Villandraut. |
La vie du Village. |
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Vue par les articles du journal Sud-Ouest. |
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Sommaire. | |||||
Stage au château. | 16 août 2005 | Stage au château. | 12 septembre 2005 | ||
Romancière. | 19 avril 2006 | ||||
Compostage | 28 avril 2006 |
Sud-Ouest 28 avril 2006 Le compostage est un acte citoyen. Un geste, à la portée de tous. Le compostage est une alternative à la réduction des déchets ménagers et permet de mieux protéger l'environnement Une
semaine nationale intitulée alternative aux pesticides est organisée, à
l'initiative du collectif: action citoyenne pour une alternative aux
pesticides. LACAP
est un regroupement d'environ 300 associations de tous les départements.
La France est le premier consommateur de pesticides en Europe et le troisième
au niveau mondial. L'utilisation
de pesticides à la maison, en ville et à la campagne a des conséquences
sur l'environnement et sur la santé. Des alternatives à l'utilisation de
ces toxiques existent, mises en oeuvre aussi bien en France que partout en
Europe, à l'échelle individuelle ou nationale. L'engrais
chimique est‑il indispensable ? Le
contraire est parfaitement démontré, ne serait‑ce que par
l'utilisation du compost. Edgard
et Nicole Soula démontrent et expliquent tous les avantages d'une opération
simple et à la portée de tous, solution qui permet de réduire de plus
de 30% l'exportation de déchets ménagers mais aussi offre un engrais
sain et naturel et économique qui fait la joie des potagers, massifs en
tous genres et plantations florales en pot et bacs. Dans
le cadre de cette démarche un atelier compostage est ouvert à tous à
leur domicile, samedi 29 avril, de 14 h30 à 18 h. Renseignements Edgard et Nicole Soula, 4 quartier Marot à Villandraut tél. 05.56.25.80.38 |
Mercredi 19 avril 2006. Romancière. Cathy Ribeiro écrit des romans pour enfants depuis qu'elle a 11 ans. Les élèves de la commune ont pu lui parler la semaine dernière. Une rencontre sous forme de roman. Cathy Ribeiro, auteur de romans pour enfants, a rencontré ses lecteurs, les enfants de CE 2, CM 1 et CM 2. Les instituteurs et institutrices ont saisi cette occasion pour faire, autour de la lecture de ses livres, une analyse, des commentaires de textes et surtout préparer les
questions pour l'auteur. Cathy Ribeiro, bien connue dans les milieux scolaires, sillonne les routes à la rencontre des jeunes lecteurs. Ses ouvrages parlent de la famille et des problèmes de la vie comme la naissance d'une petite soeur, la mort du grand‑père, un divorce ou une famille d'accueil. Chaque enfant peut ainsi s'identifier à un personnage et vivre pleinement sa vie. « Vacances force 8 », « Le jour des bulles», « Les Petits cailloux », « Un copain dans la tête », « Une famille pour de bon »,
parus aux éditions Acte Sud junior, sont les principaux titres de Cathy Ribeiro. Et c'est peut-être parce qu'elle a écrit son premier roman à l'âge de 11 ans qu'elle peut rester « un grand enfant » pour mieux coller à la peau de ses personnages. Interrogations. Avec la fébrilité et l'excitation de cette rencontre, les questions des enfants fusent, et il faut l'autorité de la maîtresse pour canaliser le flot des interrogations auxquelles elle est soumise. Dans un premier temps, peu de questions sur le livre concerné « Le jour des bulles », mais surtout sur le travail de l'écrivain, de l'idée du roman jusqu'à l'édition avec entre autre des interrogations : « Est-ce que c'est toi qui choisis l'illustrateur ? Comment
viennent les idées ? Est-ce qu'il faut faire des études ? Est‑ce que tu as mal au poignet quand tu écris ? Comment sont choisis les prénoms des, enfants ? Faut‑il se concentrer beaucoup ? ». Discussion très riche, qui aboutit sur le livre du jour, avec des commentaires sur l'histoire, les personnages et l'intrigue; de la substance pour Cathy Ribeiro, qui pourra refaire un nouveau roman. En bonne mère de famille, entourée de tous les enfants pour la séance d'autographes Cathy Ribeiro s'est prêtée volontiers aux élans de ses jeunes lecteurs. |
Collection Francis Lafont. 12 septembre 2005. Un stage d'accompagnement se déroule au château de Villandraut avec l'association Adichats La formation de... formateurs. Un stage en général est formateur. Cette fois-ci, dans les remparts du château de Villandraut, il l'est doublement puisque c'est pour former des formateurs que l'association Adichats a ouvert ses portes et ses chantiers. Elle accueille ainsi une dizaine de jeunes volontaires, qui demain ; eux-mêmes apporteront leur conseil dans le cadre des chantiers de restauration
et de sauvegarde du patrimoine. Huit filles et quatre garçons se côtoient pour apprendre à dessiner, mesurer, tailler ajuster et entre autre redonner vie, ici, à une archère (sorte de fenêtre meurtrière). Ce travail ne demandera pas moins qu'un traitement de plus de trois mètres cubes de pierres, et va apprendre de façon concrète l'approche des outils, de la taille et de la sécurité. Les
travailleurs apprennent également à dresser « un calepin d'appareil , c'est à dire faire le plan exact pierre par pierre de l'élément à réaliser. Dans cette formation sont aussi inclus une approche théorique avec des cours de castélologie (approche de l'histoire et de l'architecture des monuments), et des visites de grand chantiers. Les stagiaires ont découvert la restauration actuelle de la cathédrale d'Auch et ont recu à cette occasion un enseignement de quatre tailleurs de pierre, compagnons du devoir. Ce stage s'effectue sous l'égide directe de la direction du patrimoine rattachée au Ministère de la Culture. Il est supervisé par Stéphane Thouin architecte en chef des Monuments Historiques du Gers, Landes et Lot et Garonne en l'absence de l'architecte en chef de la Gironde. Pour jean Luc Harribey, président de l'Association Adichats, la qualité de ces stages permet une restitution des meilleures qualités d'encadrement et d'accompagnement à des jeunes volontaires qui se succéderont sur les chantiers. |
Collection Francis Lafont. 16 août 2005. Plus de quatre vingt adolescents et jeunes adultes sont chaque été aux chevets des châteaux en péril. Docteurs en pierres. Soigner le patrimoine c'est avant tout un travail d'équipe. Si prendre en compte les richesses patrimoniales, c'est visiter, écouter attentivement un guide expliquant l'histoire de tel ou tel monument, à Villandraut, l'exploration est plus poussée. Depuis vingt cinq ans, l'association Adichats accueille des adolescents et des jeunes adultes, dans le cadre de chantiers internationaux. Le résultat de cette opération permet à de véritables joyaux de l'histoire régionale, voués à la disparition de se redresser et reprendre vie... En particulier : le château de Budos qui, il y a quelques décennies
n'était plus qu'un tumulus enseveli sous les ronces et autres végétations. Le château dé Villandraut prenait la même direction. Depuis vingt cinq ans, chaque année des jeunes se relaient et inlassablement, repoussent l'oubli et ravivent la mémoire à travers la pierre. Tour de Babel. Mercredi, plus de quatre-vingts volontaires ados et jeunes adultes se retrouvaient à Villandraut à travers une rencontre inter chantiers : répartis sur divers sites : vingt six oeuvrent à Villandraut; onze à Budos; huit à Roquetaillade; huit à Saint Emilion ; dix à La Caussade se retrouvaient à la maison Labat, mais aussi dans la cour du château. Chacune de ces équipes est encadrée par deux animateurs ou animatrices ayant suivis une formation technique et pédagogique. Inutile de dire qu'au départ, le travail pourrait être ingrat, fastidieux : débroussailler, déplacer des gravats et ce, dans la poussière et la chaleur. En fait, si cela est une réalité de fait, l'intérêt est tout autre et permet à chacun d'aborder des activités nouvelles ignorées pour la plupart des intervenants : fouilles, archéologie,
mais aussi travaux du bâtiment, taille de pierre. Ces rencontres ne sont pas des espaces de travaux manuels. Véritable tour de Babel, ce sont des dizaines de nationalités qui se retrouvent lors de ces rassemblements. Et mardi, si toutes les régions de France étaient largement représentées à Villandraut: Nigériens, Congolais, Tahitiens cohabitent avec le plus grand bonheur avec Russe, Polonais, Bosniaques, Américains... Expérience positive. Pour Ivana, jeune macédonienne, étudiante en Français: « profiter d'une telle organisation me facilite un séjour culturel en France, mais le résultat de mon projet de départ dépasse largement toutes
mes espérances... J'ai pu côtoyer des cultures totalement différentes mais aussi découvrir la France profonde avant que de partir visiter Paris. Bien entendu, cela me permet de perfectionner mon français, mais aussi d'aborder dans le concret une petite partie de l'histoire d'un pays que j'aime beaucoup. je souhaite vivement renouveler cette expérience enrichissante sur tous les plans. » Discours à peu près analogue pour Bissiry, jeune guinéen de 20 ans en formation imprimerie : « J'aime rencontrer les gens et travailler de mes mains... Ici, les animateurs et animatrices sont « trop cool » et puis, c'est important de travailler à la remise en état de ce vieux château, j'ai l'impression que je travaille pour l'histoire et que je vis un peu cette histoire et cela me fait avancer dans ma tête. » Petit bémol pour Fernand, jeune camerounais : « Je regrette que les gens du pays ne viennent pas nous rencontrer.. On dirait qu'ils ont peur de nous ». Dont acte. Mais expérience positive sur toute la ligne, pour Jean Luc Harribey,, président fondateur de l'association : « cette journée inter chantier permet aux participants des divers chantiers de se rencontrer, de faire connaissance, d'échanger un peu plus leurs expériences
mais aussi aux animateurs de se découvrir un peu mieux. » En somme, une expérience enrichissante pou r tous et un exemple pour demain. Christian Poyti. |