soupe est le plat principal, un bouillon avec quelques légumes, du pain et parfois un vieux morceau de lard, histoire de donner un peu plus de goût et de tenue.

La soupe depuis a fait son chemin. Elle est devenue un mets complexe et simple à la fois et est surtout l'entrée par excellence, celle qui met en appétit. Il faut manger sa soupe pour profiter du repas et pour les enfants : «Mange ta soupe, drôle, si tu veux devenir grand».

La soupe sera l'occasion de faire la fête à Uzeste, les vendredi 9 et samedi 10 février, sous l'égide de l'association Foire de Mai. Cela sera plus qu'une simple fête.

Soupes et Gasconades sera un concours de soupes ouvert à toutes et tous, professionnels exclus,

Alors dès à présents mitonnez, sortez les recettes, préparez vous car la date n'est pas si loin. Il faut être au mieux de sa condition pour préparer et goûter les soupes et pourquoi pas de gagner le concours. .

Renseignements en téléphonant au 05.56.25.89.44 ou 06.71.13.36.48.

Jean Luc Harribey.

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Sud Ouest 27 juin 2006.

Le café du Sport entièrement rénové. Du neuf en gardant le cachet du passé.

La volonté en moteur.

Séquence émotion dernièrement où une partie du village s'est retrouvée pour découvrir le nouveau visage de l'établissement central du village, le café du Sport. Café mais aussi épicerie, lieu de rencontre où l'on trouve l'indispensable du quotidien avec la convivialité en plus.

C'était donc avec une fierté évidente que Marie Jo Righetti, entourée de ses deux filles, présentait à chacun les trois nouvelles chambres d'hôtes, ainsi qu'une cuisine aménagée à l'intention des futurs pensionnaires, une salle de bar entièrement rénovée aux peintures écologiques, au magnifique carrelage en gré, avec un chauffage au sol basse température, chauffage alimenté par une chaudière fonctionnant aux granules de bois, bref une rénovation voulant respecter, dans les moindres détails, l'environnement et les futurs clients. Un établissement neuf, gai, pimpant, accueillant, tout en gardant le cachet de son histoire.

Emotion.

L'émotion était d'autant plus grande que tous, élus et artisans en tête, savaient que le projet avait été pense, et étudié et mis en place par celui qui se battait contre une longue maladie, et se savait condamné avant même le démarrage des futurs travaux, maladie qui devait le terrasser au début 2005. Cette volonté farouche a été poursuivie par sa famille qui désirait continuer à donner vie à ce qui reste le symbole du coeur du village. Volonté que Marie Jo, son épouse, traduisait par des mots simples, mais qui allèrent droit au coeur de chacun: " Il ne s'agit pas simplement de Marie Jo qui renaît, il est vital que notre village, que notre région représentent encore quelque chose. Il y en a tant qui disparaissent parce que simplement délaissés, abandonnés et oubliés. Le café du Sport entièrement rénové est lui aussi parti et je me refuse aujourd'hui à ce que le silence des pantoufles soit le seul bruit que l'on puisse percevoir et entendre ici."

Marie Jo ne voulait pas en rester là, et le dimanche ce sont les amateurs de pétanque qui se sont retrouvés pour disputer le nouveau challenge Dominique Righetti.

C.P.

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Sud Ouest 30 mai 2006.

FESTIVAL UZESTE MUSICAL. 
Délocalisation à Villandraut, Cazalis et Saint Symphorien.

La convention est signée.

Philippe Maury et Michel Puyaud et l'ensemble de l'équipe du complexe du Roi Kysmard ont accueilli les représentants des communes de Cazalis, Saint Symphorien et Villandraut ainsi que Bernard Lubat et l'ensemble de sa compagnie afin que soit officialisé le départ de la 29ème édition du festival d'Uzeste qui une fois encore va déserter son berceau. Cela ne semble déranger personne, et le déplacement confirmerait plutôt la nouvelle impulsion à cette manifestation dont la notoriété n'a plus à être confirmée.

Guy Dupiol, maire de Saint‑Symphorien; Jean‑Claude Lassalle, maire de Cazalis, entouraient Christian Picard, maire de Villandraut, et se prêtaient de bonne grâce à la signature de la convention officialisant la future manifestation.

« Le moment venu ».

Après les échanges de compliments d'usage, Bernard Lubat rappelait encore une fois ce que pour lui était un artiste et insistait sur son intention d'apporter encore une fois de la nouveauté en éloignant le « spectacle télé ».

Il a développé à la fois longuement les grandes lignes et les détails d'un programme, tout en concluant « Vous verrez cela le moment venu. », restant en fait discret sur le contenu ! Autour des artistes et des élus, de nombreux représentant d'associations intéressées par l'événement partagèrent dans une ambiance chaleureuse le succulent repas servi et offert par les maîtres des lieux.

Chacun se déclare déjà fin prêt à donner le meilleur de lui‑même pour que la 29ème « hestejada de las arts d'Uzeste musical » qui se déroulera du 15 au 20 août (avec un prélude à Luxey le 14 août), soit un excellent cru.

C. P.

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Sud Ouest 23 mai 2006.

Musique déjantée et littérature hors norme

Le polar qui se décline autrement.

« Le noir, c'est l'aiguille du sismographe qui enregistre les convulsions de notre monde malade » : C'est sur cette pensée philosophique de Maurice Georges Dantec que la Maison de la mémoire en marche propose son Bluzeste polar, les vendredi 27 et samedi 28 mai.

Vendredi. Le soirée démarre à 18 heures. Une rencontre est programmée avec Hervé le Corre, auteur de « Tango parano » (aux Édition in8, Pau). Il sera question de découvrir comment un héros ou anti‑héros de polar est inventé, quels sont les principaux ingrédients du genre, pourquoi celui-ci fouine‑t‑il dans toutes sortes de marginalités et pourquoi des personnages déjantés toujours au bord de déroute sont‑ils utilisés ? Le débat sera guidé par Mouloud Akkouche et Lucie Abadia.

A 19 h 30, un apéro‑swing noir sera présenté par la compagnie Lubat. Mouloud Akkouche, auteur de « Cayenne, mon tombeau » (Flammarion) et de « le Magot de Solange » (aux Éditions in8, la porte à côté) y est invité avec Bernard Lubat, Fabrice Vieira, Fawzi Berger, Louis Lubat, Thomas Boudé (percussions) et donc, Mouloud Akkouche (lecture) A partir de 22 heures, le Tan-go blues parano à l'Estaminet prendra le relais. C'est un récital dual avec Hervé Le Corre (lecture) et Bernard Lubat (Blues notes) suivi du Lubatyscaphe‑k, le submersible de la compagnie Lubat. Il s'agira ainsi dans la nuit noire, aveugle, d'entendre autrement la musique des timbres, des bruits, des notes, des mots, des chants, des silences, des voix, des images mentales. et des surprises sur le fait !

Samedi.

Sous la tonnelle du café du Sport, une rencontre‑débat aura lieu à partir de 11 heures sur le thème des ingrédients du polar. Existe t‑il une recette ? Qu'est‑ce qui se reproduit, Qu'est‑ce qui s'improvise ? Peut-on livrer ses secrets de fabrication ?

Le départ sera donné à la Maison de la mémoire en marche, à 19 heures sous la tonnelle du café du Sport. A 22 heures présentation de Insolistitude 1, 2, 3 et 4 avec des images de Marc‑Alexis Morelle et une musique de Fabrice Vieira, Nathalie‑Dalilà Boitaud, Fawzi Berger et Yves Carbonne. Et à 23 heures. la compagnie Lubat présentera Jazzbalalalubroie du noir. Lampes de poche obligatoires.

Christian Poyti

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